Les paramètres faisant l'objet de limites de qualité de l’eau

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Création AUE

La mise en place de l’AUE doit être conçue durant la mobilisation communautaire c’est-à-dire avant la construction pour assurer son efficacité. Et, c’est durannt cette mobilisation qu’il y a une mise en confiance des différents acteurs envers les usagers.
Après cette mobilisation communautaire, l’équipe soft de la maitrre d’œuvre va créer un comité de construction au niveau de la communauté et auprès dee chaque borne, ces derniers sont les futures AUE et CPE potentiels.
Ces futures AUE et CPE potentiels vont déclencher la totalité des villageois pour favoriser les apports bénéficiier comme main d’œuvre, transport des matériaux locaux (sable, gravillon, brique, blocage), fouuille et canalisation.

Fonction et responssabilité

AUE
L’AUE est le premier responsable de la pérennisation des infrastruuctures (structure et ouvrages) : ressource en ea u, ouvrage de captage, réservoir d’eau, tous les conduites jusqu’aux bornes fontaines.
L’association assure également l’entretien et la maintenance de cess ouvrages grâce au fond collecter auprès de cha que usager. La pratique de la GIRE et la vaalorisation de l’eau issue du trop plein est un enga gement de cette association.
NAMBININARINJAKA Henintsoaa 59
Mémoire de fin d’études en MISTE
CPE
Le CPE a pour fonction de gérer les infrastructuresd’eau potable depuis la conduite de distribution PEHD Ø25 (à 20 ou 30 m du BF) jusqu’au borne fontaine.
Ce comité garantit l’entretien et la maintenance aux alentours de la borne fontaine comme le clôture du BF, robinet, jardinage.
Il assure également la gérance directe du BF, les euresh de puisage et la cotisation payé par les usagers qui vont être versé dans le mpteco principal de l’AUE.
TL
Les techniciens locaux s’occupent de la partie technique du système. Ils œuvrent pour répondre aux besoins de l’AUE et celui du CPE. Ils sont au nombre de deux (02) personnes qui sont formés par les personnels techniques du promoteur.
Ils reçoivent une rémunération dit « solon’andro » qui dépend de la durée des travaux d’entretien ou de maintenance.
· Collecte de cotisation
Il est primordial que les habitants sachent, avant l’exécution du projet, l’existence d’une participation financière venant d’eux pour assurer tous travaux de maintenances du système. Mais ceci ne doit pas être un facteur bloquant pour ces villageois. Dans ce cas, c’est l’animateur social ou le socio-organisateur qui va les plaidoyer à effectuer cette cotisation en soulignant l’importance de l’accès à l’eau potable par le biais du projet.
La somme à payer pour chaque ménage est discuté durant la mobilisation communautaire. La somme définitive sera connue pendant l’assemblé général ou les membres du bureau de la CPE et AUE seront officiellement élus.
· Système de perinnisation
L’infrastructure construit doit être pérenne. Pourcertifier cette pérennisation, une fédération des AUE doit être mise place. Cette fédération regroupe tous les AUE de chaque fokotany dans une commune. Ce regroupement va leur fédérer pour affronter d’autres problèmes majeurs ou leur propre ressource respective ne peut pas recouvrir comme les grands dégâts causés par le cyclone, les difficultés au niveau des bassins versants, les affaires intercommunales et les problèmes nationaux.

Généralités

L’étude d’impact environnemental est obligatoire pour tout projet d’investissement à entreprendre. Elle est indispensable pour les travaux d’installation d’une adduction d’eau potable d’après le décret MECIE N° 99-954.
L’étude d’impact est un instrument de planification qui prend en compte l’ensemble des facteurs environnementaux tout en se concentrant sur les éléments vraiment significatifs.
L’étude d’impact est aussi un instrument privilégiédans la planification du développement et de l’utilisation des ressources et du territoire.
Elle vise la prise en compte des préoccupations environnementales à toutes les phases de réalisation du projet, depuis sa conception jusqu’à la post fermeture, en passant par son exploitation.
L’étude d’impact constitue cinq (5) étapes dont :
Description de la zone d’étude ;
Description du projet et identification identification des composantes pertinentes de l’environnement
Identification des principaux impacts sur l’environnement Mesures d’atténuation des impacts probables.
Programme de suivi environnemental.

Description de la zone d’étude

Dans ce sous titre, nous allons présenter les caractéristiques générales de l’environnement biophysique et humaines permettant de situer la zone d’étude par rapport à l’ensemble du pays, sans toutefois entrer dans le détail.

Environnement biophysique

a) Situation géographique
Le Fokontany d’Ambatomahamanina est un des dizaines de Fokontany de la commune rurale de Talata Volonondry.
Il est situé au Sud, à 10 km, de son chef lieu de commune, a comme coordonnées géographiques :
NAMBININARINJAKA Henintsoa 61
Mémoire de fin d’études en MISTE
18° 46’ 47,76’’ de latitude Sud, 47° 37’ 53,48’’ de longitude Est ; et est délimité par :
Au Nord : Fokotany de Talata Volonondry ;
Au Sud : village d’Ambohibao ;
A l’Est : village d’Antanambao ; et
A l’Ouest : Fokontany Kelifaritra.
b) La flore et la faune
Suite à la pression démographique, le Fokontany disposent très peu d’étendu d’écosystèmes naturels pouvant abriter la flore etla faune sauvages. Néanmoins, on remarque que la majeure de la zone est couverte des arbres fruitiers. Les zones ouvertes présentent des herbes, pins et eucalyptus.
Autour et dans la zone de captage, on remarque une végétation à dominance de la fougère.
Au cours de nombreuses virées effectuées dans la zone d’étude, nous avons pu citer :
Les insectivores comme : le Tana qui vive dans les savanes, les reptiles (do, bodofotsy, …) qui se trouvent entre les pierres et surtout dans les rochers et dans les savanes.
On y trouve aussi des oiseaux comme : les Papango Milvus migras parasitus, les Akanga et les Hitsikitsika.
c) Agro-climat
La zone d’étude est constituée de quelques tanety ntrecoupés de vallées et parsemés de quelques montagnes de roche granitiques. L’altitude moyenne varie entre 900 m et 1400 m. Le climat est soumis au régime de la mousson etest marqué par deux saisons contrastées :
Saison sèche du mois d’Avril jusqu’au mois de Septembre ; et Saison de pluie du moi d’Octobre jusqu’au mois de M ars.
La pluviométrie est comprise entre 900 et 1 358 mm,la température moyenne annuelle est de l’ordre de 17° à 22°C, avec une moyenne des maxima de 22°C et une moyenne des minima entre 18 et 20°C.

Table des matières

AVANT PROPOS
REMERCIEMENTS
LISTE DES ANNEXES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
PARTIE I : ETUDES ET PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDES
CHAPITRE I : PRESETATION DE LA ZONE D’ETUDES
I. Localisation
1. Localisation administrative
2. Localisation géographique
II. Accessibilité
III. Milieu physique
1. Relief
2. Sols et végétations
a) Sol
b) Couverture végétale
IV. Géologie
V. Hydrogéologie
VI. Hydrologie
VII. Climat
VIII. Milieu humain
1. Démographie
2. Secteur santé
3. Secteur socio-culturel
a) Education
b) Sports et loisirs
c) Us et coutumes
4. Activités économiques
CHAPITRE II : ETUDES TECHNIQUE DE BASE
I. Diagnostic de la situation actuelle
1. Eau potable
a) Accès à l’eau potable
b) Conservation de l’eau
2. Assainissement
a) Utilisation de latrine et bac à ordure
b) Hygiène corporelle
II. Evaluation des besoins en eau
1. Besoin domestique
2. Besoins divers
III. Inventaire des ressources en eau existantes
IV. Etude de la ressource en eau à exploiter
1. Estimation quantitative de la ressource
a) Caractéristiques du bassin versant
i. Pente du bassin versant
ii. Temps de concentration
b) Calcul du débit de source
i. Bilan hydrologique (selon THORNTHWAITE)
ii. Formule de N.A.PLOTNIKOV
2. Critère de qualité de l’eau
a) Analyse physico-chimique
i. Les paramètres faisant l’objet de limites de qualité de l’eau
ii. Les paramètres en relation avec la structure de l’eau
b) Analyses bactériologiques
i. Interprétation des résultats
V. Adéquation ressource-besoin
CHAPITRE III : AMENAGEMENT PROPOSE
I. Variante adoptée
1. Descriptions des solutions choisies
a) Ouvrage de captage
b) Conduite d’amené
c) Réservoir
d) Réseau de distribution
e) Borne fontaine
f) Bassin lavoir
2. Estimation de projet
a) Devis quantitatif
b) Devis estimatif.
PARTIE II : TRAVAUX DE CONSTRUCTION
CHAPITRE I : CONSTRUCTION DES INFRASTRUCTURES
I. Captage eau de source
1. Généralités
2. Origine de l’eau de source
3. Choix de l’emplacement de l’ouvrage de captage
4. Ouvrage de captage
II. Réservoir d’eau
1. Rôle des réservoirs
2. Emplacement géographique des réservoirs
3. Formes et types des réservoirs
a) Réservoir souterrain
b) Réservoir cylindrique
c) Réservoir surélevé
d) Réservoir sous pression
4. Eléments constitutifs des réservoirs
5. Désinfection de l’eau du réservoir
6. Caractéristiques du réservoir implanté à Ambatomahamanina
III. Réseaux et conduites
1. Conduite d’amenée
a) Type des tuyaux
i. Tuyaux en acier
ii. Tuyaux en béton armé
iii. Tuyaux en béton précontraint
iv. Tuyaux en fonte
v. Tuyaux en amiante-ciment:
vi. Tuyaux en matière plastique
b) Choix des diamètres
c) Excavation pour l’emplacement des conduites
d) Tracé des conduites
e) Caractéristiques des conduites pour l’AEP à Ambatomahamanina
2. Réseau de distribution
a) Dimensionnement réseau
i. Réseau ramifié
ii. Réseau maillé
b) Débit
c) Vitesse de l’eau dans les conduites
d) Pression dans le réseau
e) Organes accessoires utilisés à Ambatomahamaina
f) Mode de dotation
i. Les bornes-fontaines (ou BF)
ii. Les branchements privés (ou BP)
iii. Mode de dotation pour les habitants d’Ambatomahamanina
CHAPITRE II : GESTION ET PERENNISATION DU SYSTEME
I. Mobilisation communautaire
1. Particularité d’une mobilisation communautaire
2. Les acteurs et leurs responsabilités
II. Système de gestion
1. Types de gestion
a) Gestion directe
b) Gestion intermédiaire
c) Gestion déléguée
2. Eléments à gérer
a) GIRE
b) Gestion des superstructures
III. Gestion communautaire
1. Choix du type de gestion
2. Association des Usagers de l’Eau (AUE)
CHAPITRE III : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
I. Généralités
II. Description de la zone d’étude
1. Environnement biophysique
a) Situation géographique
b) La flore et la faune
c) Agro-climat
d) Le réseau hydrographique
2. Environnement humain
a) Caractéristiques démographiques
b) La situation sanitaire
III. Description du projet et identification des composantes pertinentes de l’environnement
IV. Identification des principaux impacts sur l’environnement
V. Mesures d’atténuation des impacts probables
1. Mesures générales
2. Mesures spécifiques
a) Protection de la qualité des eaux des surfaces
b) Protection de la nappe phréatique
c) Modification de l’écoulement des eaux de surface.
d) Erosion et déstabilisation du sol
e) Modification de la nature du sol
f) Altération de la qualité de l’air et de l’ambiance sonore
g) Destruction ou modification du couvert végétal
h) Destruction ou modification des habitats de la faune
i) Perturbation de coutumes et des traditions
j) Déplacement de la population
k) Interruption de service lors des travaux
l) Nuisances causées par les rejets
m) Dommages causes aux routes, risque d’accident et trafique lie aux travaux de construction
n) Sécurité des travailleurs et gestion des matières dangereuses.
o) Modification d’un site ou d’un bâtiment historique reconnu
p) Perturbation des sites archéologiques reconnus ou potentiels
q) Impacts visuels aux sites monuments historiques reconnus.
r) Entrave a la circulation routière et aux activités de la population
s) Perturbation des activités agricoles
t) Perturbation des activités forestières.
u) Perturbation des activités touristiques
VI. Programme de suivi environnemental
CONCLUSTION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES