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Méthodes indirectes
Test de dépistage
La détection des Ac anti VIH repose sur la mise en évidence d’une réaction entre les Ag viraux produits en laboratoire et les Ac sériques du sujet infecté.
Des tests à la fois rapides et simples sont de plus en plus utilisés et permettent d’obtenir des résultats en moins de 30mns .Ce sont les essais d’agglutination, d’immun filtration et immun chromatographiques.
Test de Confirmation
La technique de référence est le western blot où les protéines virales sont séparées par électrophorèse avant d’être transférées sur une membrane de nitrocellulose. La présence d’Ac contre une protéine donnée est révélée par une réaction immuno enzymatique matérialisé par une bande colorée.
Méthodes directes
Test de détection de l’Ag
Les méthodes ELISA permettent de détecter essentiellement la protéine. La recherche de l’Ag dans le sérum est aujourd’hui utilisée.
Quantification de l’ARN viral plasmatique
La présence d’ARN viral dans le plasma témoigne d’une réplication virale dans l’organisme. La quantification se fait sur des prélèvements de sang sur EDTA et du fait de la fragilité du virus le plasma doit être décanté et congelé dans les 6 heures qui suivent le prélèvement.
Amplification de l’ADN pro viral par PCR-ADN
Cette technique consiste à mettre en évidence des régions ciblées du génome viral intégré au génome cellulaire par amplification enzymatique à l’aide d’une enzyme ADN polymérase thermo résistante (Taq polymérase).L’identification du produit utilisé est ensuite révélé par des sondes froides.
La PCR-ADN est actuellement utilisée pour le diagnostic des enfants nés de mères séropositives.
Isolement en culture
L’isolement viral se fait à partir de cellules mononuclées sanguines ou du plasma du sujet infecté grâce à l’adjonction de cellules mononuclées de donneurs sains qui servent de support pour la multiplication virale.
Prise en charge de l’infection à VIH
Prise en charge psychosociale ou <<counseling>>
Cette étape commence avant le test de dépistage et après avoir délivré les résultats de ce dernier. On parle de counseling pré-test et de counseling post-test.
Le counseling pré-test
Le discours du praticien sera focalisé sur l’importance du dépistage afin d’obtenir un consentement libre et éclairé. On informera également sur la possibilité de recourir à d’autres analyses en cas de résultat positif.
Le counseling post-test
Deux situations sont à envisager :
Si le résultat est négatif :
Un rappel des mesures prophylactiques est essentiel afin d’éviter une contamination ultérieure.
Si le résultat est positif :
Ce résultat sera annoncé sous réserve d’un deuxième prélèvement pour vérification. Si ce dernier revient toujours positif la personne sera déclarée séropositive et devra bénéficier d’un suivi régulier par son médecin traitant pour des évaluations de son état moral et sanitaire.
Prise en charge nutritionnelle
Elle est indispensable pour une prise en charge efficiente des personnes vivant avec le VIH (pvVIH). Une consultation diététique sera préconisée afin de les soumettre à un régime alimentaire qui sera adapté au statut nutritionnel sachant que la dénutrition est un cofacteur de progression rapide de l’infection. Elle peut être source d’immunodépression comme elle peut la compliquer.
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. GENERALITES SUR L’INFECTION A VIH
I.1.Le Virus de l’Immunodéficience Humaine
I.2. Historique .
I.3. Structure du virus
I.5. La réplication virale
I.5.1. Les cellules cibles
I.5.2. Etapes de la réplication virale
I.4. Mode de transmission
II. Epidémiologie
II.1. Dans le monde
II.2. En Afrique
II.3. Au Sénégal
III. Classifications
III.1. Classification du CDC 1993
III.2. Classification de L’OMS 2010
IV. Histoire Naturelle
V. DIAGNOSTIC
V.1. Méthodes indirectes
V.1.1. Test de dépistage
V.1.2. Test de Confirmation
V.2. Méthodes directes
V.2.1. Test de détection de l’Ag p24
V.2.2. Quantification de l’ARN viral plasmatique
V.2.3. Amplification de l’ADN pro viral par PCR-ADN
V.2.4. Isolement en culture
VI. Prise en charge de l’infection à VIH
VI.1. Prise en charge psychosociale ou <<counseling>>
VI.1.1. Le counseling pré-test
VI.1.2. Le counseling post-test
VI.2. Prise en charge nutritionnelle
VI.3. Prise en charge thérapeutique
VI.1. Objectifs du traitement antirétroviral
VI.2. Pharmacologie des antirétroviraux
VI.3. Conduite du traitement antirétroviral
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. CADRE D’ETUDE
I.1. Caractéristiques géophysiques
I.2. Caractéristiques sociodémographiques et religieuses
I.3. Caractéristiques économiques
I.3.2. L’agriculture
I.3.3. La pêche
I.3.4. Le commercer
I.4. Configuration interne
I.5. Organisation de la prise en charge des pvVIH
II. MATERIEL ET METHODES
II.1. Type et période d’étude
II.2. Population d’étude
II.2.1. Critères d’inclusion
II.2.2. Critères de non inclusion
III. Déroulement des enquêtes
III.1. Principales données étudiées
III.2. Définition de la variable étudiée
III.3. Recueil analyse de données et
III.4. Contraintes et limites d’étude
IV. RESULTATS
IV.1. Etude descriptive .
IV.1.1. Aspects épidémiologiques
IV.1.1.1. Répartition de la population d’étude selon le sexe
IV.1.1.2. Répartition de la population d’étude selon l’âge
II.1.1.3. Répartition de la population d’étude selon la notion de tabagisme
IV.1.2. Aspects cliniques
IV.1.2.1/ Répartition de la population selon les données anthropométriques
IV.1.2.1.1. Répartition de la population d’étude selon l’indice de masse corporel
IV.1.2.1.2. Répartition selon les facteurs de risque cardiovasculaires personnels
IV.1.2.1.3. Répartition selon les facteurs de risque cardiovasculaires familiaux
IV.1.2.1.4. Répartition de la population selon la coïnfection VIH/Hépatite B
IV.1.2.1.5. Répartition de la population selon la classification OMS au moment du diagnostic
IV.1.2.1.6. Répartition de la population selon la classification OMS à l’enquête
IV.1.3. Aspects biologiques
IV.1.3.1. Répartition de la population d’étude selon le profil sérologique
IV.1.3.2. Répartition de la population d’étude selon le taux de LT CD4+
IV.1.3.3. Répartition en fonction des taux de lymphocytes
IV.1.3.4. Répartition en fonction des taux de granulocytes
IV.1.3.5. Répartition en fonction des taux de leucocytes
IV.1.3.6. Répartition en fonction du nombre d’hématies
IV.1.3.7. Répartition en fonction du taux d’hémoglobine .
IV.1.3.8. Répartition en fonction de l’hématocrite
IV.1.3.9. Répartition en fonction du nombre de plaquettes
IV.1.3.10. Répartition en fonction de la créatinémie
IV.1.3.11. Répartition en fonction de la clairance de la créatinine
IV.1.3.11. Répartition en fonction de la présence d’une insuffisance rénale
IV.1.3.12. Répartition en fonction des ALAT
IV.1.3.13. Répartition en fonction des ASAT
IV.1.3.14. Répartition en fonction de la présence d’une hyperglycémie
IV.1.3.15. Répartition en fonction de la cholestérolémie
IV.1.3.16. Répartition en fonction du HDL Cholestérol
IV.1.3.17. Répartition en fonction du LDL Cholestérol
IV.1.3.18. Répartition en fonction des triglycérides
IV.1.3.19. Répartition en fonction de la présence d’un syndrome métabolique
IV.1.4. Aspects thérapeutiques
IV.1.4.1. Répartition en fonction du traitement antirétroviral
IV.1.4.2. Répartition en fonction de la durée du VIH
IV.1.4.3. Répartition en fonction de la durée du traitement antirétroviral
IV.1.4.4. Répartition en fonction de l’échec clinique
IV.1.4.5. Répartition en fonction de l’échec virologique
IV.1.4.6. Répartition en fonction de l’échec immunologique
V. DISCUSSION
V.1. Aspects épidémiologiques associés à l’échec
V.1.1. L’âge
V.1.2. Le sexe
V.2. Aspects cliniques liés à l’échec
V.2.1. En fonction de l’Index de masse corporelle
V.2.2. En fonction du stade clinique ou classification CDC
V.2.3. Selon les facteurs de risque cardiovasculaire
V.3. Aspects biologiques liés à l’échec
V.3.1. Selon le profil sérologique
V.3.2. Selon la durée de la sérologie et du traitement .
V.3.3. Selon le taux de CD4+
V.3.4. Selon le taux d’hémoglobine
V.3.5. Selon les transaminases
V.3.6. Selon l’insuffisance rénale
V.3.7. Selon la coïnfection VIH/Hépatite B
V.4. Aspects thérapeutiques
V.4.1. Selon le schéma thérapeutique
V.4.2. Selon la durée du traitement ARV
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE