L’écosystème type maquis
Il est possible de distinguer plusieurs types de maquis, d’une part en fonction de la composition floristique, d’autre part en se référant à la taille des arbustes.
Les différents types de maquis selon les étages climatiques méditerranéens sont : Les maquis de l’étage thermo-méditerranéen : ce sont des maquis essentiellement littoraux se développant à des altitudes dépassant 200m et des températures de 16°c.
les maquis de l’étage méso-méditerranéen : se développent entre 200 et 900m, à des températures moyennes plus froides comprises entre 13 et 15°c.
les maquis de l’étage supra-méditerranéen : ils se développent a partir de 600m et jusqu’à 1400m d’altitude ; il s’agit souvent des maquis a bruyère et les espèces méditerranéennes y sont rares.
Géologie et caractéristiques physico-chimiques des dunes
Les dépôts du matelas dunaire sont le produit principales de l’érosion intense des massifs argilo gréseux numidiens et gneissiques charries vers la mer, dégradés en sable, puis ramenés a l’intérieur par le vent. Les niveaux d’argiles, provenant du massif numidien, s’intercalent dans les niveaux sableux. La délapidification progressive des grés numidiens et des formations métamorphiques a donc donnée des sables qui a l’état pure renfermes 80 à 90% de silice.
C’est ce qui dégage de la carte géologique et structurale établit par J.M. Vila (1978) qui montre un lambeau du socle de l’Edough au Nord de Bouteldja. Le sable est donc siliceux, fin et renferme une quantité plus ou moins forte d’argile. Il devient très argileux au pied de la chaine numidienne. La présence de fer oxydé donne au sable sa coloration rouge, brune ou jaune (source de Bouglès). Les travaux réalisés dans la région (Khérici, 1985 ; Ramdani, 1996 ; Hani, 2003) permettent de distinguer :
Des sables blancs ou jaune claire généralement perméables situés au centre du massif dunaire ; Des sables dont les grains sont enrobés d’une fine pellicule d’argile et de ce fait moins perméable que les bancs localisés surtout en bordures des reliefs gréseux ; Des sables rouges, localisés à l’Ouest et au Sud Ouest, plus perméables que les précédentes ; Des vases sablo-limoneuse déposées au fond des marigots « Nechaas » de couleur noir en relation avec la décomposition des végétaux.
Les analyses granulométriques effectuées à différents points du massif dunaire (en surface et en profondeur) ont bien confirmé que ces sables sont homogènes et d’origine éolienne (bien superposables à la courbe standard des dépôts éoliens).
La tectonique
En ce qui concerne la tectonique de la région, elle s’avère très variée et caractérisée par des phases anti-quaternaires dont les formes résultantes sont en générale des horsts et grabens ainsi que d’autres formes tels que les plis allongés et les anticlinaux des massifs numidiens. La majorité de ces plis ont une orientation générale Sud – Ouest et Nord – Est.
La région d’étude n’a pas connu une néotectonique aussi importante, les conséquences de cette néotectonique sont les suivants :
Une altitude modeste presque toujours inférieure à 1000 m ; De plaines larges dans lesquelles les dépôts fins sont venus s’accumuler derrière les cordons dunaires ; Une érosion faible et de ce fait c’est la nappe des grés numidiens qui affleure partout ; Une variété lithologique moins grande qu’à l’Ouest ; La mise en place des dépôts dunaires s’est produite en différentes phases.
Inventaire des points d’eau
La nappe est captée par les puits, les sources, et par les forages. Les sources : On remarque que dans la région d’étude, les sources (source Bougles, Diteri, Bourdim et source espagnole) sont visiblement concentrées à l’Est prés des massifs gréseux et des dépressions sableuses et sont liées à la présence d’un massif nu ou couvert par les sables dunaires.
Les puits : Presque dans toute la région le captage de la nappe superficielle se fait par les puits, surtout aux niveaux des agglomérations rurales éparses pour leurs besoins quotidiens. Il existe plus de 200 puits (source APC Berrihane).
Les forages : Un très grand nombre de forages de différentes profondeurs ont été réalisés dans le massif dunaire durant ces dernières années. Malheureusement, ces forages sont groupés dans la zone de Bouglés, Bourdim et El-Haraba, et peu d’entre eux atteignent le substratum de la nappe.
