OBTENTION DE NOUVEAUX PEROXYCÉTALS À VISÉE ANTIPALUDIQUE

OBTENTION DE NOUVEAUX PEROXYCÉTALS À VISÉE ANTIPALUDIQUE

 LA MALADIE

TRANSMISSION

Définitions – Prémunition et taux de transmission 

La prémunition est l’immunité acquise après plusieurs années d’infection. L’individu est porteur de parasites sans pour autant présenter un symptôme. C’est la tolérance à l’infection. La disparition totale des parasites n’ayant jamais été démontrée, on parle d’immunité non stérilisante. C’est donc un état de protection contre la maladie mais non contre le parasite. La prémunition est acquise ou non selon la zone. La transmission est définie comme la propagation dans un autre organisme d’une structure vivante pathogène. Une transmission très élevée équivaut à une propagation chronique ou quasiment permanente du parasite infecté provenant du vecteur à l’Homme. Une transmission moyenne traduit l’équilibre entre le degré de contact entre l’homme et son parasite et le nombre de piqûres infectantes de l’anophèle, ce qui est source à plus ou moins long terme d’un équilibre de prémunition. Une faible transmission traduit des piqûres infectantes occasionnelles.

 Modes de transmission

 Le paludisme se transmet par la piqûre d’un moustique, l’anophèle femelle. Notons cependant que d’autres modes de transmission sont observés :  la transmission directe, exceptionnelle, se retrouve dans : o la transfusion sanguine : les cas décrits sont dûs à la négligence car un donneur ne présente plus de danger s’il est asymptomatique depuis 1 an pour P. falciparum et 3 ans pour P. vivax. Le plasma lyophilisé ou conservé une semaine ne présente plus de risque. Dans le paludisme transfusionnel, la période d’incubation est courte du fait de l’absence de cycle pré-érythrocytaire, le globule rouge étant directement envahi ; o la transmission congénitale (transplacentaire). Le placenta constitue une cible où P. falciparum peut notamment s’accumuler. Ce mode (direct) n’a aucun impact épidémiologique.  dans les pays non concernés par le paludisme (cf. Figure 1) : o il existe des cas dûs aux voyageurs. On parle de paludisme d’importation par opposition au paludisme autochtone. Ce dernier correspond à une transmission chez un sujet n’ayant pas voyagé en pays d’endémie depuis 1 an ; o la transmission de la maladie chez des sujets n’ayant jamais voyagé est également observée dans les aéroports et leurs environs. C’est le paludisme des aéroports, véhiculé par les moustiques des avions et bagages provenant des zones infestées. Première partie. Le paludisme : la maladie et ses traitements ; Etudes des voies d’accès aux structures 1,2,4- trioxygénées 8 Figure 1 : Zones de transmission du paludisme

 Transmission et stabilité

 Le climat joue un rôle important dans la transmission de la maladie, plus spécifiquement la température, l’altitude et les précipitations. En effet :  plus la température est élevée, plus la sporogonie est courte (8 jours à 30 °C pour P. falciparum) ; le développement du parasite se fait entre 18 et 33 °C pour P. falciparum alors que P. vivax supporte 16 °C, ce qui explique sa répartition géographique ;14  l’anophèle vecteur ne supporte pas les altitudes supérieures à 1500 m ;  la larve de l’anophèle vit dans l’eau. La notion de stabilité du paludisme apparaît alors :  le paludisme instable est caractérisé par une période de transmission et une durée de vie de l’anophèle courte, peu de prémunition et une forte mortalité à tout âge ;15  le paludisme stable au contraire est caractérisé par une longue période de transmission, des anophèles à espérance de vie longue, une prémunition rapide et une forte mortalité infantile. Il existe dans toute l’Afrique intertropicale à l’exception du Sahel et des grandes villes.

 LE PARASITE 

 Biologie Il appartient à l’ordre des Haemosporida du groupe des sporozoaires (embr. Apicomplexa). Cet ordre se caractérise entre autres par :  des zygotes mobiles encore appelés ookinètes ; Première partie. Le paludisme : la maladie et ses traitements ; Etudes des voies d’accès aux structures 1,2,4- trioxygénées 9  un cycle de reproduction asexué du parasite nommé schizogonie qui conduit aux gamètes, cellules reproductrices. Le terme de mérogonie propre aux vertébrés est également utilisé (l’homme étant ici le vertébré) ;  une sporogonie chez l’invertébré ;  une transmission par des insectes hématophages. Le parasite est de la famille des Plasmodiidae et du genre Plasmodium. Ce genre Plasmodium est caractérisé :  par son stade parasitaire sur deux hôtes : o une maturation chez l’homme ; o une fécondation du gamétocyte femelle par le mâle dans l’estomac de l’anophèle.  par des gamétocytes femelles et mâles de même taille, situés dans les érythrocytes (globules rouges). L’évolution du Plasmodium est développée dans le paragraphe II.4 (le cycle). Le genre Plasmodium est subdivisé en trois sous genres dont trois parasitant les mammifères : Plasmodium, Laverania et Vinckeia. Les genres Plasmodium et Laverania, parasites des primates, sont caractérisés par de grands schizontes érythrocytaires. Ils se différencient par la forme de leurs gamétocytes. Arrondis dans le premier, ils sont plutôt allongés et falciformes pour le second. P. vivax, P. malariae et P. ovale appartiennent au sous-genre Plasmodium tandis que P. falciparum au laverania. Le sous-genre venckeia est caractérisé par de petits schizontes érythrocytaires et des gamétocytes arrondis. Ces plasmodies parasitent des mammifères différents des primates tels que les rongeurs. Ils sont très utilisés en laboratoire lors d’expériences in vitro ; on peut citer comme exemple Plasmodium berghei et Plasmodium yoeli. 

 Plasmodium : distribution et particularité

 Il existe une multitude de plasmodiums véhiculant le paludisme humain cependant seuls quatre sont reconnus par l’OMS comme parasites de l’homme : Plasmodium falciparum, malariae, ovale et vivax car étant responsables d’endémies. Les Plasmodium ovale, vivax, et malariae sont restrictifs dans le choix de leurs cellules hôtes. P. ovale et vivax préfèrent les réticulocytes (globules rouges jeunes) tandis que malariae préfère les globules rouges âgés. La conséquence de cette sélectivité est une parasitémie dépassant rarement 1 à 2 %. P. falciparum envahit tous les globules sans différenciation d’où une parasitémie élevée. P. falciparum se développe entre 18 et 33 °C et P. vivax aux alentours de 16 °C, ces températures expliquent la distribution de l’un et de l’autre sur le globe.

 PLASMODIUM VIVAX 

C’est l’espèce la plus répandue en dehors de l’Afrique (Figure 2) cependant il n’est pas cause de maladie en Afrique de l’Ouest et du Centre (en Afrique noire d’une manière générale), du fait des protéines Duffy (cf. II.4.3-). Il envahit les jeunes globules rouges (réticulocytes). Découvert par Grassi et Feletti en 1890 le paludisme à Plasmodium vivax est caractérisé par une fièvre tierce : fièvre intermittente dont les accès se produisent tous les deux jours. Il est généralement bénin du fait de sa faible parasitémie ; il peut toutefois être sévère16. Il peut Première partie. Le paludisme : la maladie et ses traitements ; Etudes des voies d’accès aux structures 1,2,4- trioxygénées 10 réapparaître des mois ou des années après (cf. II.4.2-). Son endémie a surtout des conséquences économiques. Figure 2 : Distribution de Plasmodium vivax dans le monde 

PLASMODIUM FALCIPARUM 

Il se trouve en Afrique Tropicale, en Asie et en Amérique Latine (Figure 3). Découvert par Welch en 1897 il envahit tous les globules. Cette forte parasitémie engendre un paludisme malin caractérisé par une fièvre tierce. Il est encore appelé paludisme subtertian et devient létal quand les organes vitaux sont atteints. P. falciparum constitue à plus de 80 % l’espèce à laquelle est dû le paludisme en France. Au Sénégal d’une manière générale plus de 90 % des paludismes sont dûs à P. falciparum, toutefois malariae et ovale existent.17 Figure 3 : Distribution de Plasmodium falciparum dans le monde 

PLASMODIUM MALARIAE 

Sa distribution est très inégale à travers le monde. Il est plutôt rare par rapport aux autres ce qui s’expliquerait par le fait qu’il ne s’attaque qu’aux vieilles cellules. Découvert par Laveral depuis 1881, le paludisme qu’il engendre est caractérisé par une fièvre quarte : c’est une fièvre intermittente donc à accès espacés régulièrement et séparés par des intervalles de température corporelle normale où des épisodes d’hyperthermie réapparaissent le quatrième jour (deux jours d’intervalles libres entre les accès d’hyperthermie). C’est cette lenteur à se développer qui fait sa Première partie. Le paludisme : la maladie et ses traitements ; Etudes des voies d’accès aux structures 1,2,4- trioxygénées 11 spécificité (cycle asexué de 72 heures). Il peut survivre 10 ans ou plus dans le sang périphérique. Le paludisme observé est généralement bénin. 

 PLASMODIUM OVALE 

Propre à l’Afrique sub-saharienne il envahit les jeunes globules. Longtemps confondu avec Plasmodium vivax, il a été découvert par Stephens en 1922. Il engendre un paludisme non mortel mais les souches peuvent hiberner dans le foie plusieurs mois. I

 PLASMODIUM KNOWLESI Récemment une espèce simiesque a régulièrement été citée P. knowlesi18. Le paludisme qu’il engendre est caractérisé par une fièvre quarte, cependant il peut être grave. Il est traité comme pour P. falciparum. Actuellement, cette espèce n’a été identifiée chez l’homme que dans le Sudest asiatique. 

 LE VECTEUR 

 Systématique et situation 

Le vecteur est un insecte de l’ordre des diptères, du genre anopheles : l’anophèle femelle, le mâle n’étant pas hématophage. Sa systématique complète est la suivante : classe insecta, ordre Diptera, famille culicidae, sous famille anophelinae, genre Anopheles. Dans le monde, il existe plus de 455 espèces d’anophèles dont 114 signalées en Afrique au Sud du Sahara et 20 répertoriées au Sénégal. Chaque espèce d’anophèle possède des caractères de longévité, d’adaptation au parasite, de fréquence de repas sanguins… qui lui sont propres. L’insecte vecteur n’a pas seulement un rôle de transporteur, la reproduction sexuée du parasite se fait en son sein. Cette multiplication est à l’origine du caractère infectant de sa piqûre. Sur ces 455 espèces environ 70 sont capables de transmettre le paludisme (Fig. 4). Les plasmodies responsables d’endémies palustres sont transmis essentiellement par des anophèles des zones intertropicale et tropicale ; nous nous concentrerons sur l’Afrique au sud du Sahara et sur le cas du Sénégal en particulier. Les plus répandus de la zone afro-tropicale sont répertoriés dans la figure 5. Le complexe Anopleles gambiae sensu lato est le plus répandu. En effet, ce complexe regroupe six espèces africaines dites jumelles indifférentiables par leur morphologie dont quatre sont représentées ci-après : Anopleles gambiae sensu stricto que l’on note Anopleles gambiae, Anopheles arabiensis, Anopheles melas, et Anopheles merus. Sur les 20 espèces d’anophèles qui existent au Sénégal, cinq véhiculent le paludisme « humain ». En effet, trois espèces ont une importance épidémiologique : A. gambiae, A. arabiensis et A. funestus ; deux espèces ont une importance moindre : A. melas et A. pharoensis. 19 Pour les autres, soit elles : – ne sont pas en abondance, d’où pas d’incidence (A. hancocki) ; – ont une durée de vie trop courte pour représenter un danger (A. wellicomei) ; – n’ont pas suffisamment été étudiées (A. nili) ; – sont préférentiellement ou complètement zoophiles tout simplement.

Table des matières

Introduction générale
Première partie
Le paludisme : la maladie et ses traitements ; Etudes des voies d’accès aux structures 1,2,4-rioxygénées
CHAPITRE I : HISTORIQUE
CHAPITRE II : LA MALADIE
II.1- TRANSMISSION
II.1.1- Définitions – Prémunition et taux de transmission
II.1.2- Modes de transmission
II.1.3- Transmission et stabilité
II.2- LE PARASITE
II.2.1- Biologie
II.2.2- Plasmodium : distribution et particularité
II.3- LE VECTEUR
II.3.1- Systématique et situation
II.3.2- Répartition au Sénégal
II.3.3- Écologie
II.4- CYCLE DU PLASMODIUM
II.4.1- Chez l’anophèle
II.4.2- Chez l’homme
II.4.3- Conséquences chez l’homme
II.5- REPARTITION
II.5.1- Dans le monde-géographie
II.5.2- Situation du paludisme à travers quelques chiffres
CHAPITRE III : TRAITEMENTS
III.1- DÉFINITIONS
III.2- TRAITEMENTS TRADITIONNELS
III.2.1- Tradition et pharmacopée
III.2.2- Exemples de molécules issues de produits naturels
III.3- TRAITEMENTS CLASSIQUES
III.3.1- Chronologie
III.3.2- Antipaludiques classiques et leurs effets sur le moustique
III.4- TRAITEMENTS ACTUELS
III.5- LUTTE ANTIVECTORIELLE
III.5.1- Contre la prolifération
III.5.2- Contre les piqûres
III.6- CLASSIFICATION CHIMIQUE DES ANTIPALUDIQUES
III.6.1- Les quinoléines
III.6.2- Les phénanthrènes et les anthracènes
III.6.3- Les diazines
III.6.4- Les guanidines
III.6.5- Les sulfamides
III.6.6- Les ubiquinones
III.6.7- Les cyclines
III.6.8- Les terpènes
III.6.9- Les sulfone
III.6.- Les lincosamines
III.6.- Les Coumarines
III.6.- Les chalcones
III.7- CLASSIFICATION SELON LE MODE D’ACTION
III.7.1- Les inhibiteurs d’hémozoïnes ou détoxificateurs de l’hème
III.7.2- Les inhibiteurs de pfat6
III.7.3- Les inhibiteurs des acides nucléiques
CHAPITRE IV : RÉSISTANCE
IV.1- RÉSISTANCE DES PLASMODIES AUX MÉDICAMENTS
IV.1.1- La résistance aux dérivés quinoléiques
IV.1.1.1- RÉSISTANCE À LA CHLOROQUIN
IV.1.1.2- RÉSISTANCE À LA QUININE
IV.1.2- Résistance aux antifoliniques
IV.2- RÉSISTANCE DES ANOPHÈLES
IV.2.1- La résistance métabolique
IV.2.2- La résistance par modification de la cible
IV.2.3- La résistance comportementale
IV.3- IMMUNOLOGIE
IV.3.1- L’immunité relative
IV.3.2- Les facteurs génétiques humains
IV.4- MÉCANISME DE RÉSISTANCE
IV.4.1.- Résistances dues à des mutations
IV.4.2- Résistances liées aux mécanismes de transport membranaire
CHAPITRE V : L’ARTÉMISININE ET SES DÉRIVÉS
V.1- ARTÉMISININE
V.1.1- Découverte
V.1.2- Structure
V.1.3- Importance de l’artémisinine
V.2- DÉRIVÉS DE PREMIÈRE GÉNÉRATION
V.3- INTÉRÊT DE LA MOLÉCULE ET DE SES DÉRIVÉS
V.4- DÉRIVÉS DE SECONDE GÉNÉRATION
V.4.1- Introduction d’un groupement chimique qui stabilise l’acétal
V.4.2- Utilisation d’un lien non acétal
V.5- DÉRIVES DE TROISIÉME GÉNÉRATION ET SUIVANTE
V.5.1- Les composés de troisième génération
V.5.2- Les générations suivantes
V.5.3- Les composés linéaires
V.6- MODE D’ACTION DE L’ARTÉMISININE ET DE SES DÉRIVÉS
CHAPITRE VI : OBTENTION DE STRUCTURES TRIOXYGENÉES
VI.1-GÉNÉRALITÉ
VI.2- PROPRIÉTÉS
VI.3- PRINCIPALES METHODES D’OBTENTION
VI.3.1- Préparation par voie ionique
VI.3.2- Préparation par voie radicalaire
VI.4- CONCLUSION
Deuxième partie
Synthèse, Caractérisation et Évaluation de l’Activité antipaludique de peroxycétals
CHAPITRE I : LES COMPOSES TRIOXYGENES RELATIONS STRUCTURE-ACTIVITE : DE
L’ARTEMISININE AUX PERCETALS
I.1- ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ EN FONCTION DES MODIFICATIONS STRUCTURALES SUR
L’ARTÉMISINE
I.2- STRUCTURE-ACTIVITÉ
I.3- PROJET DE RECHERCHE
CHAPITRE II : SYNTHESE DES COMPOSES 1,2,4-TRIOXYGENES LINEAIRES
II. 1- PRÉPARATION DES HYDROPEROXYDES LINÉAIRES
II. 1.1-Mécanisme de la réaction .
II. 1.2- Effet de la chaîne de l’alcool
II.2- ALKYLATION DE L’HYDROPEROXYDE
II.2.1- Choix de la base
II.2.2- Choix de l’halogénure d’alkyle
II.2.3- Obtention du percétal
II.3- CONCLUSION
CHAPITRE III : SYNTHESE DE 1,2,4 PERCETALS BICYCLIQUES AVEC PEROXYDE
EXTERIEUR AU CYCLE
III.1- SYNTHÈSE ET CARACTÉRISATION DE DÉRIVÉS 1-HYDRO PEROXY-2 OXABICYCLO[4.4.0]DECANE
III.1.1- Synthèse du 3-(2-oxo-cyclohexyl)propanoate de méthyle
III.1.2- Réduction de la cétone en alcène
III.1.3- Réduction de l’ester
III.1.4- Obtention du 1-hydroperoxy-2-oxabicyclo[4.4.0]décane
III.1.5- Alkylation des peroxydes cycliques à six centres . 1
III.1.6- Conclusion
III.2- SYNTHÈSE
Ill.2.T-Préparation de l’énamine
III.2.2- Réaction de Stork
lll.2.6- Alkylation des peroxydes. l5g
CHAPTTRE  : ÉTUDE D’ACTTVITÉ _ nÉsurTATS BIOLOGIQUES
IV.I- ÉVALUATION DE L’ACTIVITÉ DES ANTIPALUDIQUES
IV.2- PRÉALABLE POUR LTNE ÉTUDE D’ACTIVITÉ BIOLOGIQUE.
IV.3- TESTS EFFECTUÉS
IV.4.1- Composés linéaires
1V.4.2- Composés cycliques
IV.6- CONCLUSION
CHAPITRE I : CONDITIONS EXPÉRIMENTALES
I.1-APPAREILLAGE D’ANALYSE ET MÉTHODES DE CARACTÉRISATION
I.2-PURIFICATION DES PRODUITS ET DES RÉACTIFS
CHAPITRE II: FAMILLE DE PERCETALS LINÉAIRES. MoDE opÉRAToIRE- RÉSULTATS
CHAPITRE III : FAMILLE DES BICYCLES EXO PERCETALS. MODE OPÉRATOIREAnnexe Composés thèses numéroté
Annexe 3. Spectre HSQC de l’oxabicyclo

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