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La théorie dynamique des avantages comparatifs ou théorie du cycle de vie du produit
Faisant partie des théories libérales modernes du commerce international, la théorie dynamique des avantages comparatifs ou théorie du cycle de vie du produit avance que l’avantage comparatif se modifie dans le temps et un pays crée ses propres avantages comparatifs en se développant. Selon Vernon, Raymond dans International Investment and International Trade in Product Cycle!, Quaterly Journal of Economics, n° 80 en 1966, les innovations sont à l’ origine du cycle de vie d’un produit. Elles se produisent dans des pays à stock de capital physique et humain élevé. Le cout élevé de l’innovation est amorti car ces biens nouveaux peuvent s’écouler sur un marché suffisamment grand et solvable. Il n’y a pas de concurrence, et les techniques de productions exigent encore l’intervention de techniciens qualifies en la matière. Une fois le marché domestique maitrisé ; le produit est lancé, et sa demande croit d’une façon exponentielle, on passe a l’exportation. Au fur et à mesure que l’innovation est connue localement, la concurrence se durcit et le coût des facteurs de production redevient prédominant. Il y a alors une sénescence, c’est-a-dire une baisse des activités, des performances propres à la période de vie qui suit la maturité. La concurrence deviendra rude, il est alors question de compétitivité technologique. En effet, la situation ne signifie pas pour autant la mort du produit, la production est transférée vers des pays à bas salaires. La multinationalisation constitue donc la réponse obligée à la disparition de l’avantage technologique, et a la saturation du marché domestique. La délocalisation est ainsi le vecteur de l’allongement de la durée de vie d’un produit. Elle manifeste aussi la perte de compétitivité dans le domaine de l’économie d’origine et la nécessité d’innover à nouveau pour maintenir une production sur le territoire national d’origine.
Cette théorie indique l’existence d’une division progressive du travail dans les pays en développement ; soit une délocalisation des grandes firmes dans les pays en développement. En d’autres termes, il y a une modification progressive de la division internationale du travail en faveur des pays du Sud qui devrait les mener à une situation de développement harmonieux de leur économie.
Ce qui n’est pas pour autant le cas car les pays du Nord conservent les produits les plus élaborés et plus sophistiques, tandis que les pays en développement se contentent des activités traditionnelles moins rentables. Leurs délocalisations se poursuivent selon des étapes stratégiques, en vue d’assurer une rentabilité exceptionnelle.
Les économies d’échelle et l’échange international
Les pays s’échangent entre eux quand il y a possibilité de réaliser des économies d’échelle, c’est-à-dire des rendements croissants, qui rendent avantageux pour chaque pays de se concentrer sur la production de seulement d’une variété limitée de biens et de services.
En effet, si chaque pays produit seulement un registre limité de bien, ils pourront produire chacun de ceux-ci à une échelle plus grande que dans le cas où chaque pays tend à produire tous les biens par lui-même. Et étant donné que les consommateurs continueront à vouloir consommer une variété de bien, chaque pays sa spécialise dans la production d’un registre limité de bien lui permettant de produire ces biens avec plus d’efficience que s’il essayait de produire tous les biens pour son propre compte. Les gains en termes d’économie d’échelle sont donc :
Des gains en termes d’efficience
Des gains en termes de variété de produit Dans une économie d’échelle, la production est d’autant plus efficiente que l’échelle sur laquelle elle est faite est plus importante. Et lorsqu’il y a économie d’échelle, le fait de doubler les intrants fait plus que doubler la production.
Ce sont alors des économies spécialisées qui procèdent à des échanges entre elles en vue de pouvoir consommer une pleine variété des biens disponibles.
La mondialisation désigne une vague de libéralisation des échanges, des investissements et des flux de capitaux dans un cadre généralisé. On distinguera plusieurs aspects de la mondialisation.
Table des matières
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
GLOSSAIRE DES MOTS CLES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I/ CADRE CONCEPTUEL DE LA MONDIALISATION
Chapitre I/ Les fondements théoriques de la mondialisation
Section I/ La théorie d’avantage absolu d’Adam Smith
Section II/ La théorie d’avantage comparatif de David Ricardo
Section III/ La théorie HOS (Heckscher, Ohlin et Samuelson)
Section IV/ La théorie dynamique des avantages comparatifs ou théorie du cycle vie du produit
Section V/ Les économies d’échelle et l’échange international
Chapitre II/ Les aspects de la mondialisation
Section I/ Définition de la mondialisation
Section II/ Origines et évolutions
II-1) Diminution des coûts de transport
II-2) Institutionnalisation de la libéralisation des échanges
II-3) Augmentation des échanges mondiaux
II-4) Augmentation des IDE
Section III/ Les aspects de la mondialisation contemporaine
III-1) Aspect économique ou mondialisation économique L’intensification de la concurrence La dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
Emergence des pays industriels et retard des pays en développement
III-2) Aspect financier ou mondialisation financière
III-3) Aspect culturel
III-4) Aspect institutionnel et politique
PARTIE II/ SITUATION DE MADAGASCAR DANS CE CONTEXTE MONDIALISATION
Chapitre I/L’Etat malgache dans le cadre de la négociation internationale
Section I/ Madagascar et la coopération multilatérale
Madagascar, Banque Mondiale
Madagascar, Union Européenne
Madagascar, OMC
Section II/ Madagascar et la coopération bilatérale:
La coopération sud-sud-
La coopération franco-malgache
La coopération Chine-Madagascar
Section III/ Madagascar et la coopération régionale
L’intégration dans la COI (Commission de l’Océan Indien) et l’IOR ARC (Indian
Ocean Rim-Association for Regional Cooperation)
L’intégration dans COMESA (Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe)
SADC (Communauté de développement de l’Afrique Australe)
Chapitre II/ L’économie malgache depuis la mondialisation
Section I/ Le secteur financier
– Rénovation du système financier
Section II/ Le secteur technologique
– Evolution de la technologie
Section III/ Le secteur touristique
– Evolution du secteur touristique
Section IV/ Le secteur privé
– Privatisation
– Promotion des IDE
– Tendances dans la Zone Franche
Section V/ Le secteur commercial
– Evolution globale des échanges
Chapitre III/ Les défis à relever
Section I/ Faiblesse de la production agricole
Section II/ Faiblesse du secteur touristique
Section III/ Faiblesse du secteur privé
III-1) La difficulté de l’accès au marché
III-2) L’absence d’une stratégie coordonnée de promotion des exportations
III-3) L’absence d’une stratégie cohérente pour l’adoption des normes standards
III-4) La lourdeur des procédures administratives
III-5) Le manque de productivité du travail
Section IV/ Faible intégration de l’économie locale
Chapitre IV/ Les recommandations
Section I/ Pour le secteur agricole
Section II/ Pour le secteur touristique
Section III/ Pour le secteur privé
– Maximiser l’apport des capitaux étrangers
– Le décollage et la diversification des échanges commerciaux
– Encourager l’emploi
– Favoriser la création d’entreprises
CONCLUSION
TABLE DES MATIERES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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