LE SYMBOLISME DANS L’ACTIVITÉ POTIÉRE EN MILIEU SEERER SEX DU JOOBAS

LE SYMBOLISME DANS L’ACTIVITÉ POTIÉRE EN MILIEU SEERER SEX DU JOOBAS

L’univers mental des potières dans la préparation des ateliers, des sites de cuisson et de stockage 

Croyances magico religieuses dans l’édification et la fonctionnalité des at eliers Sex de poterie dans le Joobas Très généralement, l’atelier n’est pas un local aménagé avec un mobilier diversifié et au complet. La potière transforme, au gré de ses humeurs ou de ses occupations du moment, l’auvent de sa ch ambre presque dans la majorité des villages visités, des cases, ou de la cuisine en lieu de travail. Il peut aussi être un abri de fortune sommairement fait sans aucune considération d’esthétique ou de confort appelé « mbaar ou bar ». L’arbre dans la cour de la concession ou bien une case servant le plus souvent d’endroit de palabre ou de repos ou encore de lieu de jeu de toute nature sont transformés en des ateliers occasionnels. Il n’a pas de symbolisme lié à l ’arbre. Mais, les seerer ne plantent pas de « daqqar » ou de « bintañe » dans les concessions. Ils seraient des abris de djinns. Les arbres les plus rencontrés sont le « niim », le baobab. L’atelier est un endroit privilégié pour percer le domaine ésotérique des rites. Ils désigneraient « aussi bien les cérémonies liées à des croyances, se rattachant au s urnaturel que les simples habitudes sociales, les us et les coutumes »1 . Ils sont ainsi caractérisés par leur diversité qui varie dans le temps et l’espace. Ils participent au renforcement de la conception d’ensemble unitaire de l’homme par rapport à son milieu dont il est un élément. L’être humain dans l’imaginaire Sex est « un vide, un manque, un creux. Ce vide doit être rempli par le rituel »2 . Ces rites renforcent les éléments constitutifs de la nature y compris l’atelier. En effet, il n’est pas non plus bâti avec des matériaux de construction modernes. Dans la quasi majorité des ateliers, les matériaux de construction sont issus de la récupération des articles aussi divers que les vieux tôles en zinc, les tissus usés, les ustensiles de cuisine abandonnés. Les ateliers qui présentent le plus de confort et de commodité sont entourés de paille ou tiges de céréales tissées (photo n°3, p.397) aux toits coniques faits à partir de feuilles de rôniers. D’autres sont entourés de mur en banco. Ces ateliers renferment des tabous qui ont façonné l’attitude et le comportement quotidien du Seerer et surtout sa mentalité3 . Il ne peut 1. J.Cazeneuve-1971: Sociologie du rite, Paris, PUF, p.33. 2. I. Ciss-2012: Op, Cit, p.191. 3. L.S.Senghor : Extrait d’interview de la R.F.I de 1976. – 71 – pas se singulariser au sein de ces croyances qui participent au renforcement de sa personnalité dans le cadre global de la nature dont il n’est qu’un élément. Car chez les Sex généralement « le choix de certaines matières et leur aire d’extension reposent sur des conceptions traditionnelles, religieuses et sur des liens mystiques entre l’homme et la nature ». L’atelier n’est pas non plus un site étranger à cette philosophie. Il est rempli de symboles. Par ailleurs, son édification n’est pas un acte mécanique et anodin dénudé de tout un e nsemble de croyances. Elle respecte des règles et des obligations que le profane ignore ou qui ne perçoit que les aspects présentant des connotations de rentabilité économique. Il n’est pas non plus au dehors de la concession familiale qui regroupe plusieurs familles nucléaires acceptant l’autorité du plus âgé, « cat kol » dans l’ensemble du groupe familial élargi ou dans d’autres cas de celui qui est choisi en fonction des critères de disponibilité, de courage et d’équité par le groupe restreint formé des adultes. L’atelier ne se trouve pas non plus dans la brousse, « jaat » loin des habitations. La brousse est une possession des autres forces de la nature. Dans leur histoire, aucune potière ne se souvient avoir entendu ou vu un atelier dans la brousse. Le travail de la terre cuite exige de la discrétion. S’isoler dans la brousse serait synonyme d’offense aux forces de la nature qui après vous avoir offert la matière première et autres secrets pour réussir la profession potière méritent plus d’égard et de considération. Les forces les plus féroces contre les humains résideraient dans la brousse. Il n’est pas non plus à l’entrée principale ou même secondaire de la concession. Il se situe à l’abri de préférence dans l’arrière cour. Les va et vient des étrangers dérangent la potière dans sa concentration. Les r egards indiscrets et maléfiques, « ŋidal tin faxe », des étrangers, « kenar » et des passants nuiraient à la réussite de la potière. La discrétion est un élément central de l’activité potière. Les potières n’aiment pas le curieux et le bavard, « may ne el ». La parole est très négativement chargée. Alors, elles s’isolent pour éviter les commentaires discourtois et malheureux. « Cet isolement relatif serait une condition essentielle pour éloigner les esprits maléfiques et garantir la réussite »2 . Ces forces invisibles sont partout présentes et seraient jalouses de la potière qui a su dompter les éléments que sont : eau, feu, air, argile. Le surnaturel, les forces de la nature, les êtres invisibles sont capables de donner au monde réel et vivant sa logique et sa cohérence. Les êtres invisibles sont multiples : « Cini, kuus, sorciers, âmes réprouvées, les mauvais esprits, le serpent téléguidé » 1 . Le djinn occupe la quatrième place dans l’ordre des forces invisibles d’après la croyance populaire Sex après « Roog », « Hamat » et « pangool ». Les yeux et la langue sont des organes très chargés et très craints dans la croyance populaire. Elles sont promptes à accuser l’autre pour avoir été indiscret. Alors, « si le bon Dieu n’est pas la cause des malheurs qu’on subit à qui d’autre s’en prendre sinon à l’autre »2 . L’étranger est toujours pointé du doi gt. Le silence « ъut » et la discrétion sont valorisés. Elle cherche un bouc émissaire pour se dédouaner. Pourtant, malgré cette apparence simpliste et banale, l’atelier de la potière Seerer Sex cache tout un ensemble de réalités religieuses et culturelles. Le terme atelier n’a pas le même vocable ou signification qu’une entreprise moderne au sens occidental du terme avec toute la conception économique et capitaliste du mot. S ous cet angle nous perdrons toutes les croyances, tout le symbolisme qui l’accompagnent au sens large que la potière lui donne. Il est un élément parmi tant d’autres dans l’ensemble de l’activité potière. Il n’est pas sans relation avec ses d ifférentes composantes. Donc, ils forment un e nsemble uni malgré l’apparence d’éloignement qu’ils reflètent. L’atelier est aussi un élément de la maison ou de la concession familiale. Il est rattaché à el les et mieux il est en leur sein. Il remplit généralement d’autres usages que ceux purement professionnels : couchage, cuisine, débarras. C’est pour montrer toute la complexité de la compréhension et de la maîtrise du terme atelier en milieu potier Sex. L’atelier a un pouvoir de protection et de gardien pour sécuriser la profession potière mais aussi les matériaux nécessaires pour la confection des articles en terre cuite. Par ailleurs, s’y cohabitent le culturel, le cultuel, l’économique et le social. Bref, il est très illustratif pour comprendre la société Sex. Car les sociétés «humaines forment des ensembles cohérents dont les parties assemblées en structures ou en systèmes sont solidaires les uns des autres. Toute composante du système n’a de sens que par rapport au système tout entier »3 . Il est une partie intégrale du domaine familial. Il peut ne pas être non plus une propriété privée 1. I. L. Thiaw-1991 : « La religiosité des Sereer avant et pendant leur islamisation », in Ethiopiques, n°54, revue semestrielle de culture négro-africaine, Nouvelle Série, Volume 7, 2ém Semestre 1991, p.3. 2. D. Yonnet -1993 : Le diable et l’exorcisme, Paris, Edition Ouest-France, p.180. 3. A.Gallay-1991: Op, Cit, p.10. – 73 – exclusive de la potière. Elle le partage avec les autres membres de la concession. Son orientation, le matériel de construction, le moment de l’édification, le début de l’occupation, obéissent à des considérations religieuses et rituelles. Le religieux, l’économique, le culturel ne sont pas antinomiques. Au contraire, ils se renforcent les uns les autres. Les potières ne sont pas dans le débat puéril des marxistes au sujet de la prééminence de l’économique sur les autres secteurs de la vie qui n’est pas que seulement économique. Elles l’ont ainsi comprise. Les systèmes sont ouverts sur l’environnement pour mieux le dompter. En milieu Sex du Joobas, les quatre points cardinaux ont leur signification et leur importance dans le choix de l’atelier ou de la chambre et de la nouvelle demeure. Ils sont affectés chacun « d’une valeur symbolique qui renvoie à des réalités »1 magico-religieuses. Le Nord et le Sud ne possèdent pas les mêmes charges symboliques. Il en est de même de l’Ouest et de l’Est. La tradition par expérience a montré les atouts et les limites de chacune de ces directions. A Ngollar, tous les ateliers se situent à l’Ouest, « mudam » des concessions familiales, sauf deux ateliers dont ceux de Fatou Diouf et de Mbéne Diouf pour des raisons d’indisponibilité d’espace. L’Ouest par opposition à l ’Est permet de faire face au soleil « njecc » et d’éviter les coups de vents et à la pluie de pénétrer dans les ateliers. En observant bien la potière, on se rend compte que toute son activité est traversée et repose sur le concept religieux. Ainsi si le terme religiosité « exprime la dévotion ou l’attachement à une religion précise, il s’applique »  aux potières Sex qui respectent les croyances traditionnelles. Elles donnent des explications techniques et rationnelles acquises par expérience pour justifier la position occidentale des ateliers. La lumière vient par l’Est. Il donne aussi vie à la terre contrairement à l’Ouest qui a une charge maléfique. Les exceptions constatées dans cette croyance sont dues à un problème d’espace pour ces potières. Malgré cette violation de la croyance, elles reconnaissent la valeur et la pertinence du choix de la position occidentale des ateliers. Elles sont jugées par la répétition des ennuis qui ont pour noms : obscurité, humidité, casse. La confirmation nous vient de D. Samb qui soutient qu’« au Sud s e trouvent les forêts noires et denses, mystérieuses et inconnues d’où proviennent tous les dangers »3 . Dans leur pratique de tous les jours, les Sex intègrent cette croyance de peur des conséquences encourues. En milieu Sex, les vents de direction Nord « ъem ro » et de celle Sud « saxol » sont dangereux. Ils seraient maléfiques. Elles soutiennent aussi que les plus nocifs sont ceux accompagnés de tourbillon, « saxiir ». Ils sont le signe qu’une force maléfique qui se déplace. Elle cause de nombreux dégâts dans son périmètre de déplacement. Par conséquent cette force nuisible exploite l’occasion offerte par les portes ou autres fenêtres qui font face au Nord ou au Sud pour pénétrer dans la case ou dans l’atelier et détruire ou ralentir le travail de dur labeur. La profession potière serait une cible préférée de ces forces maléfiques pour avoir osé les concurrencer. Donc, il faut saboter son travail pour que la potière reconnaisse sa faiblesse et sa vulnérabilité face à leur puissance de nuisance. Les meilleures ouvertures se s ituent vers le Nord-est ou le Sud-est. D’autres préfèrent le Sud-ouest ou le Sud-est. Ainsi, elle recourt au service de marabout pour un meilleur choix. Elle ne doit pas empiéter sur le domaine des autres éléments de la nature par le respect des limites de chacun. Dans leurs choix, entrent en considération la direction des vents, la pénétration des rayons solaires, la position de la porte de la concession. Chacun de ces aspects participe à l’équilibre des forces. Le déséquilibre est un facteur de désordre et de catastrophes, « musiba ». Donc, ils interrogent les données de la météo et de l’environnement. Elles sont renforcées par la technique. Alors, l’édifice sommaire soit-il, sera indemne. Il défie ainsi les intempéries, et le temps. Il y a u ne complémentarité des connaissances environnementales, techniques et culturelles pour édifier un atelier répondant à leur conception de la nature qui est un ensemble homogène et équilibré. Ils communiquent en images symboliques codées, en correspondances1 . Chaque signe est un message au cours de l’édification : tourbillon, pluie, blessure. Certains sont chargés négativement (annonce de décès, blessure). Par contre d’autres sont positifs, « kogiyam » : naissance, pluie. A Thiallé et à Pout Dagné, le matin du lundi ou du jeudi est réservé pour édifier une case. Il est lié au repos dans les traveaux champêtres qui libère des bras. Le jeudi, ce se rait pour bénéficier de sa ch arge positive par rapport à sa position de milieu de semaine. Il n’est ni maléfique ni sacré. Il symbolise le juste milieu selon nos sources. Cependant, le travail du lundi ne fait pas l’unanimité. Pour certains, l’atelier ou la case ne peuvent être édifiés un lundi qui serait très chargé dans l’imaginaire des Seerer. Non pas qu’il est maléfique mais parce qu’il est sacré. Violer cette sacralité du lundi exposerait la potière Sex à des représailles conduites par les esprits ancestraux. Il ne connaitrait pas de succès. Les articles issus de cet atelier seraient peu appréciés par la clientèle. La sanction pourrait se r épandre dans la communauté villageoise qui était sans réaction devant cette violation des règles coutumières. Pour édifier un atelier, il est courant de recourir au service d’un voyant pour le choix du meilleur emplacement. Chaque acte se réfère à un registre religieux pour choisir le meilleur moment, le meilleur site, le meilleur compagnon. Les artisanes de tous les corps de métiers consultent le devin1 . Il est très présent dansle vécu des Sex. Pour maîtriser la nature, il a recourt à « des procédés a-religieux (divination), para-religieux (magie) voire anti-religieux (sorcellerie) ». Il interroge les signaux naturels pour lire le message codé. La divination « fonctionne ainsi comme une véritable sémiologie, une science générale de signe ». Contrairement à la magie, la sorcellerie traduit une crainte, un malaise social. Les potières ont recours à des pratiques magiques lors de l’édification de l’atelier. A Ngollar le choix du site est accompagné par un ensemble de rites que l’étranger ne peut percer pour comprendre leurs valeurs utilitaires et culturelles. Par un r êve (D .Samb :2004.82), la propriétaire peut recevoir une orientation dans le choix du s ite. Car un mauvais choix peut être source de menace parce que convoité par un « rab », un génie. Il existe une réelle relation entre le visible et l’invisible. Chacun doit respecter les limites de son conjoint pour éviter les heurts. En empiètant dans le périmétre des esprits invisibles, les humains subissent leur représaille. Elles peuvent demander au marabout de faire l’« istikhar » dans le but d’avoir un atelier à succès et à l’abri de tout problème. Cette voyance islamique magique est faite par un marabout après des prières surérogatoires. La nuit est le moment choisi pour sa pratique. Aucun e nos interlocuteurs ne reconnait pouvoir faire l’« istikhar » le jour. Ils impuissants de lire les messages. Le jour de son édification, il formule des prières pour conjurer le mauvais sort et démêlent « les inextricables imbrications »4 Elles sont gestuelles et ou verbales adressées à « Roog » ou aux êtres invisibles dans le dessein de leur rendre grâce ou de les appeler à l’aide. Les prières sont constantes. Par ailleurs, les incantations sont intraduisibles.

Table des matières

Première partie : Identification et localisation des Sex du Joobas et des ateliers de Potières
Chapitre n°1 : Le cadre social et historique des Seerer Sex du Joobas
1. Origine des Seerer Sex du Joobas
2. Joobas : Personnage ou mythe unificateur
3. Authenticité et emprunts : le Sex une langue en sursis dans le Joobas
Chapitre n° 2 : Présentation administrative et géographique des ateliers des potières
1. Cadre administratif et géographique des village
2. Typologie du sol et de la végétation
3. Nature du climat
4. Activités économiques dans le Joobas
4.1 :L’agriculture et l’élevage
4.2 : L’Artisanat
4.3 : La foresterie
4.4 : Les ressources minières
4. 5 : Le commerce
4.6 : Le transport
4.7 : La cueillette
Chapitre 2 : La place des griottes-potières dans la société Sérère Sex du Joobas
1. Régulatrice sociale
2. Une classe victime de préjugés sociaux
Deuxième partie: Pratiques rituelles et tradition céramique Sex dans le Joobas
Chapitre n° 1 : L’univers mental des potières dans la préparation des ateliers, des sites de cuisson et de stockage
1. Croyances magico religieuses dans l’édification et la fonctionnalité des ateliers Sex de poterie dans le Joobas
2. Le site de cuisson : Importance des rites dans son choix
3. Le magasin de stockage: Le poids des croyances dans son choix
Chapitre n° 2 Mode de sélection des potières Sex dans le Joobas
1. L’âge : Atouts et limites dans l’activité potière
2. La situation matrimoniale: un critère de sélection
3. La patronymie en milieu potier Seerer Sex du Joobas
4. La gauchère dans la poterie : le poids de la tradition
5 : La jumelle potière Sex: une denrée rare et recherchée dans la profession potière Sex du Joobas
6. L’index : un doigt symbolique dans l’activité potière
7. Le genre dans la poterie en milieu Sex: entre exclusion et tolérance
