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Moulures planes convexes (saillantes) :
o plate-bande (appelée parfois bandeau, bande, fasce, voire plinthe lorsqu’elle est au sol, tailloir au niveau du chapiteau : no 2 sur le schéma ci-contre) : moulure plate et unie qui a plus de largeur que de saillie
o filet (appelé aussi listel, carré, réglet : no 1 sur le schéma ci-contre) : moulure plate et unie plus petite servant à séparer (ou souvent à couronner) les profils de plus grandes moulures.
o chanfrein : moulure oblique dont l’arête est abattue à 45°
droite
double
• Moulures planes concaves (rainure) :
o plate-bande (bandeau, bande) : moulure plate et unie qui a plus de largeur que de profondeur
o tarabiscot (ou rainure carrée) : inverse du filet.
o chanfrein
renversé
anglet (double chanfrein renversé appelé aussi grain d’orge) Des profils de moulures planes prennent des noms particuliers :
• Mouchette : moulure à fond convexe délimitée par deux grains d’orge
• Cordon : moulure en bandeau souligné par une gorge et un tore
• corniche : bordure, formée d’une ou plusieurs moulures en saillie, couronnant un mur, un piédestal, qui protège de la pluie les parties sous-jacentes et, le cas échéant, supporte la base du comble. Par extension, il s’agit d’une moulure ceinturant un mur.
• Taquet français: moulure qui permet la fixation d’objets aux murs.
Moulures courbes
Les moulures courbes sont dites simples lorsqu’elles sont formées d’un ou plusieurs arcs de même sens. Elles sont composées lorsque ses arcs se raccordent en sens contraires.
• tore (terme utilisé dans les ordres antiques, appelé boudin dans le style gothique :
no 4 sur le schéma ci-contre) : grosse moulure convexe au profil demi-circulaire (typiquement dont la saillie égale à la moitié de la hauteur) pouvant être allongé ou rétréci. Le tore déprimé est appelé bec de corbin
• baguette : petite moulure au profil convexe demi-circulaire (no 3 sur le schéma ci-contre)
• astragale : baguette encadrée par deux filets et placée à la base des chapiteaux des ordres antiques (no 15 sur le schéma ci-contre)
• gorge : moulure formant un segment de cercle concave dont la profondeur égale la moitié de la hauteur (no 13 sur le schéma ci-contre)
• canal : petite moulure au profil concave demi-circulaire
• cimaise : moulure formant la partie supérieure d’une corniche, ou une boiserie à moulure placée à hauteur d’appui sur les murs d’une pièce et plus particulièrement sur un meuble.
• carderons ou quart de rond : moulure convexe qui présente un quart de circonférence, la moulure grecque représente un congé talonné par deux carrés d’un millimètre (no 5 sur le schéma ci-contre, no 6 : quart de rond renversé)
• scotie : moulure grecque présente dans la base des colonnes d’ordre ionique. Il s’agit
d’un profil concave formé de deux quarts de cercle de rayons différents (no 14 sur le schéma ci-contre)
• cavet : moulure concave à l’inverse du quart de rond, un quart de cercle concave reliant deux surfaces planes (no 11 sur le schéma ci-contre, no 12 : cavet renversé)
• congé : petit cavet, adoucissement plus ou moins arrondi, comme celui qui joint le fût d’une colonne à la ceinture (no 16 sur le schéma ci-contre)
• doucine : moulure formée de deux arcs de cercle formant un S, l’un concave (gorge) en partie supérieure, l’autre convexe (carderons) en partie inférieure, se raccordant aux moulures suivantes et terminant ordinairement les corniches en architecture ou employés comme ornementation en menuiserie (no 9 sur le schéma ci-contre, no 10 : doucine renversée)
• talon ou cymatium : moulure inverse de la doucine (no 7 sur le schéma ci-contre,
no 8 : talon renversé)
Ornements
Certains profils de moulures courbes et autres ornements prennent des noms particuliers :
• olives et piécettes : ornements grecs qui s’alternent dans les moulures des frises ;
• ove : ornement de chapiteaux et de moulures en forme d’œuf, généralement sur les tores, alternant souvent avec des dards. L’ove fleuronné est un ove entouré de feuillage ;
• billettes, alignement de demi -cylindres ou grains de laurier en forme de perles enfilées sur des cordons, baguettes (chapelet de perles) ;
• feuillages sur gorges et doucines ;
• coquilles sur plates-bandes ;
• denticules et postes sur plinthes ;
• flèches sur carderons ;
• feuilles d’acanthe, palmettes, tresses, etc.
• A : Doucine couronnée de son filet, sur laquelle sont taillées des feuilles d’acanthe et des feuilles d’eau – 1, feuille d’acanthe. – 2, feuille d’eau – 3, feuille d’angle.
• B : Doucine sur laquelle sont taillées des palmettes à gousse ou écossas, et des palmettes à culot. – 4, palmette à culot. – 5, culot. – 6, palmette à écossas.
• C. : Talon sur lequel sont taillés des rai-de-cœur doubles ou nervé – 7, rai-de-cœur, 8, feuille d’angle.
• D : Talon avec baguette sur lequel sont taillés des briquets ou trèfles, et un chapelet à olive et pirouette – 9, trèfle – 10, chapelet – 11, olive – 12, pirouette.
• E : Quart de rond sur lequel sont taillés des oves à double nervures avec dards – 13, ove – 14, dard, – 15, feuille d’angle.
• F : Quart de rond sur lequel sont taillés des oves simples. – 16, ove. – 17, feuille d’angles à écossas.
• G : Base composée d’une baguette, d’un tore et d’un socle, sur lesquels sont taillés des rosaces avec culots, une cordelière et des postes avec culots, 18, cordelière – 19, rosace. – 20, culot. – 21, poste.
• H : Talon avec baguette, sur lequel sont taillés des oves feuilles de refend à double filet, et un chapelet à olive et pirouette – 22, feuille de refend. 23, chapelet.
• I : Entrelacs double avec culots taillés sur une frise bombée. – 24, entrelacs – 25, culot.
• K : Cavet avec filet et baguette, sur lesquels sont taillés des feuilles d’eau et un chapelet à perle. – 26, feuille d’eau. – 27, perle.
• L : Quart de rond sur lequel sont taillés des feuilles de refend simples. – 28, feuilles.
• M : Quart de rond sur lequel sont taillés des goudrons ou canaux. 29, goudron. 30, feuille d’angle.
• N : Rosace.
Le bois :
Généralités
Le bois est une matière organique. Parmi ces principaux constituants organiques, nous pouvons citer la cellulose environ 50% et la lignine environ 20%. Le bois est la matière ligneuse et compacte qui compose les branches, le tronc et les racines d’un arbre. Chimiquement le bois se compose presque toujours de 50% de carbone, 42% d’oxygène, 6%d’hydrogène, 1%d’azote et 1% d’éléments divers. Le bois a des qualités et des défauts dont il faut tenir compte dans le façonnage et surtout dans l’assemblage, même des plus petits objets.
Classification des bois et de leurs usinages
Les pièces de bois massives sont des pièces résultant d’opérations d’usinage sur du bois provenant directement du sciage de l’arbre.
Plusieurs critères de classification possible : – bois indigènes ou bois d’importation – au sein de chacune de ces catégories : bois de feuillus ou bois de résineux – parmi les essences de feuillus indigènes :
– Les bois très légers (densité 0,4 à 0,5) : le peuplier, le saule, le tilleul,
– Les bois légers (densité 0,5 à 0,65) : l’aulne, le bouleau et le tremble,
– Les bois demi-lourds(densité 0,65 à 0,8) : le charme, le châtaignier, le chêne, l’érable, le frêne, le hêtre, le merisier, le noyer, l’orme, le platane, le poirier,
– Les bois lourds (densité 0,8 à 0,95) : le buis, le chêne vert, le cornouiller, le sorbier,…
– parmi les résineux indigènes : les pins, cyprès, épicéas, sapins, mélèzes, cèdres (classement par ordre de densité croissante).
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES
1. Définition de la toupie
2. Les différents types de toupie
2.1 Machine toupie verticale
2.2. Machine toupie inclinable
2.3 Machine toupie horizontale portative
3. Les moulure
3.1. Classement des moulures selon leur profile
3.1.1. Moulures planes
3.1.2. Moulures courbes
3.1.3. Ornements
4. Les bois
4.1. Généralités
4.2. Classification et usinage du bois.
4.3. Autres formes de bois
CHAPITRE II : CONCEPTION DE LA TOUPIE
1. Etude théorique à connaitre
1.1. Les roulements rigides à bille
1.1.1. Montage du roulement
1.1.2. Calcul des charges
1.2. Les engrenages
1.2.1. Classification des engrenages
1.2.2. Roue cylindrique
1.2.3. Roues coniques
1.2.4. Système roue et vis sans fin
2. Conception de la toupie
2.1. Idée
2.2. Fonctionnement
2.3. Hypothèses
3. Dimensionnement au niveau des poulies et moteur
3.1 Choix du moteur
3.2. Calcul des diamètres de la poulie réceptrice et motrice
3.3. Calcul de la vitesse angulaire de rotation
3.4. Calcul des puissances
3.5. La longueur théorique de la courroie
3.5.1. Calcul de l’entraxe (E)
3.5.2. Calcul de la largeur de la courroie
3.5.3 Rapport de transmission
4. dimensionnement au niveau de la glissière
4.1. Calcul de la force de torsion au niveau de l’engrenage
4.2. Calcul de la taille de la denture.
5. Dimensionnement au niveau de l’arbre porte-outil
5.1. La contrainte admissible
5.2. Moment de torsion
5.3. Dimension de la clavette
5.4. Durée de vie du roulement
6. Choix et calcul des cadres et supports de la table
CHAPITRE III : REALISATION DE LA TOUPIE
1. Les pièces utilisées : dessin d’ensemble, dessins de sous-ensemble, dessins de définition, coupes
2. Analyse de fabrication
3. Coût total de fabrication
4. Présentation de la toupie réalisée
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE