Dénombrement des effectifs du Fuligule Nyroca Aythya nyroca dans le lac Tonga

Dénombrement des effectifs du Fuligule Nyroca Aythya nyroca dans le lac Tonga

Le suivi de la population du Le Fuligule nyroca Aythya nyroca au cours des trois années consécutives, dans le lac Tonga dévoile sa présence régulière dans la majorité de tous nos relevés. Le calcul de la moyenne des effectifs de trois années d’étude (2002/2003 ; 2003/2004 ; 2004/2005) montre les résultats exposés dans la figure 5.1 où nous remarquons qu’au début de la saison de l’hivernage, les effectifs fluctue entre 400 et 550 individus et se stabilise à cette fourchette durant cette période. La valeur élevée enregistré pendant le mois de novembre n’ait que le reflet des populations de passage et qui utilise le lac Tonga en tant que aire de remise et de gagnage durant leur halte obligatoire. A la mi- saison de l’hivernage, entre autre le mois de janvier, les effectifs doublent pour afficher un chiffre avoisinant les 800 individus et qui reste à cette fourchette jusqu’au mois de mars. Le maximum est noté pendant le mois de mars avec 1100 canards. Au-delà de ce mois, l’effectif se stabilise autour des 600 – 800 individus entre le mois d’avril et le mois de juillet. Le mois d’aout quant à lui, est marqué par une baisse significative et le retour du nombre de canards au chiffre (400 oiseaux) enregistré au début de la saison de l’hivernage .

L’évolution des effectifs durant le cycle annuel de 2002 – 2003

Le Fuligule Nyroca Aythya nyroca occupe le lac Tonga durant tout le cycle annuel avec des effectifs variant d’un mois à l’autre et qu’il s’agit de la saison de l’hivernage ou de la reproduction. En effet, les individus observés au début de la saison de l’hivernage ne sont que le reflet des individus ayant le statut de sédentaire et la moyenne des effectifs durant cette période, varie entre 100 – 350 individus (Fig. 5.1.). A partir du mois de janvier, la présence de l’espèce est très marquée par un chiffre dépassant les 800 oiseaux et qui se stabilise les mois qui suivent à l’exception du mois d’avril et mai, où nous distinguons une chute considérable. La figure 5.3 peut être scindée en deux périodes très distinctes. La première concerne la saison de l’hivernage étalée entre le mois de septembre et le mois de février où les effectifs évoluent en dents de scie variant entre la valeur de 350 et 650 canards. Durant le début de la seconde période, les effectifs affichent leur maximum pendant le mois de mars avec un nombre dépassant les 1100 individus.

L’évolution des effectifs durant le cycle annuel de 2004 – 2005

Durant ce dernier cycle de suivi, les effectifs exhibent des valeurs nettement différents des deux cycles précédents en oscillant à des taux évoluant en dents de scie entre un minimum de 470 individus et un maximum avoisinant les 670 oiseaux. La fin de la saison de l’hivernage et le début de la saison nuptiale, située entre le mois de janvier et le mois d’avril, est manifestement caractérisée par l’augmentation des effectifs. Le pic des effectifs est noté pendant le mois de mars (Fig. 5.4). Dans cette partie de notre travail, nous avons récolté les informations concernant l’étude des activités diurnes des Fuligules nyroca Aythya nyroca, en effectuant des sorties hebdomadaires étalées sur une période couvrant un cycle de 12 mois débutant depuis le mois de septembre 2004 jusqu’à la fin du mois d’aout 2005 totalisant ainsi un temps d’observation avoisinant les 504 heures.

Dans cette partie, nous exposerons les résultats obtenus mois par mois et ce durant toute la période d’étude. A signaler que le suivi débute dès les premières lueurs du début de la journée jusqu’au coucher du soleil mais dans tout ce qui suit, nous nous limiterons de transmettre les données qui s’étalent entre 7 heures du matin et 17 heures et 30 minutes de l’après-midi. Cette opération est effectuée, fondamentalement Le sommeil est l’une des activités les plus importantes observées chez ce canard plongeur dans le Lac Tonga. Il est absent avant 8 heures et 30 minutes et commence à être observé au-delà de cette heure, en nette progression pour atteindre un pallier avoisinant le taux des 60 % et qui demeure stable approximativement à cette valeur jusqu’à 15 heures (Fig.5.5.a) ; heure à laquelle nous enregistrons un taux dépassant les 70 %. A partir de à 16 heures, un léger effondrement du pourcentage des individus en sommeil est obtenu atteignant un taux non négligeable de 30 % à 17 heures 30 minutes.

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