Chapitre n° 3 : Les modes d’acquisition et de transmission des savoir et savoir-faire
1. Le rituel lié à l’héritage maternel
2. Apprentissages : sacralité et tolérances
3. Alliance avec le génie dans les apprentissages
Troisième partie : Travail technique et croyances rituelles
Chapitre n° 1 : Obligations et Interdits dans la recherche et la préparation de la matière première
1. Le choix du site d’extraction et du prélèvement d’argile dans le Joobas : Entre obligations et interdits
2. Croyances rituelles dans la préparation de la pâte160
3. Les interdits et rites relatifs aux emplois du matériel de fabrique
3.1. Le mortier, « fok » et le pilon, « kun » ou bien « a un »
3.2. Le couteau, « njapil »
3.3. La calebasse, « kocc »
3.4. Les brins de balai
3.5. L’ « olir », morceau de tissu
3.6. L’ « obek », estéque
3.7. Les tôles
3.8. L’ «año ol », pointe en fer
3.9. Le peigne
3.10. Le banc
3.11. L’ « oyul rol », bâton pointu pour poinçonnage
3.12. Le sachet en plastique
3.13. Le tamis ou « ceel »
3.14. Le combustible
3.15. Le « nduril » ou le van
3.16. La bassine ou « paan »
3.17. Le bol
3.18. L’« ussagor», bâton de nivellement par cou
3.19. L’ « oñiir » tresse de feuilles de rônier
3.20. Le « tapiir», bois plat troué avec figures géométrique
3.21. Le «wessor », bâton de nivellement par grattage
3.22. Le « ndol », la peau tannée
3.23. La houe ou la pelle ou la pioche « Jax »
3.24. Le support en calebasse
3.25 : Le sac de riz recyclé
3. 26 : Le « ga ñaf ole dibta », bâtonnet de tige de mil pour poinçonnage
2.27 : Le « biil »ou pierre noire
Chapitre n° 2 : Le façonnage : forte présence de rites et d’obligations
1. Prières et rites dans le façonnage en milieu Seerer Sex du Joobas
2. Prières et interdits lors du raclage et du grattage-lissage
3. Le séchage : une étape transitoire encadrée par la tradition
4. Le polissage : entre l’obligatoire et le facultatif
5. La cuisson : une obligation crainte
6. Décoration : signification et valeurs symboliques des motifs décoratifs
6.1 : L’engobage
6.2 : Les motifs en forme « V » ou « U »
6.3 : Personnes stylisées
6. 4 : Le mortier et le pilon
6.5 : Une calebasse
6. 5 : Le « burgal »
6. 6 : La végétation
6. 7 : La faune
6.8 : Les courbes géométriques
6.9 : Les décors anthropo-zoomorphiques
6.10 : Le décor étoilé
6.11. Absence de décor
6. 12 La peinture
Chapitre n° 3 : Place des rites et prières dans le stockage et la distribution des Poteries249
1. Le stockage des pots en poterie: entre satisfaction et peur
2. La distribution des poteries: signification dans les villages Seerer Sex du Joobas
3. Prières et rites dans le commerce des objets en terre cuite
Conclusion
Quatrième partie : Analyse des céramiques de surface
Chapitre 1 : Présentation des sites et définition de la méthode de travail
1. présentation et description des sites de récoltes de tessons de poterie
2. Approche méthodologique de la récolte des tessons de poterie
3. Difficultés rencontrées lors du ramassage des tessons et solutions
4. Exploitation du matériel céramique
Chapitre 2 : La technologie céramique des sites
I. L’argile
I.1 : La texture des pâtes
I.2 : Couleur de la pâte
1.3 : Atmosphère de cuisson
II Analyse des types de dégraissants à travers les sites de Joobas
II.1 : Les dégraissants simples.
II.2 : Les dégraissants mixtes
Chapitre 3 : La typologie des collections trouvées dans les sites
I.1 : Caractéristique des bord
I.1.2. Les lèvres
II. Typologies des tessons de parois
III. Les types de décors
III.1.1 : les décors simples
III.2.1 : les décors multiples doubles
III.1.1.2 : les décors multiples triples
Cinquième partie : Les impacts du symbolisme dans la collection éclairés par le présent
Chapitre I : Relation entre morphologie et symbolisme : l’ethnographie éclaire l’archéologie
I. Classification morphologique et tailles des poteries de la collection
II. Résultats d’enquêtes sur la destination des récipients identiques dans le Joobas
III. Interprétation symbolique de leur façonnage et usage dans le Joobas
IV : Evolution morphologique et de taille : depuis la traite des esclaves jusqu’aux années 2000
Chapitre 2 : Les décors : un domaine codifié ?
I. Le symbolisme dans les décors
II. Continuité ou rupture dans les décors
Conclusion générale
Résumé de la thèse
Annexe
Personnes interviewées
Questionnaires
Glossaire
Cartes
Planches
Table des tableaux
Photos illustratives
Bibliographie

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