ÉTAT DES LIEUX DU PATRIMOINE MINIER EN GRANDE-BRETAGNE, FRANCE ET ROUMANIE

Le patrimoine industriel – minier Facteur de développement territorial

Catégories d’interventions et les effets sur l’établissement

Défense, préservation, conservation deviennent des mots clés pour ceux qui militent pour la défense du patrimoine industriel minier. Il faut comprendre qu’on ne peut pas tout conserver et transformer en patrimoine; parce-que les sites ne sont pas tous des ressources culturelles ou des ressources territoriales capables de générer du développement. Ce type d’approche constitue en définitive une étape de la méthodologie généralement utilisée pour valoriser le patrimoine177 . En conséquence les possibilités d’action dans un ancien périmètre/établissement/bassin minier (paysage minier) sont variées. Mais en général il existe trois types principaux d’interventions: sauvegarde/protection, réhabilitation/reconversion et démolition/abandon; sans exclure une combinaison entre ceux-ci. La prise de décisions en ce qui concerne les choix d’intervention est fondée sur plusieurs informations recueillies après des analyses de site. Les informations nécessaires sont de nature écologique (le site et les bâtiments comme déjà présentés dans la section I.4.5.), nécessitent un diagnostic environnemental, historique (évolution du site ou d’établissement) et architecturale – patrimoniale. Quel que soit le type d’intervention choisie, le suivi et l’évaluation sont des actions obligatoires. De cette façon, s’assurer un déroulement correct du processus et une prévention des problèmes possibles . Pour déterminer les points forts et les points faibles, étant à la base de la sélection d’intervention, il est nécessaire de faire un inventaire179, outil principal de l’archéologie industrielle. Les inventaires peuvent être classés, en fonction de leurs objectifs, en deux catégories: légers ou lourds. Pour établir l’état des lieux, un inventaire léger est suffisant. Ces inventaires légers sont basés sur une démarche générale, qui vise à obtenir une image rapide de la situation, sur laquelle reposent les futures décisions.180 « Les principes d’un premier commentaire « archéologique » consistent alors premièrement à évaluer les produits, deuxièmement à reconnaître les machines et les outils, troisièmement à étudier les bâtiments, c’est-à-dire à les décrire et à les dater, à esquisser leurs modifications successives, à apprécier, en s’aidant de critères architecturaux, leur aspect extérieur (…). »  Une forme très utilisée d’inventaire est de faire participer la population locale. 180 Andrieux, J-Y., « Que sais je – Le patrimoine industriel », Presses Universitaires de France, 1992, p.54 -55. 181 Idem, p.54. Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne

Protection et conservation (reconversion patrimoniale intégrale)

Le patrimoine reste un des derniers éléments de référence dont les hommes disposent encore dans ce monde. A la fin de XXe siècle, « le goût et le désir de patrimoine sont devenus des phénomènes populaires incontournables, marqués à la fois par la peur du changement et par le désir de valorisation d’un héritage. »182 C’est dans ce contexte qu’il faut remarquer l’importance des processus de protection et conservation. Les deux sont des interventions nécessaires, qui dans le cas du patrimoine minier assure la présence future de certaines qualités et repères architecturaux, technologiques, un bonne connaissance du monde du travail et des modes de vie. Souvent les sites ou parties des sites conservés sont destinés à être classés comme monuments industriels. En conséquence le but de ces deux actions, qui les définit, est de préserver et de mettre en évidence des qualités architecturales, technologiques, urbaines, anthropiques, et d’éviter la démolition d’un site d’archéologie industrielle. La création d’un musée minier, était une solution fréquente dans les premières années de la reconversion patrimoniale. Choix fait et action démarrée, d’habitude, par des associations d’ anciens ouvriers, d’anciennes mineurs, des associations qui militent pour la préservation de leur patrimoine industriel parfois même par des entreprises minières, avant la fermeture des sites, pour garder la mémoire d’une activité qui a façonné le paysage. L’idée de musée ne s’arrête pas aux seuls bâtiments, mais il inclut d’habitude aussi l’ensemble du site marqué par la présence des chevalements, des crassiers, etc. Ce type de reconversion doit toujours être enrichi par des activités contemporaines, sinon il reste relativement statique. Au cours du temps, il risque de perdre peu à peu son public, une fois les anciens mineurs et leurs familles disparus. Aujourd’hui les musées (surtout en France, Allemagne, Grande Bretagne et Belgique) deviennent des centre de recherches en ce qui concerne les activités industrielles des régions, en accueillant des archives, des documents d’histoire écrite, des témoignages oraux, des collections de photos, ce qui leur assure un certain statut (exemples: Musée de la Mine-Puits Couriot de Saint – Etienne (Rhône Alpes, France), Centre Historique Minier de Lewarde (Nord – Pas de Calais, France), Deutsches Bergbau-Museum (Musée allemand de la mine), de Bochum (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne)). Les écomusées et les musées se concentrent sur la « mise en scène du patrimoine » , dans un sens élargi, pour raconter et témoigner l’histoire d’une communaute, ou de l’univers de l’ouvriermineur. De nouveaux parcours touristiques consistent à sensibiliser le grand public à l’univers du travail dans la mine, à la vie familiale des mineurs, de ses réseaux de parenté, de ses institutions 182 Le patrimoine, atout du développement. Sous la direction de Neyret R., Presses Universitaires de Lyon, Collection Transversales, 1992, p.9. Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne culturelles, des mythes, des croyances et des coutumes183. L’écomusée, en comparaison avec le musée, n’est pas un circuit de quelques salles, mais comprend les anciens ateliers, la fosse, la cité ouvrière, l’hospice, le parc, les terrils, etc. Les écomusées ont aussi une grande capacité à fabriquer de « l’hyper réel », un atout important pour attirer les visiteurs (exemples: Écomusée des mines de fer de Lorraine (France), Écomusée du Bois – du – Luc (Belgique)184). En ce qui concerne les effets positifs, ils dépendent fortement de: l’emplacement, de la surface, de la force de créer de nouveaux emplois ou d’attirer de nouveaux investisseurs. L’emplacement est un facteur déterminant. Dans le premier cas, si le site est isolé dans le paysage, à proximité d’une petite communauté, parfois le résultat reste au niveau d’une attraction touristique occasionnelle. Cela crée un nombre limité d’emplois, nécessite des subventions, mais a un effet positif sur la population locale, qui à son tour peut conduire à revitaliser l’endroit du point de vue économique. Dans le deuxième cas, si le site est proche d’une agglomération urbaine ou s’inscrit dans une chaîne d’anciens centres miniers (vallée minière ou bassin minier), les résultats peuvent être plus encourageants et contribuer à l’amélioration de la vie sociale, économique, du tissu urbain et de l’image du territoire.

Réhabilitation et reconversion

Un site minier ou une usine ne doit pas devenir automatiquement un musée ou un écomusée destiné à rappeler une activité morte185. Le présent nous démontre l’importance d’adapter plutôt que de conserver, sans tomber dans le piège d’une transformation incompatible avec la mémoire du lieu. Par conséquent la réhabilitation est une opération complexe avec des buts multiples. L’objectif principal, qui aide à définir la notion est d’adapter. La réhabilitation « vise à remettre en état les bâtiments affectés par l’usure du temps pour les rapprocher autant que faire se peut de leur physionomie originelle tant dans leurs aspects extérieurs qu’intérieurs, mai aussi à les adapter dans leur « commodités » intérieures aux besoins (…) d’aujourd’hui. »186 Des objectifs complémentaires, mais importants, doivent être ajoutés: (a) le développement de l’économie locale/territoriale; (b) la reconstruction de l’image urbaine; (c) la redéfinition de l’identité locale; (d) la protection de l’environnement naturel et bâti. Le choix d’une telle intervention et très étroitement lié aux besoins de la population locale ou du territoire (quand l’échelle et l’importance l’exige), mais en même temps au caractère, à la spécificité  Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne du site et des bâtiments, à la situation géographique, aux infrastructures (liaison au axes majeurs de transport) et à la démographie. Ces besoins doivent être étudiés au début du projet de réhabilitation de l’ancien établissement ou du territoire. Les bonnes décisions sont le résultat d’une étude des documents d’urbanisme (plan de développement local ou zonal) et d’architecture (concernant le site choisi). La participation des citoyens et des entrepreneurs locaux (question qui sera examinée en détail au chapitre suivante), même s’il semble une approche parfois simpliste ou trop politique, est d’une importance cruciale. Aborder les gens en les interrogeant sur leurs problèmes financiers, leurs besoins vitaux, donc valoriser leurs attentes, permet de les sensibiliser à la question du patrimoine et en même temps aide à identifier et développer des solutions pragmatiques. D’un autre côté la spécificité du site impose parfois des restrictions en ce qui concerne l’adaptation à d’autres fonctions. Comme nous l’avons déjà évoqué et débattu dans le traitement de l’aspect architectural et urbain, la réutilisation de certain bâtiments miniers est difficile (tours de refroidissement, décanteurs, etc.), mais possible. De bonnes pratiques peuvent être retenues pour le démontrer: Emscher Park (Allemagne), Usine de ciment Ricardo Bofill (Espagne). En conséquence, dès le début il faut choisir une fonction compatible avec la forme, la surface, le volume, l’échelle du bâtiment/site. En cas contraire, l’effet peut être destructif pour le patrimoine. En ce qui concerne les fonctions possibles accueillies, elles sont diverses. Au cours des dernières années ont été préférées les fonctions culturelles, projets généralement initiés par le secteur public, mais qui visent aussi à attirer des investisseurs privés. Dans la situation actuelle de crise économique, la participation du secteur public est faible et prend du temps, donc les partenariats sont encouragés. Cela produit un changement et une diversification au niveau des fonctions d’accueil. Des fonctions ou des juxtapositions de fonctions qui peuvent subvenir à leurs besoins voire même produire des profits et créer des emplois sont encouragées. En conséquence les fonctions culturelles peuvent être complétées par des fonctions commerciales, industrielles, résidentielles, sportives ou des bureaux. Les effets de ce type d’intervention sont nombreux au niveau des porteurs de projets urbains. L’ancien site minier, avec son ensemble de bâtiments singuliers, parfois localisés à l’extérieur du site, deviennent attractifs et capables de dynamiser le territoire. La réutilisation des constructions existantes est un processus de développement durable et écologique (soutenu dans certains pays même par des lois écologiques, financières et urbaines – Tableau 4). Une telle attraction peut entraîner un processus de réhabilitation et embellissement du tissus urbain de proximité, avec un impact positif aussi au niveau de son image. Le changement de statut d’une ancienne zone minière avec un fonctionnement déficitaire187, à de nouvelles fonctions, apporte des changements au niveau économique et au niveau du tissu social. Au niveau économique il peut signifier attirer des investissements privés pour créer des emplois, et en conséquence de nouveaux revenus pour les 187 Un territoire pauvre peut etre definit comme un avec un fonctionnement déficitaire, avec des liaisons d’infrastructures obsolètes, peu attrayant pour de nouveaux habitants, comme pour les résidents. Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne budgets locaux. Au niveau de l’échelle-cité, les fonctions change, parce que leur valeurs esthétiques et historiques attirer le tourisme, les métiers d’art, les galeries d’art, les restaurants, les hôtels. Ensuite au niveau du tissu social, s’observe d’habitude un » recyclage » de la population. L’attracteur devient un déclencheur de la croissance des valeurs fonciers, des terraines et des logements. Ce qui signifie l’émergence de processus de gentrification, qui il y à 20 ou 30 ans, causer des réactions d’hostilité violents à ce type d’évolution urbaine188. Pourtant il faut attirer l’attention sur le fait que les possibles conséquences négatifs sont inférieur au aspects positifs; mais devrait être prisent en compte pour anticiper des possibles solutions. 

Démolition et abandon

L’action de démolir se définit par abattre, raser ou mettre en pièces une construction ou plusieurs189. Elle peut être complète ou partielle. Ce type d’intervention survient malheureusement souvent dans toute l’Europe, dans les périmètres des anciennes sociétés minières. Les arguments utilisés d’habitude, qui ne sont pas toujours dénuée de vérité, sont les suivantes: la conservation et la réhabilitation sont des actions coûteuses et qui demandent beaucoup de temps. La démolition survient en raison de la valeur du terrain et du fait que démolir et construire de nouveaux bâtiments, peut être parfois plus rentable. En ce contexte doivent intervenir la communauté et les spécialistes, pour faire comprendre les autres possibilités. Pour convaincre la meilleure possibilité est d’avoir des raisonnements économiques et patrimoniaux. Il y a des cas concrets ou réutiliser un site et ses bâtiments est plus avantageux que la démolition, la dépollution du terrain et des constructions nouvelles (La fonderie SACM de Mulhouse, Seine – Saint – Denis, Docks de la Joliette – Marseille). Le choix de démolir peut avoir des raisons qui peuvent être considérés comme logiques, mais aussi symboliques : faire table rase du passé, le nier pour « tourner complétement la page », faire disparaître le site pour créer un territoire nouveau. Attitude qui peut être comprise. La stratégie de développement devrait être fondée sur ce qui existe à exploiter pour obtenir quelque chose de nouveau. C’est pour cela que presque toutes les échelles du patrimoine minier, pourraient être considérées comme des paysage culturels – miniers évolutifs. L’action de démolir peut parfois être un acte important de renouvèlement urbain. Dans certains cas il y a aussi de bonnes raisons, qui exigent une telle pratique. Cette option peut concerner: les territoires ou les bâtiments dangereusement pollués, ceux qui sont dans un état avancé de dégradation où aucune intervention ne peut améliorer la situation. En ce qui concerne les effets, comme nous l’avons déjà précisé, parfois le contexte exige une 188 Pelletier J., Réhabilitation et transformation du tissu social, articlé apparu dans Le patrimoine, atout du développement. Sous la direction de Neyret R., Presses Universitaires de Lyon, Collection Transversales, 1992, p.27-30. 189 Le Petit Larousse Illustré, 2000, p.315. Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne telle intervention à cause de besoin de nettoyage des substances dangereuses, alors elle est positive. Il faut ajouter que l’action de démolir pour des raisons écologiques doivent se faire seulement après des analyses de terrain et des bâtiments; et la responsabilité de la dépollution du site doit être prise (par la compagnie minière qui a exploiter). Malheureusement la rehabilitation de des sols, est utilisé comme une motivation superficielle, la réelle motivation etant la pression immobilière. Ainsi les effets sont négatifs à cause de la perte d’éléments importants du patrimoine minier. Des sites vides, dans des endroits importants attendent les investisseurs longtemps et ainsi abandonnés se détériorent peu à peu et des éléments de patrimoine importants, qui auraient pu devenir la base d’un redéveloppement sont perdus à jamais.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I DE L’INDUSTRIE MINIÈRE AU PATRIMOINE MINIER EN EUROPE
Entre héritage assumé, prise de conscience tardive ou oubli.
I.1. La place de l’industrie minière dans l’Europe industrialisée (de l’intensification de l’exploitation
jusqu’à la désindustrialisation partielle)
I.2. L’état actuel de l’industrie minière
I.2.1. Industrie minière vivante (sites actifs ou fermeture prévue)
I.2.2. Industrie minière fermée (sites fermés- friche industrielle-patrimoine minier)
I.3. Les échelles de l’industrie minier/de patrimoine minier.
 le site/ carreau minier
 la cité minière
 la zone industrielle – minière
 l’établissement minier
 la vallée minière
 la région industrielle – minière
 le géo-système minier
I.4. Les caracteristiques du « géo-systeme » minier
I.4.1. La technologique
I.4.2. L’urbain – architectural
I.4.3. La naturelle et l’anthropique
I.4.4. La mémorialle at la symbolique
I.4.5. Les enjeux (économique, social, écologique, démographique)
I.5. Le patrimoine minier dans les pays européennes
I.5.1. Le contexte actue
I.5.2. Catégories d’interventions et leurs effets sur l’établissements
I.5.2.1. Protection et conservation (reconversion patrimoniale intégrale)
I.5.2.2. Réhabilitation et reconversion
I.5.2.3. Démolition et abandon
I.5.3. Catégories d’acteurs (l’État, le privé, la communauté).
Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne
I.6. Conclusions
PARTIE II ÉTAT DES LIEUX DU PATRIMOINE MINIER EN GRANDE-BRETAGNE, FRANCE ET ROUMANIE
Des histoires, des méthodologies et des perceptions entre intégration et indifférence
II.1 L’histoire minière roumaine face aux deux grandes pays de la Révolution industrielle: la Grande Bretagne et la France
II.2.Trois pays, trois perceptions du patrimoine industriel.
II.3. Études de cas. Des histoires, des contextes, des stratégies
II.3.1. Grande Bretagne et France. Des histoires jusqu’a la mise en ouvre des stratégies
II.3.1.1. Fer
 Ironbridge (GB)
 Lorraine (FR)
II.3.2.2. Or.
 Cononish (GB)
 Chatelet (FR)
II.3.2.3. Charbon.
 Victoria Colliery – National Mining Museum of Scotland (GB)
 Nord – Pas de Calais (FR)
 Saint – Étienne (FR)
II.3.2. Roumanie. Des histoires jusqu’a l’analyse in situ
II.3.2.1. FER: Ghelari
II.3.2.2. OR: Brad
II.3.2.3. CHARBON: Vallée de Jiu
II.4. Conclusions.
PARTIE III QUEL AVENIR POUR LE PATRIMOINE MINIER EN ROUMANIE ?
Enjeux, freins et dynamiques du patrimoine minier comme levier de développement territorial
III.1. La Roumanie, un énorme potentiel en termes de patrimoine minier (les trois comtés : Alba, Arad
et Hunedoara)
III. 2. Quelles méthodes pour la Roumanie ?
III.2.1. La méthode comme le résultat des plusieurs types de diagnostic
III.2.1.1. Diagnostic territorial
Le Patrimoine Industriel – Minier Facteur de Développement Territorial. Complexité et enjeux en Roumanie, en comparaison avec la France et la Grande Bretagne
III.2.1.2. L’analyse des acteurs
III.2.1.3. L’analyse de territoire in sit
III.2.1.4. L’analyse de paysage
III.3. L’application d’une méthode identifiée
III.3.1. Fer – Ghelar
III.3.2. Or – Brad
III.3.3. Charbon – Valea Jiului (Vallée de Jiu)
III.4. Conclusions
CONCLUSIONS
1. Le rôle de l’exploitation minière dans l’évolution de l’Europe
2. L’état de l’industrie minière à présent et les politiques environnementales européennes
3. Les limites et la définition de la notion de patrimoine minier
4. Approches et interventions identifiées, basées sur des études de cas anglaises et françaises
5. Recommandations
5.a. afin de compléter les politiques organisationnelles concernant le patrimoine industriel en Roumanie
5.b. concernant l’inventaire et les critères de sélection
5.c. concernant la réalisation des études précédant l’élaboration des plans d’urbanisme
(P.A.T, P.U.G, P.U.Z), visant la mise en valeur du patrimoine minier
5.d. concernant la régénération urbaine et la sauvegarde du patrimoine minier par le refonctionnement (l’insertion de fonctions mixtes dans les anciennes zones minières)
5.e. concernant l’amélioration de l’image et le marketing de l’image
5.f. générales
6. Contributions personnelles
7. Valorisation et diffusion des résultats
8. Directions futures de la recherche
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES (TOME II)
RÉSUMÉ DE LA THÈSE
REZUMATUL TEZEI

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