L’APPROCHE PAR LE RISQUE ET LES IMPACTS DE L’OPINION D’AUDIT
Notre stratégie basée principalement sur les systèmes de contrôle interne avec un minimum de contrôles substantifs. L’auditeur choisit cette stratégie lors de l’audit des transactions routinières, quand il estime qu’a priori, les contrôles relatifs à chaque assertion ou à une assertion donnée existent et sont efficaces. Cette approche est également choisie quand l’auditeur estime par souci d’efficacité que les coûts de réalisation d’une compréhension et d’une évaluation du système de contrôle interne sont inférieurs aux coûts de réalisation des tests substantifs. C’est le cas des assertions relatives à des transactions répétitives telles que les ventes, clients, achats, fournisseurs etc. Pour auditer ces comptes, il est moins coûteux de contrôler le système de Contrôle Interne que de pointer facture par facture.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE L’APPROCHE PAR LE RISQUE
– L’approche par les risques est une méthode d’audit orientée et dont la planification est fonction des risques identifiés. Elle est plus adaptée à l’environnement actuel et aux attentes des acteurs économiques comme les actionnaires, les bailleurs, et les investisseurs. – Cette approche nécessite une remise en cause constante de la démarche d’audit d’une intervention à l’autre, ce qui implique un niveau de compétence plus accru de la part de ceux qui vont conduire les travaux d’audit ainsi que de leurs équipes. Dans le chapitre suivant nous allons surtout parler de la remise en cause de la démarche d’audit pour une mission comme celle que nous nous sommes intervenus. Le cas de cette association à plusieurs unités de gestions nous amène à tirer une sorte conclusion que l’évaluation du système de contrôle interne peut dépendre de la situation géographique Nous allons voir premièrement ce qu’apporte le travail d’audit dans une institution, plus précisément l’apport de l’audit externe sur le système de contrôle interne de l’association.
L’APPORT DE L’AUDIT SUR LE CONTRÔLE INTERNE
L’audit financier peut être considéré comme un instrument de mesure dans l’application des procédures écrites. C’est une fonction qui aide la direction à améliorer le fonctionnement de l’entité ou à apporter des rectifications sur la gestion. Malgré l’existence de la fonction de l’audit interne, l’intervention de l’auditeur financier rend encore plus performant la gouvernance de l’entité en adoptant une nouvelle stratégie dans le long ou moyen terme. L’audit financier assure la crédibilité des informations financières contenues dans les états financiers de l’entité. Cherchant à obtenir des crédits auprès des bailleurs, les dirigeants et actionnaires dont les intérêts sont supposés convergents, vont utiliser l’audit et notamment le rapport de l’auditeur externe pour maximiser la valeur de ses actions et augmenter la crédibilité des états financiers qu’ils ont établis. D’une part, l’audit est utilisé par le dirigeant pour signaler sa performance de gestion et son respect des clauses contractuelles établis dans le cadre d’un contrat d’intéressement basé sur les chiffres comptables, d’autre part, l’audit est utilisé par les bailleurs pour s’assurer que le dirigeant agit dans l’intérêt de l’association. À ce stade le rapport d’audit joue un rôle important dans la décision des bailleurs à continuer le financement de crédit ou pas.
– une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont pas respectées et que les états financiers sont biaisés. Il y a une grande différence entre le montant accordé par le bailleur lorsque les états financiers sont audités et l’opinion de commissaire aux comptes ne comporte pas de réserves que celui lorsque l’opinion de l’auditeur comporte des réserves liée à la continuité d’exploitation ou liée à l’évaluation de l’actif. Cependant, il n’existe pas une grande différence entre le montant octroyé par le bailleur lorsqu’il y a une opinion avec réserve liée au non-respect des principes comptables généralement admis que celui d’une opinion sans réserve. En parlant du « reporting financier », l’existence d’une comptabilité créative ne lui permet pas de remplir correctement son rôle. D’où la Dans le cas cette association, notre examen a porté sur les états financiers de l’exercice arrêté au 31 décembre 2011 qui ont été établis par la Direction. En exécution de notre mandat de Commissaire aux comptes, nous avons procédé à l’examen des états financiers de l’association, comprenant le bilan au 31 décembre 2011, ainsi que le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie et l’état des variations des capitaux propres pour l’exercice clos à cette date, et un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.