ELECTRIFICATION PAR PANNEAU PHOTOVOLTAÏQUE
DEVELOPPEMENT DURABLE
1968 : La création du Club de Rome, qui regroupe une poignée d’hommes occupant des postes relativement importants dans leur pays respectifs et qui souhaitent que la recherche s’empare du problème de l’évolution du monde pris dans sa globalité, tente de cerner les limites de la croissance. 1972 : Le Club de Rome publie un rapport rédigé à sa demande par une équipe de chercheurs du « Massachusetts Instut of Technology ». Ce rapport donne le résultat de simulation informatique sur l’évolution de la population humaine en fonction de l’exploitation des ressources naturelles. Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera, au cours du XXIé siècle, une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l’appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques. 1972 : Une conférence des Nations Unies sur l’environnement humain expose notamment l’éco développement, les interactions entre écologie et économie, les développements du sud et du nord. 1987, une définition du développement durable est donnée dans le rapport Brundtland. 1992 : Le sommet de Rio se consacre sur le thème Développement durable et ce concept passe dans le grand public. Les catastrophes industrielles de ces 30 dernières années (Tchernobyl, sevesso, Bhopal, Exxon Valdez, etc. …) ont interpellé l’opinion publique et les associations telles que greenpeace. E.S.P.A licence pro génie industriel RAZAFINARIVO / Electrification Manandona 2007 15 2002 : Sommet de Johannesburg en septembre, plus de 100 chefs d’état, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouverneurs et d’ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité.
Les enjeux
Partant du constat que la prospérité des pays développés est basée sur l’utilisation intensive des ressources naturelles, utilisation à l’origine de la pollution, voire de la destruction de nombreux écosystèmes. Il est à craindre que le souhait d’évolution des pays sous développés vers un état de prospérité similaire, édifiée sur des principes équivalents, implique une dégradation encore plus importante de la biosphère. Comme il n’est, évidemment, pas question d’empêcher la population des pays pauvres d’atteindre le niveau de confort des pays développés, l’idée de développement durable est de définir des schémas qui limiteraient l’impact du développement sur l’environnement dont ses domaines d’actions sont étroitement liés les uns aux autres : L’environnement et sa préservation. La conservation des ressources naturelles et la bonne gestion du territoire. Le maintien, la bonne gestion et l’accroissement du capital physique. La préservation du patrimoine archéologique, historique et culturel. La réduction de la pauvreté par l’intégration des couches défavorisées et marginalisées de la population dans le processus de développement économique.
Les objectifs du développement durable
La définition classique du développement durable provient du rapport Brundtland : « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures, de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoin », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la Plus grande priorité ; et l’idée des limitations, que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement, à répondre aux besoins actuels et à venir ». Le rapport de la commission mondiale sur l’environnement et le développement insiste sur la nécessité de protéger la diversité et les gènes des espèces et de l’ensemble des écosystèmes naturels terrestres et aquatiques et ce, notamment, par des mesures de protection de la qualité de l’environnement, par la restauration, l’aménagement et le maintient des habitats essentiels aux espèces ainsi que par une gestion durable de l’utilisation des populations animales et végétales exploitées. Dans ce contexte, Madagascar est le plus avancé par rapport aux autres pays en réalisant le programme environnemental PE1 (1991 à 1995), PE2 (1996 à 2000), et PE3 (2001 à 2006). En bref, le but des actions est : d’augmenter le bien être de la génération actuelle et son niveau de vie mais aussi de préserver et d’augmenter le patrimoine à léguer aux prochaines générations.
Les énergies renouvelables face au développement durable
Le développement d’un pays impose une plus grande disponibilité d’énergie pour irriguer des secteurs productifs (agriculture, artisanat, industrie, habitat, …). Mais la principale source d’énergie la plus utilisée actuelle est soit destructrice de l’environnement, soit en train de disparaître comme le combustible fossile. Dans la plupart des pays en voie de développement, non producteurs de pétrole, comme Madagascar, le pétrole est une ressource totalement importée et qui occupe une place importante dans le transport, dans l’électrification des centres isolés. Les centrales thermiques représentent 60% de puissance du parc électrique de la JIRAMA. Ces centrales thermiques fonctionnent avec des combustibles fossiles. L’augmentation du prix de ces combustibles est l’une des causes de la crise de la société nationale JIRAMA actuelle. Par conséquent, il faut exploiter les énergies renouvelables qui conduisent à la mise en œuvre de développement durable à l’échelle nationale et même à l’échelle internationale car nous avons déjà vu que les énergies renouvelables (soleil, vent, eau, biomasse) sont présentes partout et sont non polluantes. Elles sont inépuisables grâce aux cycles naturels. Pour le moment, l’utilisation des combustibles fossiles est inévitable dans certains secteurs. Nous sommes donc obligés d’exploiter rationnellement ces combustibles fossiles. C’est pourquoi, nous allons parler de la maîtrise de l’énergie dans le chapitre suivant.
Chapitre 1 ENERGIE RENOUVELABLE |