Evaluation spatio-temporelle de la qualité des eaux de baignade
Les paramètres physico-chimiques
Les eaux de baignades analysées durant notre étude ont enregistrées une température moyenne de 23,561 °C, avec un minimum au mois de mars 2016 (18,3°C) et un maximum au mois de juillet 2015 (29,5°C). La saison 2016 enregistrant des températures moyennes inférieures à celles de 2015 (tableau 16). En moyenne, le pH enregistré lors de notre étude est de l’ordre de 8,108, avec un minimum de 7,16 obtenu en août 2015 et un maximum de 8,55 au mois de juillet 2016 (tableau 16). Les valeurs observées sont des valeurs normales puisque le pH de l’eau de mer varie entre 7,9 et 8,3 en fonction des saisons (Barnabe, 1991). De plus nous constatons que les valeurs enregistrées durant la saison 2016 manifestent une légère hausse par rapport à celles enregistrées en 2015. La salinité moyenne enregistrée au cours de notre étude est de l’ordre de 36,608, avec un minimum de 36,0 et un maximum de 37,40 pour le mois de juillet 2016 (tableau 16). Ces valeurs sont en adéquation avec la salinité des eaux de la Méditerranée, comprise entre 36 et 37, bien que la valeur maximale dépasse légèrement la limite en vigueur. La conductivité enregistrée montre une valeur minimale de l’ordre de 54,8 mS/cm (avril 2016) et une valeur maximale de l’ordre de 56,7 mS/cm (août 2015), avec une moyenne de 55,869 mS/cm (tableau 16). Ces valeurs traduisent une forte minéralisation, puisque la conductivité des eaux marines doit être comprise entre 10 à 30 mS/cm (Rodier, 2009). Cependant, en pratique la conductivité de l’eau de mer est toujours comprise en 54 et 55 mS/cm. Durant notre étude, la minéralisation globale n’a pas connu de variation, affichant toujours la valeur « OFL » signifiant des valeurs qui dépassent 9999,9 mg/l (tableau 16).
Les coliformes totaux (CT/100 ml)
Le taux moyen de coliformes totaux est de 1 317,923 CT/100 ml, avec un minimum de 4,0 CT/100 ml (tableau 16) et un maximum de 14 000 CT/100 ml (septembre 2016). Le taux moyen est acceptable puisque ne dépassant pas la valeur limite de 10 000 CT/100 ml, ce qui traduit la bonne qualité de l’eau, bien que la valeur maximale soit supérieure à cette limite.
Les coliformes thermotolérants (CTT/100 ml)
Une concentration moyenne en coliformes thermotolérants de 1 158,923 CTT/100 ml, un minimum de 0,0 CTT/100 ml et un maximum de 14 000,0 CTT/100 ml (septembre 2016), ont été enregistrés durant notre étude (tableau 16). Ces valeurs sont représentatives d’une eau de qualité moyenne, au vu des réglementations algériennes et européennes préconisant des valeurs guides et limites respectivement de 100 et 2 000 CTT/100 ml. Cependant, la valeur maximale est très largement supérieure à la limite fixée par la législation en vigueur.
E.coli (EC/100 ml)
La concentration moyenne enregistrée est de 1 106,923 EC/100 ml, avec des données variant de 0,0 EC/100ml à 14 000,0 EC/100 ml (tableau 16). Ces valeurs traduisent une eau de mauvaise qualité, au vu de la directive européenne de 2006, préconisant des valeurs guides et limites respectivement de 250 et 1 000 EC/100 ml.
Les streptocoques fécaux (SF/100 ml)
Au cours de notre étude, nous avons observé une concentration en streptocoques fécaux variant de 0,0 SF/100 ml à 4 600 SF/100 ml avec une moyenne de 396,154 SF/100 ml Chapitre 3 : Résultats et discussion (tableau 16). Ces taux sont synonymes d’une eau de mauvaise qualité, la valeur guide fixée par les textes en vigueur ne devant pas dépassée 100 SF/100 ml.
Conclusion
A partir des précédentes constatations concernant la qualité des eaux de baignade du site 8 correspondant à la plage « poste 5 », nous pouvons conclure que : Du point de vue physico-chimique, cette eau est de bonne qualité ; les résultats obtenus ne dépassant pas les valeurs guides de qualité exigées ; Du point de vue bactériologique, cette eau est de mauvaise qualité, puisque les résultats enregistrés dépassent les valeurs de qualité pour les concentrations moyennes en E.coli et streptocoques fécaux, ce qui est synonyme d’une contamination fécale de cette eau. De plus, nous constatons que les résultats moyens enregistrés durant la saison 2016 sont largement supérieurs à ceux enregistrés en 2015
Les paramètres physico-chimiques
Les eaux de baignades analysées durant notre étude ont enregistrées une température moyenne de 23,461 °C, avec un minimum de 18,2°C au mois de mars 2016 et un maximum de 29,5°C au mois de juillet 2015 (tableau 17). La saison 2015 enregistrant des températures moyennes supérieures à celles de 2016. En moyenne, le pH enregistré lors de notre étude est de l’ordre de 8,088 avec un minimum de 7,09 obtenu en aout 2015 et un maximum de 8,33 au mois de septembre 2016 (tableau 17). Les valeurs observées sont des valeurs normales puisque le pH de l’eau de mer varie entre 7,9 et 8,3 en fonction des saisons (Barnabe, 1991). De plus, nous constatons que les valeurs enregistrées durant la saison 2015 sont légèrement inférieures à celles enregistrées en 2016. La salinité moyenne enregistrée au cours de notre étude est de l’ordre de 36,631 avec un minimum de 35,20 (mars 2016) et un maximum de 37,60 pour le mois de septembre 2016 (tableau 17). Ces valeurs sont en adéquation avec la salinité des eaux de la Méditerranée, comprise entre 36 et 37, bien que les valeurs minimale et maximale soient légèrement en Chapitre 3 : Résultats et discussion dehors des limites en vigueur, ce qui peut être justifié par les conditions climatiques enregistrées durant les mois en question. La conductivité montre une valeur minimale de l’ordre de 54,7 mS/cm (avril 2016) et une valeur maximale de l’ordre de 56,6 mS/cm (septembre 2016), avec une moyenne de 56,015 mS/cm (tableau 17). Ces valeurs traduisent une forte minéralisation, puisque la conductivité des eaux marines doit être comprise entre 10 à 30 mS/cm (Rodier, 2009). Cependant, en pratique la conductivité de l’eau de mer est toujours comprise en 54 et 55 mS/cm. Durant notre étude, la minéralisation globale n’a pas connu de variation, affichant toujours la valeur « OFL » signifiant des valeurs qui dépassent 9999,9 mg/l (tableau 17). 1.9.2. Les coliformes totaux (CT/100 ml) : Le taux moyen de coliformes totaux est de 90,846 CT/100 ml, avec un minimum de 3,0 CT/100 ml, et un maximum de 430 CT/100 ml (tableau 17). Le taux moyen est acceptable puisque ne dépassant pas la valeur limite de 10 000 CT/100 ml, ce qui traduit la bonne qualité de l’eau au cours des mois en question.
Les coliformes thermotolérants (CTT/100 ml)
Une concentration moyenne en coliformes thermotolérants de 37,154 CTT/100 ml, un minimum de 0,0 CTT/100 ml et un maximum de 290,0 CTT/100 ml, ont été enregistrés durant notre étude (tableau 17). Ces valeurs sont représentatives d’une eau de bonne qualité, au vu des réglementations algériennes et européennes préconisant des valeurs guides et limites respectivement de 100 et 2 000 CTT/100 ml. 1.9.4. E.coli (EC/100 ml) : La concentration moyenne enregistrée est de 14,923 EC/100 ml, avec des données variant de 0,0 EC/100ml à 90,0 EC/100 ml (tableau 17). Ces valeurs traduisent une eau de bonne qualité, au vu de la directive européenne de 2006, préconisant des valeurs guides et limites respectivement de 250 et 1 000 EC/100 ml.
Les streptocoques fécaux (SF/100 ml)
Au cours de notre étude, nous avons observé une concentration en streptocoques fécaux variant de 0,0 SF/100 ml à 11 000 SF/100 ml, avec une moyenne de l’ordre de 864,461 Chapitre 3 : Résultats et discussion SF/100 ml (tableau 17). Ces taux sont synonymes d’une eau de mauvaise qualité, la valeur guide fixée par les textes en vigueur ne devant pas dépassée 100 SF/100 ml. 1.9.6. Conclusion : A partir des précédentes observations concernant la qualité des eaux de baignade du site 9 correspondant à la plage « poste 6», nous pouvons conclure que : Du point de vue physico-chimique, cette eau est de bonne qualité ; les résultats obtenus ne dépassant pas les valeurs guides de qualité exigées ; Du point de vue bactériologique, cette eau est de qualité acceptable, les résultats enregistrés ne dépassant pas les limites de qualité exigée, bien que les concentrations moyennes en streptocoques fécaux soient très largement supérieures aux limites en vigueur ; ce qui est synonyme d’une contamination fécale ancienne de cette eau.
Chapitre 1 : Généralités |