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Prévention de l’asthme
Prévention primaire
Elle vise à éviter ou à retarder la survenue d’un asthme chez un sujet à risque. Elle passera par :
– une alimentation au sein ;
– un contrôle de l’environnement par une modification de l’habitat et
– une élimination des réservoirs d’acariens ;
– l’éviction des animaux domestiques et des allergènes professionnels ;
– la lutte contre le tabagisme
– l’entrainement à l’effort pour repousser le seuil d’intensité d’exercice provoquant l’apparition du bronchospasme post-exercice ;
– le conseil génétique pour éviter le mariage consanguin ;
Prévention secondaire
Elle repose surtout sur :
– L’Education qui est un processus continu et permanent. Son objectif principal est de prévenir ou diminuer la mortalité liée à l’asthme. En effet, elle va contrôler ou prévenir les épisodes aigus et la détérioration de la fonction pulmonaire. Elle doit concerner le soignant, le patient, sa famille et la société. Le soignant doit être capable de poser le diagnostic précoce de l’asthme et de bien le prendre en charge.
L’éducation diffère selon la sévérité de l’asthme, l’importance des facteurs déclenchant, et la personnalité de chaque patient. Elle repose sur des objectifs qui définissent les méthodes pédagogiques. Elle peut être individuelle ou faire appel à des écoles d’asthme. La désensibilisation à l’allergène en cause chez l’asthmatique mono sensibilisé.
Généralités sur la phytothérapie
Définitions de la phytothérapie .Mettre la définition avant l’historique
La phytothérapie (En grec, Python = végétal et Thérapien = soigner) est l’art de soigner par les plantes. La phytothérapie permet à la fois de traiter le terrain du malade et les symptômes de sa maladie. Le malade est pris en charge dans sa globalité afin de comprendre l’origine de ses symptômes et d’en prévenir leur apparition. Seules les plantes ayant fait preuve de leurs vertus médicinales ont un intérêt en phytothérapie.
Les parties les plus concentrées en principes actifs seront choisies donc il peut s’agir de la plante entière, des feuilles, de la tige, des rameaux, des sommités fleuries, de l’écorce, des racines, des fruits ou des fleurs, utilisées fraîches ou sèches. Des modes de préparations seront privilégiés en fonction de la partie de la plante concernée, de la nature du principe actif qu’il soit hydrophile ou lipophile et du type de patient qui va la recevoir : On ne traitera pas un jeune enfant avec une teinture mère à degré alcoolique élevé.
Historique
La Mythologie
Dans la mythologie grecque, Orcha mos roi de Babylone, avait une fille prénommée Leucothée. Cette dernière fut aimée d’Hélios, Dieu du soleil et de la lumière. Mais la jalouse Clytia, sa rivale, la dénonça à son père qui l’a fit enterrer vivante. Pris de remords, Hélios transforma Leucothée en arbre à encens. Et Clytia qui ne mangeait ni ne buvait se transforma en héliotrope, dont la fleur se tourne désespérément vers le soleil… Cette légende expliquait pourquoi dans l’Antiquité, les médicaments étaient considérés comme « la main des Dieux»[65]
La Préhistoire
A cette époque, les ancêtres vivaient en symbiose avec la nature. Elle leur servait d’alimentation, de matière première pour la fabrication d’objets du quotidien et d’armes, et de remède. Leur médecine était basée sur l’empirisme et l’observation de la nature, particulièrement des animaux. La légende dit que mordu par un serpent, un loup déterra la racine de bistorte ou serpentaire aux propriétés cicatrisantes pour soigner ses blessures.
Les Hommes-médecins aussi nommés guérisseurs, chaman, ou sorcier regroupaient les informations médicinales issues de la mémoire collective et du savoir oral. L’animisme est un courant de pensée selon lequel les plantes toxiques incarnaient l’esprit maléfique et les plantes médicinales, l’entité bienfaisante. L’héritage de la médecine par les plantes date de l’époque de l’Homme de Neandertal, il y a plus de 250 000 ans…
L’antiquité (-3000 avant J-C à 476 après J-C)
Dans l’Antiquité la Médecine était très liée à la magie.
En Asie, la première trace écrite des pratiques de la phytothérapie fut le PEN TS’AO écrit par CHEN NOUNG en Chine en -2900 avant JC. Il s’agissait d’un grandherbier répertoriant les espèces de plantes connues pour leurs vertus médicinales. La Pharmacopée chinoise témoignait de leur usage. Cette médecine se basait sur le Taôisme (« enseignement de la voie »), philosophie populaire de l’extrême Orient à laquelle on doit le YIN et le YANG et la recherche d’une vie en harmonie avec la nature. Un des principes appliqué était la thérapeutique des «signatures ». Les haricots (en forme de rein) traitaient les dysfonctionnements des reins. Le safran (jaune) pouvait améliorer l’ictère.
En Inde, l’AYURVEDA (ayur : vie, veda : connaissance) était un traité de la médecine, un mélange de phytothérapie et de magie. Ses auteurs, CHARAKA et SUCRUTA exerçaient la médecine. Dans cet ouvrage, ils développèrent le lien nécessaire entre le macrocosme (l’univers) et le microcosme (l’Homme). Et exposèrent notamment l’intérêt du poivre, du gingembre et du ricin contre la lèpre.
Sur le Bassin Méditerranéen, à Babylone on utilisait comme référence-la Tablette d’argile de NIPPUR (à 160km de Bagdad), datée de -2500ans avant J-C, et le Code d’HAMMOURABI (-1750 av J-C) en basalte noir. Le saule était déjà connu comme traitement de la fièvre des marécages (paludisme). En Egypte, le papyrus d’EBERS, plus ancien « papier » décrivant l’usage des plantes dans la médecine. Retrouvé dans les ruines du temple de Louxor, il fut écrit à Thèbes en -1600 av JC. Notre mot actuel « papier » vient du latin « papyrus » et du grec « paporus » signifiant «roseau d’Egypte » dénommé plus tard Cyperus papyrus par les botanistes. Il décrivait l’usage de plus de 500 plantes dans la médecine et de 700 « recettes de médicaments ». Le pavot soulageait les maux de tête et les végétaux pouvaient être utilisés lors d’incantations. Des modes d’administration ingénieux y étaient aussi décrits comme les tisanes, les potions, les pommades et les collyres à instiller à l’aide d’une plume de vautour [33] Dans cette civilisation médecine et divinités ne se dissociaient pas. La légende dit que Sekhmet, déesse à tête de lionne, est pourvoyeuse de mort, en furie elle répand les épidémies tandis que Seth, le dieu calomniateur, les combat.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITREI : RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUES DE L’ASTHME
I. Définitions de l’asthme
II. Epidémiologie
II.1. Prévalence
II.2. Mortalité
III. Rappels de l’arbre bronchique
III.1Anatomie de l’arbre bronchique
III2.Histologie de l’arbre bronchique
III.3.Contrôle nerveux de l’arbre respiratoire
III.3.1L’innervation parasympathique
III.3.2. L’innervation sympathique :
III.3.3. Le système non adrénergique non cholinergique (NANC)
IV. Physiopathologie de l’asthme
IV. 1- Inflammation bronchique
IV. 2- Hyperréactivité bronchique (HRB)
IV. 3- Obstruction bronchique
V. Signes
V.1. TDD :Asthme a dyspnée paroxystique du sujet jeune non compliqué [18]
V.2.Formes cliniques
V.2.1.Formes symptomatiques
V.2.2. Formes selon le terrain
V.2.2.1- Asthme du nourrisson
V.2.2.2.Asthme de l’enfant
V.2.2.2.1. Asthme du jeune enfant
V. 2.2.2.2. Asthme du grand enfant [67]
V.2.2.2.3. Asthme de l’adolescent
V.2.2.3. Asthme du sujet âgé
V.2.2.4. Asthme de la femme enceinte
V.2.3. Autres formes cliniques
V. 2.3.1Asthme d’exercice
V.2.3.2- Asthme professionnel
V.2.3.3. Syndrome de Churg et Strauss
V.2-3-4- Maladie de Carrington
V.2.3.5.Aspergillosebronchopulmonaire allergique
VI. Diagnostic
VI.1.Diagnostic positif
VI1.1. Interrogatoire
VI1.2. Examen physique
VI1.3. Para clinique
VI1.3.1. L’exploration fonctionnelle respiratoire
VI1.3.2. Imagerie
VI1.3.2.1 La radiographie thoracique :
VI1.3.2.2 La tomodensitométrie thoracique
VI1.3.2.3 La fibroscopie bronchique
VI1.3.3. Numération formule sanguine
VI1.3.4.Bilan allergologique
VI2. Diagnostic différentiel
VI2.1. Chez l’adulte
VI2.2. Chez le nourrisson et le jeune enfant
VI3. Diagnostic étiologique
VII. Prise en charge de l’asthme
VII. 1. Buts
VII. 2. Moyens.
VII. 2.1 Mesures hygiéno-diététiques
VII. 2.2. Les médicaments de l’asthme
VII. 2.2.1. Les bronchodilatateurs
VII. 2.2.1.1. Les bêtamimétiques
VII. 2.2.1.2. La théophylline
VII. 2.2.2. Les anti-inflammatoires bronchiques
VII. 2.2.2.1. Les corticoïdes
VII. 2.2.2.2Associations fixes de CSI-β2+LDA inhalés
VII. 2.2.2.3. Les antileucotriènes
VII. 2.2.3. Autres thérapeutiques
VII. 2.2.3.1. Les anti IgE
VII. 2.2.3.2. Les immunosuppresseurs
VII. 2.2.3.3. Les antihistaminiques H1
VII. 2.2.3.4. Acupuncture et homéopathie
VII. 2.2.3.5. Les systèmes d¹inhalation
VII. 3.Indications thérapeutiques
VII. 3.1.Asthme aigu (crise d’asthme et asthme aigu grave)
VII. 3.2. Traitement de fond de la maladie asthmatique
VII. 3.2.1. Les grands principes du traitement de fond
VII. 3.2.2. Les grands paliers thérapeutiques
VII. 4. Suivie et évaluation
VIII. Prévention de l’asthme
VIII.1. Prévention primaire
VIII.2. Prévention secondaire
CHAPITRE II : Généralités sur la phytothérapie
I. Définitions de la phytothérapieMettre la définition avant l’historique
II. Historique
II.1. La Mythologie
II.2 La Préhistoire
II.3. L’antiquité (-3000 avant J-C à 476 après J-C)
II. 4Le Moyen-Age(476 – 1492)
II.5. Renaissance (XVème siècle – fin XVIème siècle)
II.6 Les temps modernes : du XVIIème siècle à nos jours
III. Avantages et inconvénients
IV. Exemple de plantes utilisées dans le traitement de l’asthme
DEUXIEME PARTIE : Travail personnel
I.OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1. Objectif général
I.2. Les objectifs spécifiques
II.MATERIEL ET METHODES
II.1. Présentation du cadre d’étude
II.2. Méthodologie
II.2.1. Sites d’enquête et population d’étude
II.2.2. Echantillonnage
II.2.3. Période et type d’étude
II.2.4. Critères d’inclusion et de non exclusion et d’exclusion
II.2.4.1. Critères d’inclusion
II.2.4.2. Critères de non exclusion
II.2.5. Collecte des données
II.2.6. Analyse statistique
II.2.7 Difficultés rencontrées
III. RESULTATS
III.1. Résultats de l’enquête effectuée auprès des patients
III.1.1.Caractéristiques de la population générale
III.1.1.1. Répartition de la population selon le type de consultation
III.1.1.2.Répartition de la population selon le sexe.
III.1.1.3. Répartition de la population selon l’âge
III.1.1.4. Répartition de la population selon l’origine géographique
III.1.1.5.Répartition de la population selon le niveau d’instruction
III.1.1.6. Répartition de la population selon le statut matrimonial
III.1.1.7. Répartition de la population selon la profession
III.1.1.8.Répartition selon les signes cliniques
III.1.2. Caractéristiques des patients n’ayant recours qu’ à la médecine
III.1.2.1. Caractéristiques socio démographiques
III.1.2.1.1.Répartition des patients selon le sexe
III.1.2.1.2Répartition des patients selon l’âge
III.1.2.1.3 Répartition des patients selon l’origine géographique
III.1.2.1.4. Répartition des patients selon le niveau d’étude
III.1.2.1.5. Répartition des patients selon le statut matrimonial
III.1.2.1.6.Répartition des patients selon leur profession
III.1.2.2. Caractéristiques socio-économiques
III.1.2.2. 1.Durée d’évolution de la maladie
III.1.2.2.2. Revenu mensuel
III.1.2.2.3. Cout mensuel pour le traitement
III.1.2.2.4.Prise en charge
III.1.3. Caractéristiques des patients ayant recours aux médecines traditionnelle et moderne
III.1.3.1. Caractéristiques sociodémographiques
III.1.3.1.1.Répartition des patients selon le sexe
III.1.3.1.2. Répartition des patients selon l’âge
III.1.3.1.3.Répartition des patients selon le niveau d’étude
III.1.3.1.4. Répartition des patients selon le statut matrimonial
III.1.3.2. Caractéristiques socioéconomiques
III.1.3.2.1.Durée d’évolution de la maladie
III.1.3.2.2.Revenu mensuel
III.1.3.2.3. Cout mensuel de la prise en charge
III.1.3.2.4. Prise en charge
III.3.1. Liste des plantes citées dans les deux enquêtes
III.3.2. Plantes utilisées par les patients
III. 3.3. Plantes utilisées par les tradipraticiens
III.3.3.1.Dose spécifique
III.3.3.2.Durée du traitement
III.3.3.3.Toxicité
III.3.3.4.Contre-indications
III.3.3.5. Effets secondaires
III.4.Parties utilisées
IV.DISCUSSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES