Généralités sur la Gestion des Risques et des Catastrophes, les Fondements et Concepts

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Le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

C’est l’ensemble des trois entités Sociétés nationales, CICR et FICR qui constitue ce qu’on appelle
« mouvement international de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge » mais ce qui nous intéresse le plus dans cet ouvrage sont la FICR ou Fédération et les Sociétés Nationales en tant qu’acteurs humanitaires dans les domaines de catastrophes naturelles.
La Fédération et les Sociétés Nationales, tout enonservantc leur indépendance dans les limites de leur Statut, agissent en tout temps conformément aux principes fondamentaux des acteurs humanitaires et collaborent entre elles à l’accompl issement de leurs tâches respectives en vue de réaliser leur mission commune.
La Plate-forme d’Intervention Régionale de l’OcéanIndien (PIROI) est crée au niveau de l’océan indien pour mieux répondre aux impacts négatifs descatastrophes naturelles. Elle est devenue un outil de réponse aux catastrophes de la Fédérationdans la région de l’Océan Indien.

La Fédération ou la FICR

La Fédération internationale des Sociétés de la oixCr-Rouge et du Croissant-Rouge est la plus grande organisation humanitaire au monde. Elle dispense son aide à tous sans discrimination. Elle agit en qualité d’association régie par ses propresstatuts avec tous les droits et les devoirs d’une institution organisée corporativement et dotée de al personnalité juridique. La Fédération est une organisation humanitaire indépendante n’ayant aucun caractère gouvernemental, politique, racial ou confessionnel. Elle a pour objet général d’inspirer, d’encourager, de faciliter et de faire progresser en tout temps et sous toutes ses formes l’action humanitaire des Sociétés Nationales, en vue de prévenir et d’alléger les souffrances humaines.
Sa principale mission est d’améliorer les conditions d’existence des personnes vulnérables en mobilisant le pouvoir de l’humanité. La Fédérationmène des opérations de secours en faveur des victimes de catastrophes naturelles. Elle associe à ces opérations des activités de développement pour le renforcement des capacités des Sociétés Nationales. Son travail est axé sur quatre domaines essentiels : (i) la promotion des valeurs humaines, (ii) l’intervention en cas de catastrophe, (iii) la préparation aux catastrophes, (iv) la santé et l’assistance aux personnes au niveau communautaire.
Bref, elle appuie les Sociétés Nationales à mieux ntervenir en matière de réponse aux urgences et opérations de secours à mener lors des catastrophes naturelles afin de prévenir et d’alléger les souffrances humanitaires. Ses tâches consistent alo rs à :
Encourager et favoriser la création et le développement des Sociétés Nationales ; Soutenir les Sociétés Nationales dans la préparation et le déploiement des secours ;
Organiser, coordonner et diriger les actions internationales de secours lors des catastrophes naturelles.
La principale force de la Fédération réside dans son réseau unique de Sociétés Nationales qui couvre presque tous les pays du monde. La coopération entre ces Sociétés Nationales donne à la Fédération des possibilités d’apporter une assistance aux personnes qui en ont le plus besoin et de développer leurs propres capacités. Au niveau local, le réseau permet à la Fédération d’atteindre chaque communauté.

Les Sociétés Nationales (Croix-Rouge ou Croissant-Rouge)

Les Sociétés Nationales de la Croix-Rouge ou du Croissant-Rouge sont des associations de volontaires créées par les Etats signataires des Conventions de Genève, tout en restant indépendantes. Généralement, elles ont pour mandatde soutenir ces Etats dans l’exécution de leurs tâches humanitaires répondant aux besoins de la population. Elles comprennent des services de santé, d’assistance sociale et de secours d’urgence. Elles sont regroupées dans la FICR et doivent respecter plusieurs conditions. Les Sociétés Nationales doivent être reconnues par les Etats où elles sont établies et respecter les principes fondamentaux de la Croix-Rouge. Il ne peut y avoir qu’une seule Société Nationale par pays ou état.
En effet, les Sociétés Nationales sont reconnues par le gouvernement de leur pays, en tant qu’auxiliaires de pouvoir public. Elles sont surtout actives en temps de paix pour accomplir des tâches humanitaires ou médico-sociales, que ce soit pour des secours en cas de catastrophe, pour des actions de secourisme ou pour la formation des intervenants. Les Sociétés Nationales sont également impliquées dans la mise en place de la gestion des hôpitaux, la formation du personnel sanitaire, l’organisation des dons de sang, l’assis tance aux personnes handicapées, âgées ou indigentes, l’offre de services d’ambulances ainsi que de secours sur les routes, en mer et en montagne et encore bien d’autres activités humanitaires. Ces derniers temps, elles sont remarquables pour les secours d’urgence en cas de désastres tels que les catastrophes technologiques, les cyclones, les inondations, les tremblements de terre et les raz-de-marée.
Les Sociétés Nationales forment l’assise du mouvement et en constituent une force vitale. Elles accomplissent leurs tâches humanitaires, conformément à leur propre statut et leur législation nationale, en vue de réaliser la mission du mouvement et en accord avec les principes fondamentaux de la Croix-Rouge. Les Sociétés Nationales soutiennent les pouvoirs publics dans l’exécution de leurs tâches humanitaires selon les besoins propres à la population de chaque pays.
Dans leur pays, les Sociétés Nationales sont des organisations nationales autonomes et fournissent un cadre indispensable à l’activité de leurs volontaires et de leurs collaborateurs. Elles concourent avec les pouvoirs publics à la prévention des maladies, au développement de la santé et à la lutte contre la souffrance humaine par leurs propres programmes en faveur de la communauté dans des différents domaines selon la politique et le programme de leur pays respectif. Pour remplir ces tâches, les Sociétés Nationales recrutent, forment et affectent le personnel qu’elles jugent nécessaire pour assumer leurs responsabilités. Elles encouragent la participation de tous, et en particulier des jeunes.

La Croix-Rouge Malagasy (CRM) et ses activités

Pour le cas de Madagascar, la CRM est reconnue par le CICR, elle est membre de la FICR à part entière et fait aussi partie de la plate-forme des Sociétés Nationales de la Région de l’Océan Indien ou PIROI. Elle respecte les principes et valeurs du mouvement et est reconnue par l’Etat malagasy en 1963 comme étant une « société de secours volontaire et association d’utilité publique » par le décret n°63-489 du 7 août 1963 suite à la signature du Gouvernement Malagasy des Conventions de Genève.
La principale mission de la CRM est de contribuer à l’amélioration des conditions d’existence des plus vulnérables en apportant son soutien dans les domaines de la santé, de la gestion des risques des catastrophes ainsi que dans la promotion des principes des valeurs. Le schéma suivant nous présente l’organisation de la croix-rouge malagasy (avril 2013) mais un aménagement est en cours.

Table des matières

Remerciements
Glossaire
Acronyme
Liste des Tableaux
Liste des Figures
Liste des Graphes et Courbes
Sommaire
Introduction
Partie I : Généralités sur la Gestion des Risques et des Catastrophes, les Fondements et Concepts
CHAPITRE 1: La Gestion des Risques et des Catastrophes, les aléas cyclones et inondations
Section 1. Définitions des mots clés Gestion des Risques et des Catastrophe
1.1. La gestion des risques et de catastrophes / la réduction des risques de catastrophes
1.2. Généralité sur les cyclones
1.2.1. Origine du mot cyclone et définitions
1.2.2. Cyclogenèse
1.2.3. Classification des cyclones
1.3. Généralité sur les inondations
1.3.1. Définition du mot crue
1.4. Définition de la stratégie
Section 2. Concepts de Gestion des Risques et des Catastrophes à Madagascar
2.1. La Politique Nationale Malagasy sur la Gestion des Risques et des Catastrophes
2.2. La Stratégie Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes
2.3. Les structures institutionnelles
2.4. Le Comité Restreint d’Intervention en cas de Cataclysme
CHAPITRE 2 : Fondements de la Gestion des Risques et des Catastrophes de la Croix-Rouge
Section 1. Le mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
1.1. La Fédération ou la FICR
1.2. Les Sociétés Nationales (Croix-Rouge ou Croissant-Rouge)
1.3. La Croix-Rouge Malagasy (CRM) et ses activités
Section 2. La GRC par la Croix-Rouge malagasy
2.1. La stratégie 2020 de la FICR
2.1.1. Le chapitre 1 : le mandat et la vision de la FICR
2.1.2. Le chapitre 2 : les actions de la Fédération pour aider les personnes vulnérables.
2.1.3. Le chapitre 3 : le mode d’action de la Fédération pour mettre en oeuvre sa stratégie
2.2. Le plan stratégique de la CRM 2011 – 2014
2.3. Les sept principes du mouvement international
2.4. Le Manuel d’intervention de la CRM
PARTIE II : Les cyclones et inondations, proposition de stratégie d’intervention pour la CRM
CHAPITRE 3 : Les données sur les cyclones et les précipitations à Madagascar
Section 1. Les données sur les cyclones et précipitations à Madagascar
1.1. Synthèses des données sur les cyclones intéressant Madagascar depuis 1960
1.2. Les précipitations des 17 stations d’observations de 2007 à 2011
Section 2. Analyse et interprétation des données sur les cyclones et inondations à Madagascar
2.1. Les cyclones intéressant Madagascar depuis 1960
2.2. Les précipitations à Madagascar
CHAPITRE 4 : Proposition de formulation de stratégie d’intervention pour la Croix-Rouge Malagasy
Section 1. Etapes d’élaboration d’une stratégie
1.1. Rappel des tendances des cyclones et Inondations à Madagascar
1.2. Diagnostic externe
1.3. Diagnostic interne
Section 2. Suggestion de stratégie d’intervention pour la Croix-Rouge Malagasy
2.1. Les principes directeurs d’une stratégie
2.2. Les stratégies d’intervention
2.2.1. Stratégie organisationnelle
2.2.2. Stratégie opérationnelle
2.3. Les priorisations d’actions
Conclusion
ANNEXES
Annexe 1 : Les données utilisées pour l’analyse
I. Les données directes de la Direction Générale de la Météorologie de Madagascar
.1.1. Les données obtenues sur demande.
.1.2. Les données extraites des bulletins cycloniques de la météorologie malagasy
II. Les données sur internet extraites de différents sites web
III. Les données tirées d’ouvrages anciens
Annexe 2 : Trajectoires des cyclones intéressant Madagascar depuis 1960
Annexe 3 : Précipitations de quelques stations d’observation de 2007 à 2011 (source Direction Générale Météorologie de Madagascar)
Annexe 4 : Pluies maximales 24h par région avec période d’occurrence : 10 ; 50 ; 100ans.
Bibliographie