CONTROLE LITHOSTRUCTURAL DE LA
MINERALISATION AURIFERE DE MORILA
La minéralisation
Observation macroscopique
Les minéralisations sulfureuses observées dans les carottes et lors la cartographie de la carrière sont par ordre d’abondance l’arsénopyrite, la pyrrhotite, la chalcopyrite et la pyrite. Cette minéralisation se présente sous forme disséminée dans la masse de la roche déformée (micaschiste …) ou à l’intérieur de petites fissures qui peuvent être soit parallèles soit obliques à la schistosité, parfois dans les veinules à quartz et feldspath. L’or visible est très commun à Morila, il est rarement observé en inclusion dans le réseau de l’arsénopyrite.
Observation en lumière transmise
L’observation de lames minces de roches échantillonnées dans le gisement de Morila a montré que la minéralisation représentée par les minéraux opaques est surtout abondante dans les micaschistes dans une moindre mesure dans les métagrauwackes et rare dans les cornéennes. Ces minéraux opaques automorphes ou xenomorphes sont de taille variable avec une moyenne de 100u pour les plus petits grains et de 300microns pour les gros grains. Elles se présentent souvent dans les lits de biotite orientée et ou allongée dans le même sens que la déformation ou sécante à cette direction ( photos L M et N, planche VII ).
Observation en lumière refléchie
L’observation en lumière refléchie de quelques sections polies taillées dans des roches minéralisées a montré que la minéralisation en or est généralement associée à une altération feldspathique (albite) et siliceuse et en présence de minéralisation d’arsénopyrite sous une forme plus grossière. Elle se présente sous forme de grains individuels autour de deux générations de cristaux d’arsénopyrite (PhotoY, planche VI), quelquefois coincés entre les cristaux de quartz ou dans les lits riches en biotite ( Photo T, planche VI ) . Les microfractures dans la roche constituent aussi des zones de faiblesse dans lesquelles se déposent la minéralisation en or et en sulfure ( Photo Z, plancheVI ). La morphologie des grains d’or a été étudiée en utilisant entre autre la microscopie électronique à Balayage ( BOER R, 1998 ). D’après cette étude, les échantillons oxydés ont 2 la plus haute proportion modale de grains d’or. Du point de vue de la structure, l’or dans les échantillons de concentré non oxydé est poreux par rapport aux échantillons oxydés.
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