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : GENERALITES SUR LA REGION D’ETUDE
I.1- La situation géographique
I.2-Géomorphologie
I.2.1- Le complexe alluvial de la vallée de l’oued El Kébir
I.2.2- Les marécages et les lacs
I.2.3- Les oueds
I.2.4- Les montagnes
I.2.5- Les collines
I.3- Le couvert végétal
I.4- Contexte biologique
I.4.1- L’écosystème forestier
I.4.2- L’écosystème type maquis
I.4.3- La faune
I.5- Contexte socio-économique
I.5.1-Généralité
I.5.2-Agriculture
I.5.3-Industrie
Chapitre II : LA GEOLOGIE DU MASSIF DUNAIRE DE BOUTELDJA
II. 1- Introduction
II. 2- Stratigraphie
II.2.1- Les formations du secondaire
II.2.1.1 Crétacé supérieur (Sénonien)
II.2.2- Les formations du Tertiaire
II.2.3- Quaternaire
II.2.3.1- Quaternaire ancien
II.2.3.2- Quaternaire moyen
II.2.3.3- Quaternaire récent
II. 3 – Géologie et caractéristiques physico-chimiques des dunes
II. 4 – Cadre structurale
II. 5 – Paléogéographie
II. 6 – La tectonique
Conclusion
Chapitre III : HYDROCLIMATOLOGIE
III.1- Introduction
III.2- Caractéristiques climatiques
III.2.1-Les précipitations
III.2.1.1- Analyse de la qualité des données collectées
III.2.1.1.1- Test d’indépendance: « le test du signe »
III.2.1.1.2- Test d’homogénéité
III.2.1.1.3- Tests de détection des données atypiques
III.2.1.2- Précipitations moyennes mensuelles
III.2.1.3- Précipitations moyennes annuelles (PMA)
III.2.1.4 – Variabilités des précipitations
III.2.1.5 – Caractéristiques climatiques d’aridité
III.2.1.6 – Coefficient pluviométrique (H)
III.2.1.7 – Examen de la normalité des précipitations
III.2.1.8 – Calcul de la lame d’eau moyenne précipitée
III.2.2 – La température
III.2.2.1 – Les températures moyennes mensuelles
III.2.2.2 – Courbe pluvio – thermique
III.2.3 – L’humidité relative de l’aire: (Station des Salines)
III.2.4 – Le vent
III.3 – Bilan hydrologique
III.3.1 – Evapotranspiration
III.3.1.1 – Méthode de Thornthwaite
III.3.1.1.1 – Interprétation du bilan de Thornthwaite
III.3.1.2- Formule de Turc
III.3.2 – Le ruissellement
III.3.3- L’infiltration
Conclusion
Chapitre IV: Hydrogéologie
IV. 1 – Introduction
IV .2 – Inventaire des points d’eau
IV. 2. 1 – Les sources
IV. 2. 2 – Les puits
IV. 2. 2 – Les forages
IV. 3 – Définition de la nappe des sables dunaires de Bouteldja
IV. 4 – Géométrie de l’aquifère
IV. 5 – Interprétation des coupes hydrogéologiques
IV. 5. 1 – Coupe 1
IV. 5. 2 – Coupe 2
IV. 5. 3 – Coupe 3
IV. 5. 4 – Coupe 4
IV. 5. 5 – Coupe 5
IV. 5. 6 – Coupe 6
IV. 5. 7 – Conclusion
IV. 6 – Piézométrie de la nappe libre de Bouteldja
IV. 7 – Régime de la nappe la nappe du massif dunaire de Bouteldja
IV. 8 – Conditions aux limites de l’aquifère
IV. 9 – Caractéristiques hydrodynamiques de la nappe
IV. 9. 1 – L’épaisseur saturée
IV. 9. 2 – La transmissivité
IV. 9. 3 – La perméabilité
IV. 9. 4 – Le coefficient d’emmagasinement
IV. 10 – Exemple d’interprétation des données de pompage d’essai
IV. 10. 1 – Forage 565
IV. 10. 1. 1 – Courbe de décente
IV. 10. 1. 2 – Courbe de remontée
IV. 10. 2 – Forage 6920
IV.11- Les réserve
IV.11.1- Les réserves régulatrices
IV.11.2- Ressources régulatrices
IV.11.3- Les réserves permanentes
Conclusion
Chapitre V : HYDROCHIMIE
V.1-Introduction
V.2- Etude des paramètres physicochimiques de l’eau
V.2.1- Les eaux de surface
V.2.1.1- Eaux des marais
IV.4- Aquifère dunaire de Bouteldja
V.2.1.2- Eaux de pluie
V.2.1.3- Eaux de l’oued Kébir
V.2.2- Les eaux souterraines
V.2.2.1- Paramètres physiques
V.2.2.1.1- La température
V.2.2.1.2- Le pH
V.2.2.1.3- La conductivité
V.2.2.1.4- Le résidu sec (RS)
V.2.2.2- La répartition graphique des analyses chimiques
V.2.2.2.1- Le diagramme en losange ou de Piper
V.2.2.2.2- Diagramme de Schoëller Berkaloff
V.3- Interprétation des résultats
V.3.1- Répartition graphique sur le diagramme de Piper et de Schoëller Berkaloff des résultats d’analyse chimique (Haute eaux)
V.3.2- Répartition graphique sur le diagramme de Piper et de Schoëller Berkaloff desrésultats d’analyse chimique (Basses eaux)
V.4- Faciès chimique et formule ionique des analyses chimiques
Conclusion
Chapitre VI : ETUDE DE LA FAISABILITE DE L’IMPLANTATION D’UNBASSIN D’ALIMENTATION AU MAFFIF DUNAIRE DE BOUTELDJA
VI. 1 – Introduction
VI. 2- PARTIE 1 : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
VI. 2. 1 – ETUDE DE LA FAISABILITE DE LA RECHARGE ARTIFICIELLE
VI. 2. 1. 1 – La recharge artificielle à travers le monde
VI. 2. 1. 2 – Application principale de l’alimentation artificielle
VI. 2. 1. 2. 1 – Accroissement des ressources
VI. 2. 1. 2. 2 – Modification du caractère chimique et thermique
VI. 2. 1. 2. 3 – Restauration d’un équilibre perturbé
VI. 2. 1. 3 – Problèmes de la recharge
VI. 2. 1. 4 – Conditions générales de la recharge artificielle
VI. 2. 1. 4. 1 – Facteurs hydrologiques
VI. 2. 1.4. 2 – Facteurs topographiques
VI. 2. 1. 4. 3 – Facteurs pédologiques
VI. 2. 1. 4. 4 – Facteurs géologiques et hydrogéologiques
VI. 2. 1 .4. 5 – Facteurs hydrodynamiques
VI. 2. 1. 5 – Méthodes de la recharge
VI. 2. 1. 5. 1 – Amélioration du lit des cours d’eau
VI. 2. 1. 5. 2 – Fosses et canaux
VI. 2. 1. 5. 3 – Epandage de crues
VI. 2. 1. 5. 4 – Puits et forages d’injection (ouvrages de recharge profonde)
VI. 2. 1. 5. 5 – Drains
VI. 2. 2 – FAISABILITE DE L’IMPLANTATION D’UN BASSIN D’ALIMENTATION
VI. 2. 2. 1 – Bassin d’alimentation des captages et portion alimentant le captage (BAC et PNAC) (Concepts et terminologie)
VI. 2. 2. 2 – Notion d’aire d’alimentation d’un captage
VI. 2. 2. 3 – Démarches proposées pour la détermination du BAC et PNAC
VI. 2. 2. 4 – Méthodes de délimitation des BAC
VI. 2. 2. 5 – Avantage et inconvénients de différentes méthodes
VI. 3 – PARTIE 2 : APPLICATION AU MASSIF DUNAIRE DE BOUTELDJA
VI. 3. 1 – Introduction
VI. 3. 2 – La recharge artificielle au massif dunaire de Bouteldja
VI. 3. 2. 1 – Les condition de la recharge
VI. 3. 2. 1. 1 -La géologie et les conditions structurales (conditions aux limites)
VI. 3. 2. 1. 2 – Epaisseur totale du réservoir
VI. 3. 2. 1. 3 – Conditions hydrogéologiques : la source d’alimentation
VI. 3. 2. 1. 3. 1 – Irrégularité interannuelle des modules et leurs répartitions statistiques
VI. 3. 2. 1. 3. 2 – Variation mensuelle des débits en fonction des précipitations
VI. 3. 2. 1. 3. 3 – Variations Saisonnières des débits
VI. 3. 2. 1. 3. 4 – Les régimes saisonniers et les coefficients mensuels des débits
VI. 3. 2. 1. 3. 5 – Disponibilités Saisonnières en Eau de Surface
VI. 3. 2. 1. 3. 6 – L’Hydraulicité
VI. 3.2. 1. 3.7 – Application de la méthode de corrélation linéaire aux séries hydro-pluviométriques de l’oued El Kébir Est
VI. 3. 2. 1. 3. 8 – La Qualité des eaux de l’oued El Kébir Est
VI. 3. 2. 1. 4 – Les paramètres hydrauliques
VI. 3. 2. 1. 4. 1 – La perméabilité
VI. 3. 2. 1. 4. 2 – La transmissivité
VI. 3. 2. 1. 4. 3 – Le coefficient d’emmagasinement
VI. 3. 2. 1. 5 – Volume d’eau mobilisable
VI. 3. 2. 1. 6 – Termes du bilan
a- Les entrées
b- Les sorties
VI. 3. 3 – La délimitation du BAC et PNAC dans le massif dunaire de Bouteldja
VI. 3. 3. 1 – Introduction
VI. 3. 3. 2 – La délimitation du BAC
VI. 3. 3. 3 – Délimitation du PNAC
VI. 3. 3. 3. 1 – Méthode utilisée (Méthode analytique)
VI. 3. 3. 3. 2 – Description de la méthode
VI. 3. 3. 4 – Calcules et Résultats
VI. 3. 4 – Définition des périmètres de protection
VI. 3. 4. 1 – Périmètre de protection immédiat
VI. 3. 4. 2 – Périmètre de protection rapprochée
VI. 3. 4. 3 – Périmètre de protection éloignée
VI. 3. 5 – Propositions pour la recharge artificielle
VI. 3. 5. 1 – Infiltration directe des eaux de surface le long des cours d’eau
VI. 3. 5. 2 – Infiltration directe des eaux de surface par des bassins d’infiltration
VI. 3. 5. 2. 1 – Dimension des bassins d’infiltration
VI. 3. 5. 2. 2 – Les calculs
Conclusion
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES