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SPORT ET SOCIETE
Suivant les époques, les contextes historiques, comme toutes les activités entreprises par l’Homme, le sport aussi évolue et change de visage. Il peut s’apprécier en tant qu’activité de loisir, s’il enest ainsi, quel critère possède-t-il pour être qualifié de loisir, ou d’activité sportive ?
ACTIVITE DE LOISIRS
Le mot Loisirs vient du mot latin « Licere » qui ve ut dire « être permis ». Chez Aristote (politique) pour la première fois, loisir (scholè à la fois loisir et éducation) est considéré comme la principale activité de l’homme mais, de l’homme libre. Dans les sociétés modernes, les plus avancées le temps de loisir est devenu plus long que le temps de travail dans un cycle de vie allongé. il se compose de quatre périodes majeures : fin de la journée (soirée), finde la semaine (week-end), fin de l’année (vacance),fin de la vie de travail (retraite active).
Activité de loisir, le sport, ensemble des activités physiques pratiqués par l’homme et des compétitions qui en découlent, est fondé sur le respect du code et des règlements. Le mot« Sport » est un mot anglais, lu i-même issu de l’ancien français « divertissement ». Loisirs, activités pra tiquées dites de «temps libres », se définissent par opposition au temps passé au travail. Les loisirs sont en général associés à des notions telles que le plaisir ou le divertissement.
La définition du loisir est fonction de l’époque dans laquelle il s’inscrit, mais en règle générale il a toujours été le reflet des sociétés et de leurs inégalités. Les différentes catégories sociales peuvent plus ou moins facilement se dégager des servitudes du travail et ont un accès plus ou moins aisé aux loisirs en fonction de leurs revenus. La notion de loisir a considérablement évolué au cours des siècles.
Les loisirs sont d’une manière générale une pratique collective éminemment sociale. Leur finalité essentielle est le renforcement des liens sociaux. Ils s’inscrivent dans la vie sociale, et la ponctuent régulièrement de manifestation de fait, dont les buts peuvent être politique, économi que, ou religieux.
La finalité des loisirs était en rapport avec la vie sociale. Ainsi en était il des trêves de paix, et des vénérations des dieux que constituaient les premiers Jeux Olympiques de la Grèce antique. C’est la révolution industrielle a profondément modifié la notion de loisir en la dissociant petit à petit des pratiques collectives. La transformation rapide des liens de solidarité traditionnelle et des modes de production ont augmenté les inégalités sociales et l’aliénation de l’homme dans le travail suscitant des besoins nouveaux sur le plan de loisir.
Cependant, le XIXé siècle s’apporte une autre définition comme celle-ci, « les loisirs sont des activités auxquelles on se livre de plein gré dans le temps disponible en dehors du travail et des obligations sociales afin de se divertir, de se reposer ou de s’instruire. La forme de loisir varie avec l’âge et le milieu socioculturel. Les loisirs permettent de rétablir l’équilibre en donnant à l’homme l’occasion de réaliser la partie de lui-même que la vie professionnelle n’a pas pu satisfaire » 9
En fait, « Le loisir assure trois fonctions : délassement, divertissement et développement de la personnalité, selon des équilibres variables où prédomine le divertissement (J. Dumazedier 1962), surtout sous l’effet des industries culturelles» 10.
ACTIVITE SPORTIVE
Par opposition à l’activité de loisir, l’activité sportive prône la victoire, la compétition. Commençons par une esquisse de l’histoire du sport ainsi que l’ampleur de son enjeu de nos jours.
Histoire du sport
Les peuples les plus anciens ont laissé des témoignages de leur pratique du sport, permettant ainsi aux disciplines fondatrices des Jeux Olympiques de se justifier par la référence aux « exploits sportifs des hommes de la préhistoire. Ils devaient courir pour échapper aux animaux, sauter pour franchir les obstacles naturels, passer des cours d’eau à la nage, lancer leurs armes telles des javelots, ou encore lutter corps à corps avec leurs ennemis » 11
Les civilisations apparues avant l’antiquité ont codifié ces gestes et les ont associé à d’autres pratiques religieuses ou festives ; la civilisation précolombienne pratiquait l’ancêtre de la pelote, les Egyptiens étaient férus de tir à l’arc et de joutes nautiques et, 500ans avant les premiers Jeux Olympiques, les Grecs se mesuraient aux courses de chars et lors des combats de lutte ou de boxe. Les sports de combat sont d’ailleurs les plus fréquemment représentés sur les fresques témoignant des performances sportives des champions de l’époque.
C’est en 776 avant notre ère que l’on situe généralement la célébration des premiers Jeux Olympiques, ainsi nommés parce qu’ils furent disputés à Olympie,. Ce festival sportif de six jours, mêlant combats, c ourses hippiques et athlétiques, persista jusqu’à la fin du IV siècle de notre ère. Tombée en désuétude avec le déclin de la Grèce antique, la pratique du sport dans un simple but compétitif ne renaît qu’au cours du XIX siècle. Entre-temps le enli entre le sport et la guerre reste solide. Tir à l’arc, joutes équestres ou escrime ont un but belliqueux, et seules quelques activités telles que le jeu de paume en France ou le golf en Ecosse échappent à cette règle mais restent seulement accessibles à une élite riche et oisive.
Si les jeux Olympiques ont acquis, au fil de leurs éditions, une dimension planétaire, ils restent seulement le deuxième événement sportif en termes économique et médiatique derrière la Coupe du monde de football. Organisée également tous les quatre ans depuis 1930, cette compétition rassemble pendant cinq semaines les meilleures équipes du sport le plus populaire du monde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 19,6 milliards de téléspectateurs (chiffre cumulé) ont suivi les jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 contre 31,7 milliards pour la Coupe du monde en 1994 aux États-Unis. Ils étaient 1,5 milliard pour la finale Brésil- Italie de cette même Coupe du monde. L’édition 1998, organisée en France, tablait, en 1997, sur un budget de 2 milliards de francs.
Les premières compétitions modernes ont eu lieu en Angleterre et plus généralement dans les pays d’Europe du Nord touchés par la révolution industrielle, dans la seconde moitié du XIX siècle. Les universités d’Oxford et de Cambridge se disputent ainsi la suprématie en aviron dès 1829. En 1846, les collégiens de Rugby inventent le sport du même nom et la première Coupe de l’América à la voile a lieu en 1851, à Londres. La recherche de la performance supplante la confrontation d’homme à homme qui était jusqu’alors la principale valeur du sport. Football, water-polo, tennis de table, et d’autres, font leur apparition dans ces années là. L’apport de la science permet alors la mesure du temps et de l’espace.
En 1892, le baron Pierre de Coubertin, membre de l’Union des sociétés françaises de course à pied, évoque pour la première fois l’idée d’un rétablissement des Jeux Olympiques. En 1894, une loi est votée lors d’un congrès a également fondé le Comité International Olympique (CIO) composé de treize membres désignés par Coubertin. Les premiers Jeux Olympiques modernes sont organisés dans leur patrie d’origine en 1896. Malgré une participation et un nombre d’épreuves limités, (13 pays et 255 athlètes) les Jeux Olympiques furent un. Dès lors, la manifestation se tient tous les quatre ans excepté pendant les deux guerres mondiales.
Le sport se définit comme exercice physique revêtan t des formes diverses (jeu, entraînement). Le but et la réglementation varientsuivant les époques, les régimes et les milieux. Ils dépendent aussi des façons de considérer le corps dans ses rapports avec la religion, la violence des liens avec le nationalisme (Jeux Olympiques), l’élitisme (sélection, compétition) la démocratie et la politique de santé.
Depuis l’antiquité, la pratique sportive est une constante, que ce soit comme délassement ou par goût de la compétition.
Dans la Grèce antique, par exemple, les hommes allaient régulièrement au gymnase et les Jeux Olympiques réunissaient le monde grec dès le VII è siècle et ils offraient une vaste palette d’activités, de l’athlétisme au tir à l’arc en passant par l’équitation, que l’on peut pratiquer comme sport de loisir ou de compétition. La pratique sportive est bénéfique pour tous. Elle augmente la résistance à l’effort, diminue les risques cardio-vasculaires et contribue à éliminer les stress. Le sport est bon pour tous. Pour peu qu’il procure un plaisir et soit adapté à la morphologie et aux capacités physiques de chacun. Le sport est un des médicaments les plus efficaces et les moins onéreux dont on dispose.
Enjeux du sport moderne
L’Olympisme va donner au sport un formidable essor. Au cours du XX siècle, les différentes disciplines s’organisent en fédérations et instaurent leurs propres compétitions. Peu à peu la pratique d’exercices physiques tend à devenir une activité à temps pleins. La compétition, recherche incessante de records, implique une préparation méthodique, voire scientifique, et laisse de moins en moins de place au dilettantisme. Dans toutes les disciplines, les technologies de pointes sont utilisées pour l’entraînement des athlètes et la conception du matériel : Voiture de formule un, skis de compétition, casque ou combinaison, etc.… bénéficient en effet des techniques les plus modernes sous l’égide des ngénieurs les plus compétents.
Attachés au principe fondateur de l’amateurisme, les responsables des autorités sportives internationales combattent par ailleurs longtemps l’idée selon laquelle un athlète doit être rémunéré pour ses performances, alors que certaines disciplines adoptent des principes d’avant-garde.
Dans les années soixante – Tennis- Golf ou automobile, les sports olympiques historiques tels que l’athlétisme ou la natation restent officiellement amateurs jusqu’à la fin des années 80, cependant le tabou de l’argent cède face aux sommes considérables dépensées pour la publicité ou les droits de télévisions qui se sont emparés du phénomène sportif devenu spectacle.
En 1984 les Jeux Olympiques de Los Angeles, entièrement financés par les sponsors et les droits de retransmissions acquittés par les chaînes de télévision, marquent symboliquement l’entrée dans une ère nouvelle. Le sport, activité économique a part entière, acquiert une importance planétaire et ses acteurs, deviennent des héros dont les gains financiers apparaissent disproportionnés.
Le football en Europe et en Afrique du sud, le basket-ball ou le football américain aux Etats-Unis deviennent de véritables phénomènes de sociétés qui ont leur propre langage.
Les médias, le cinéma et la publicité les mettent en vedettes, utilisent leur image que les scandales du dopage, de l’argent ou de la violence ne parviennent pas à remettre en question fondamentalement. Parallèlement, tout au long du XXème siècle, le sport se démocratise et l’éducation physique se généralise dans les écoles. La pratique de loisir, longtemps réservée à certaines élites (sociales et financières), est désormais accessible à tous.
Le sport de masse devient également la base d’un véritable marché qui cultive la connivence avec les champions. Stations de sports divers, salles de gymnastiques ou terrains de tennis fleurissent et les modes se succèdent. En 1996, « 25% des français disaient pratiquer une activité physique pendant leur temps libre. » 12
CARACTERES DE RURALITE ET LE FOOTBALL
Le monde rural révèle diverses singularités dont il faut en tenir compte. Ses caractéristiques déterminent le monde rural, influent l’activité de la population et reflètent en même temps leur mode de vie. Ce qui ca ractérise en premier lieu le monde rural c’est son lien étroit avec la Nature. Il faut tenir compte de l’empreinte du milieu sur une activité comme le football dans notre cas, et notamment du facteur temps. Ainsi nous allons étudier la conception du temps dans le milieu rural
La conception du temps et le football en milieu rural
Nous allons adopter la méthode comparative afin de mettre l’accent sur la différence de conception, primo le temps linéaire, et secundo le temps cyclique.
Temps linéaire
Il peut être représenté par une ligne venant du passé, passant par le présent et dirigé vers le futur. On peut y mettre des points de repère indiquant des points de temps aussi bien dans le passé que dans le futur. Ainsi le temps peut être mesuré. Les instruments utilisés sont le calendrier et la montre. Le temps est devenu un objet, il peut être utilisé, épargné, ou gaspillé. La conséquence de cette notion de temps nous permet d’établir une planification à long terme.
On peut maîtriser les activités, introduire des emplois du temps et mettre des délais pour livraisons etc.…Probablement ce concept de tem ps linéaire est la base de la production industrielle de l’occident. Les occidentaux se plaignent ainsi de n’avoir jamais assez de temps : « je n’ai pas de temps », « le temps s’enfuit » sont des expressions courantes.
Dans la conception du temps linéaire, le temps est représenté sur une ligne horizontale, orientée vers le futur. Cette conception est matérialisée par les calendriers, montres, de ce fait il est mesurable. La planification du futur est possible, dans le milieu urbain, le rythme du travail est déterminé par l’heure, Selon Marcel de CLERCK, « le temps horaire », c’est la co nception du temps qui prévaut à l’usine, au bureau, dans les centres urbains et qui adopte comme unité de mesure l’heure dont la durée est invariable, quelle que soit l’époque de l’année qu’il pleuve ou qu’il fasse soleil ». Ainsi l’économie du temps, le rendement horaire, la vitesse d’exécution, la ponctualité sont devenus des « valeurs sociales » importantes. Mais en milieu rural, le temps est cyclique, comme les saisons qui reviennent chaque année.
Temps cyclique
Dans le milieu rural, le concept de temps cyclique formé par l’expérience du rythme du jour, des saisons et de l’année agraire est peut-être plus répandu. Le rythme des gens et des animaux pendant les saisons de l’année donnent l’idée que le temps est répété dans des cycles avec un rythme sans fin. Selon le CLERCK toujours, le milieu rural est conçu à partir du « temps naturel ». C’est le temps qui régit les travaux des champs ; la forme de la tâche à accomplir est fonction des éléments naturels : la pluie, la lune, le soleil, al succession des saisons ». Le temps n’est pas considéré comme « un objet de valeur ». 13
Cette notion du temps cyclique influe sur la pratique sociale de la population, et donc sur la pratique sportive. La ponctualité des rencontres se fait rare. L’entraînement ne commence que lorsque tous les membres de l’équipe sont présents et non à une heure précise. Cette conception ne favorise pas le développement de la pratique. La conception d’un projet sportif à long terme n’a jamais été établie, rares sont les tournois qui se sont finalisés sauf lors des grandes festivités comme « le tournoi du 26 Juin ».
La vie quotidienne est également pleine de répétitions, cycliques pour les repas et pour l’activité des animaux ; ce sont les rythmes des animaux, de la nature et de la société qui servent de points de repère. La langue malgache abonde en terme indiquant les moments du mouvement diurne. Ces expressions font références à des expériences courantes, aux événements des différentes heures du jour : « maneno akoho » quand le coq chante, « mitatao vov onana » quand le soleil est en haut du toit et des expressions similaires.
Le concept du temps cyclique est surtout orienté vers le passé, le futur existe plutôt comme une répétition du passé. Quand les fermiers conservent les semences pour la saison suivante, ils suivent les rythmes et les techniques hérités des ancêtre afin d’assurer la saison prochaine. C’est une répétitionde ce qui a été fait auparavant. Une imitation du passé. Ce n’est pas le résultat d’une planification du futur.
L’attitude à l’égard de cette réalité n’est pas dela contrôler mais de s’y soumettre, c’est la position du réceptionniste. Il faut s’adapter à l’ordre du monde cependant le cycle n’est pas tout à fait clos, on peut évoluer en adoptant des expériences nouvelles dans le cycle qui suit. Dans une telle conception, le temps n’est pas limité, par contre, il devient une ressource abondante, il y a toujours du temps qui « suivra ».
La période de soudure et le football en milieu rural
La période de soudure peut se définir comme étant la période où les producteurs agricoles ne peuvent plus satisfaire leur consommation familiale en aliments de base par leur production. Selon Patrick FRANCOIS « La soudure a été analysée comme la période circonscrite entre le manque de riz après l’épuisement de réserves et l’arrivée de la nouvelle récolte »14
Cette période de soudure se caractérise par le commencement de la saison des pluies (Fahavaratra). La verdure des plantes marque le paysage en général d’où l’appellation « maitso ahitra » (signifie en un mot soudure). La dépense familiale est réduite au minimum. Les étapes des travaux dans les rizières sont en train de commencer, à savoir : canalisation, labourage, irrigation, hersage, planage, repiquage, désherbage. C’est donc le moment où les travaux demandent beaucoup de dépenses en moyens ainsi qu’en énergie chez les agriculteurs, c’est le moment le plus difficile. Après avoir vu ces différentes théories, nous allons entamer maintenant la deuxième partie de notre étude. Celle-ci sera consacrée à la présentation de la méthodologie de recherche que nous avons utilisé afin de la concrétiser.
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I – LES FONCTIONS PSYCHO-SOCIALES DU FOOTBALL
1 NOTION DE FONCTION PSYCHO- SOCIALE
1.1 FONCTION
1.2 PSYCHOLOGIE SOCIALE
2 SPORT ET SOCIETE
2.1 ACTIVITE DE LOISIRS
2.2 ACTIVITE SPORTIVE
2.2.1 Histoire du sport
2.2.2 Enjeux du sport moderne
2.3 CARACTERES DE RURALITE ET LE FOOTBALL
2.3.1 La conception du temps et le football en milieu rural
2.3.2 La période de soudure et le football en milieu rural
PARTIE II – APPROCHE METHODOLOGIQUE
3 LA DOCUMENTATION
3.1 LA PLACE ET LE ROLE DU FOOTBALL
3.1.1 Le football international
3.1.2 Le football en Afrique
3.1.3 Le football à Madagascar
3.2 LES FONCTIONS SOCIALES DU FOOTBALL
3.2.1 Les footballeurs
3.2.2 La face économique du football
4 L’ETUDE SUR TERRAIN
4.1 MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE
4.1.1 La situation rurale
4.1.2 Relief
4.1.3 Infrastructure routière
4.1.4 Electrification
4.1.5 Communication et réseau téléphonique
4.1.6 Démographie et Population
4.1.7 Les activités de la population
4.1.8 Les activités de loisir
4.2 LA SITUATION DU FOOTBALL A MAHAZAZA
4.2.1 Historique
4.2.2 Organisateurs
4.2.3 Récit de vie
4.2.4 Existence de l’activité
4.2.5 Les problèmes rencontrés
PARTIE III – LES PERSPECTIVES DU FOOTBALL A MAHAZAZA
5 LE FOOTBALL COMME ACTIVITE DE LOISIR
5.1 ACTIVITE DE RASSEMBLEMENT ET DE COHESION
5.1.1 Culture d’appartenance
5.1.2 Les différentes fonctions
5.2 ACTIVITE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
5.2.1 Amélioration de la santé
5.2.2 Diminution de la toxicomanie et de la délinquance
6 LE FOOTBALL COMME ACTIVITE SPORTIVE
6.1 ORGANISATION DE COMPETITION SPORTIVE
6.2 COMPETITION SUR L’ETAT DE SANTE DE LA POPULATION
CONCLUSION
TABLE DES MATIERES
BIBLIOGRAPHIE