L’internationalisation des échanges
Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)
L’internationalisation des échanges : L’évolution des échanges
Selon Diemer, les évolutions du commerce international peuvent être analysées à partir des points suivants : Les quantités des transactions et leur répartition géographique, la structure des échanges, l’évolution des services dans les échanges
Les quantités des transactions et leur répartition géographique
Au 20e Siècle et particulièrement depuis 1945, on assiste à une formidable expansion du commerce international. Cette mondialisation des échanges révèlent l’interdépendance inégale, croissante de l’économie nationale. D’après l’OMC, depuis 1950, le volume du commerce mondial a été multiplié par 27 et son expansion a été trois fois plus rapide que la croissance du PIB mondial14. « Et au milieu des années 80, l’économie mondiale est entrée dans une phase de mondialisation rapide »15. Entre 1990 et 2008, les échanges mondiales ont presque doublés, le développement du commerce mondial est plus rapide par rapport à celui de la production de l’ensemble du globe. De ce fait, le volume des échanges des marchandises (exportation et importation) est passé d’environ 25 % à 45 % du PIB mondial16. Il a connu une chute à la suite de crise financière à la fin de 2008 et puis il s’est stabilisé depuis 2010, selon l’OMC, il a progressé de 5% en 2011.
Cette croissance rapide des échanges avant la crise financière est due notamment par d’abord, la ratification des différents accords tels que les accords du GATT ou General Agreement on Tarif and Trade créés en 1947 qui ont pour but d’éliminer toute les entraves ou obstacles à la libertés des commerces internationales à savoir la suppression de toute la barrière non tarifaire et l’abolition des mesures discriminatoires dans les échanges commerciaux. Il est remplacé par l’OMC en 1995,la CNUCED ou la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement créée en 1964. Elle s’efforce de négocier les accords entre les pays producteur et pays consommateurs pour garantir les prix des matières brutes.
Les organisations régionales entrainent aussi une ouverture commerciale entre les pays membres qui fonctionnent comme un seul pays sur le plan du commerce entre eux.
En Afrique, SADC : communauté de développement de l’Afrique Australe qui regroupe Afrique du sud, Zimbabwe, Botswana, Zambie, Angola, Congo RD, Lesotho, Malawi, Mozambique, Maurice, Madagascar, … Créée en 1992. SADC est un projet de zone d’intégration économique. Pour l’Europe UE :Union Européenne, elle comprend 27 Pays membre qui est une union douanière, économique, et monétaire qui vise à se transformer en une zone d’intégration économique et politique. Elle est créée en 1957, qui regroupe Allemagne, Autriche, Belgique, Pologne, Espagne, Luxembourg …En Asie : ASEAN : Ass. Des nations du Sud-Est créée en 1967, qui regroupe Vietnam, Philippines, Indonésie, Malaisie, Laos, Cambodge, Singapour,…Et En Amérique : ALENA : Accord libre-échange Américain, créée en 1992 qui regroupe Canada, Etats-Unis, Mexique Ensuite, l’ouverture des pays ex-socialistes au commerce mondiale : après 1991, avec l’effondrement du communisme et de l’URSS, ces pays sont devenus de nouveau débouchés sur le marché international.
Après, Les firmes multinationales : Ces firmes favorisent les échanges internationaux car les coûts deviennent moins chers à cause de l’inexistence ou la baisse de certain frais comme le frais de transport, le droit de douane, frais de main d’œuvre, coûts des matières première,…
Enfin, La révolution technologique au niveau des transports et de la télécommunication : Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont permis d’accélérer les échanges mondiaux avec les moins de déplacement de personne. Le téléphone mobile, l’internet, les courriers électroniques ont permis d’accéder aux informations nécessaires à tout moment.
Il y a aussi le transport par tube qui ne nécessite pas un déplacement de personnes, ceux sont les Oléoducs (pétrole), gazoducs (gaz).
La révolution technique a donc aboli les problèmes de distance et du temps d’où accélération des échanges internationaux.
Les structures des échanges
Sur le marché mondial, dans le commerce de biens, il y a deux types des produits : il s’agit des produits primaires qui regroupent les produits agricoles, minerais et combustible et des produits manufacturiers,…
En matière des produits primaires, les pays en développement seraient des pays exportateurs de matières premières faute de moyen financière qui représentent un faible part.
Concernant les produits énergétiques(le pétrole, gaz,…), ils dominent le marché mondial à cause de «leur répartition inégale sur la planète et de leurs très grande importance dans la fabrication de produits à forte demande. »
Les pays industrialisés traditionnels représentent encore la majeure partie de la production manufacturière mondiale.
les produits primaires ont connu de plus en plus une chute,54,4 % en 1913 contre 16,5% en 2011 tandis que les produits manufacturières ne cessent d’augmenter «30,6% en 1913 contre 53,9% en 2011.
L’évolution des services dans les échanges
Au niveau du marché mondial, on rencontre non seulement des échanges des marchandises mais il y a aussi des échanges de services. Selon DIEMER, Le commerce international des services s’est développé quatre fois plus vite que celui de l’ensemble des marchandises pendant les années 70. Aujourd’hui, les exportations de services représentent à peu près 20% du total des exportations mondiales de biens et services (soit près de 2400 milliards de $). Elles concernent pour 60% les services de transports (maritimes, aériens, ferroviaires, routiers..), les voyages essentiellement touristiques et 40%, les autres services marchands (services de communication, services informatiques, logiciels, services financiers….).
Certains services peuvent être réalisés à l’étranger, cependant d’autres services sont impossibles mais, il peut être échangé quand même. Selon « l’Accord général sur le commerce des services de l’OMC » qui régit le commerce mondial des services, il existe quatre manières de le faire :
-la fourniture de services d’un pays à un autre
-l’utilisation d’un service par des consommateurs ou entreprises dans un autre pays
-l’établissement des filiales ou de succursales par une entreprise étrangère en vue de la fourniture de service dans un autre pays
-déplacement de particuliers quittant leurs pays pour fournir des services dans un autre sans y immigrer..
Les FMN (Firme multinationale)
Les FMN ont un rôle important dans la mondialisation en adoptant des stratégies industrielles planétaires.
Définition
La FMN peut être définie comme des grandes entreprises ayant des filiales un peu partout dans le monde. Elle poursuit des objectifs de l’entreprise ; sa finalité n’est pas le développement du pays dans lequel elle est installée, mais l’obtention des résultats financiers les plus favorables possibles22 . Ce qui se traduit par la recherche des profits maximales et la minimisation des coûts. Selon Michalet, la FMN « est une entreprise (ou groupe), le plus souvent de grande taille, qui, à partir d’une base nationale, a implanté à l’étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratégie et une organisation conçues à l’échelle mondiale. »
Pour VERNON23,une FMN est une entreprise de grande taille qui a des filiales industrielles au moins dans six pays.
C’est à partir des FMN émanent l’investissement direct étranger puisque Ces investissements directs ,qui ne sont autre que les investissements réalisés à l’étranger pour acquérir une entreprise ou pour en créer une nouvelle entreprise ou une opération par laquelle un investisseur basé dans un pays(pays d’origine ) acquiert un actif dans un autre pays(pays d’accueil) avec l’intention de le gérer24, sont de l’œuvre de la FMN.
Les motivations de l’implantation des filiales
Selon DUNNING(1977), la firme ne s’installe que si les trois type d’avantages suivant sont réunis (Paradigme OLI) :
-O (organisation) : les avantages spécifiques d’une firme : Les firmes s’implantent à l’étranger si les coûts occasionnés par le marché soient inférieurs aux avantages spécifiques qu’elle gagne. Comme exemple les avantages de type monopolistique; rente de monopole si elle détient d’une marque reconnue ou si elle est la première à pénétrer un marché.
-L(localisation) : les avantages spécifiques des pays : elles s’installent dans un pays où les bénéfices de ce pays optimisent leurs avantages spécifiques comme les coûts de production avantageux,…
-I(internationalisation) :les avantages de l’internationalisation : une baisse des coûts de transaction,, une meilleur contrôle sur la chaine de production, un accès à un nouveau marché,…
Utilisation rationnelle des barrières tarifaires :Pour contourner les barrières douanières qui freinent les ventes de la firme et pour pouvoir pénétrer le marché locale dans le pays d’accueil, il permet à la firme de bénéficier de la protection douanière
l’existence de matières premières : si elle décide de s’installer dans un pays, c’est parce qu’elle y trouve les approvisionnements dont elle a besoin ou les matières
premières. Il se trouve que dans ce pays, les ressources naturelles recherchées sont abondantes.
Il est nécessaire de souligner qu’il y a deux types d’IDE :
– L’investissement horizontal si la firme choisit d’investir dans un pays développé ou un pays émergent.
– L’investissement vertical si la firme réalise un investissement dans un pays développé.
Relation entre la FMN et le commerce mondial
Quand la firme décide de s’implanter dans le PED, il y a ainsi, dans ce dernier la production des biens intensifs en capital qu’il a importé auparavant. Donc, les flux d’investissement et les flux de commerce se remplacent.
La FMN favorise les échanges mondiaux à cause de la réduction de certaine coûts .D’ailleurs, elles contribuent fortement dans le commerce international. En effet, « Les échanges intra branches occupent une part significative dans le commerce mondial. La théorie traditionnelle ne laisse aucune place aux firmes multinationales et au commerce intra firme, puisque selon elle, ce sont les nations et elles seules qui échangent. Alors que dans la réalité, les échanges entre des filiales de firmes multinationales implantées dans les différents pays, qui échappent aux « logiques du marché » représentent plus du tiers du commerce mondial de marchandises. »
Approches théoriques
La mondialisation favorise la croissance
Les théories du commerce international
Certains Economiste ont avancé des explications aux facteurs justificatifs et qui incitent les pays à l’échange international. Ainsi, Les théories du commerce international qui ont pour objet d’expliquer la formation des flux des échanges entre les pays en s’appuyant sur les avantages de la spécialisation de chaque pays.
La théorie des avantages absolus d’Adam Smith
En regardant son ouvrage « Recherches sur la nature et cause de la richesse des nations», Adam Smith met l’accent que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il dispose un avantage absolu et acheter à l’étranger les produits pour lesquels il est en désavantage absolu.
Supposant 2 pays A et B ,le Pays A doit se spécialiser dans la fabrication de biens X pour lequel il détient un avantage absolu c’est-à-dire le coût unitaire est plus bas que dans le pays B et importer le bien Y pour lequel il est en désavantage absolu, ainsi, B doit importer le bien x et fabriquer le bien Y pour lequel il dispose un avantage absolu.
Dans la logique de l’avantage absolu d’Adam Smith, si un pays ne dispose pas d’avantage absolu dans la production de tous les biens, il se trouve exclu donc des échanges internationaux. D’où la référence à la théorie de l’avantage comparatif de Ricardo.
La théorie des avantages comparatifs de Ricardo
En regardant son ouvrage « principes de l’économie politique et de l’impôt », David Ricardo souligne que l’échange est possible et souhaitable même si un pays est en désavantage absolu pour les différents produits. Il a intérêt à se spécialiser dans les productions des biens où son désavantage est plus faible.
Dans la réalité, « Les PMA et les pays à faible revenu ont en général un avantage comparatif pour les produits horticoles et agricoles bruts d’origine terrestre. Les pays à revenu élevé de l’OCDE dominent le secteur des produits transformés, produits dont les exportations connaissent le plus haut taux de croissance, et pour lesquels ils ont un avantage comparatif considérable. »25De plus, Une erreur de spécialisation peut engendrer une croissance appauvrissante.
Les avantages de la spécialisation selon Smith
Un pays spécialisé va produire à moindre coûts qu’un autre pays et cette spécialisation lui permet d’accroître la productivité du travail qui est un facteur de la croissance économique. Ce qui lui va permettre de diminuer ses prix, ainsi, l’entreprise devient compétitive. Et l’autre pays peut importer de biens et services moins chers d’où l’augmentation des pouvoirs d’achat des ménages, ce qui engendre l’augmentation de la demande tant à l’intérieur qu’à l’extérieure. l’entreprise va anticiper une demande plus forte et donc elle va augmenter sa production, en investissant de nouveau et en embauchant de nouveaux employés , pour satisfaire cette demande supplémentaire , ce qui signifie la croissance.
Quand le prix diminue, le consommateur dispose du revenu supplémentaire qui lui permet d’épargner ou d’acquérir d’autres biens. Ainsi, les autre pays ont intérêt à acquérir ce bien. Enfin, la taille du marché est un déterminant de la compétitivité des entreprises ; plus le marché est de grandes tailles, plus l’entreprise pourra accroitre sa production tout en utilisant une même quantité de facteur de production. Par conséquent, elle pourra réaliser des économies d’échelles.
Le théorème Hecksher(1879-1952), Ohlin (1899-1979), Samuelson (1915-2009) (HOS)
Les économistes HECKSHER, OHLIN et SAMUELSON ont aussi exprimé leur idée concernant les échanges mondiaux. Il s’agit de la théorie des dotations factorielles qui a remis en cause la théorie des avantages comparatifs. D’après le théorème d’HOS, un pays doit se spécialiser dans la production en utilisant les facteurs de production dont il dispose en abondance pourtant, il doit importer des produits qui incorporent des facteurs qui sont rare sur son territoire et donc coûteux et exporter des biens qui incorporent des facteurs qui sont abondants sur son territoire et peu coûteux. Ainsi, les échanges entre pays sont dus à des différences dans leurs dotations en facteurs de production. Exemple : un pays A abonde de main d’œuvre et doit se spécialiser dans la production qui fait au facteur travail et dans un pays B, le capital est abondant. Il doit se spécialiser dans les activités faisant appel au facteur capital.
A long terme, le commerce international tend à produire une égalisation des rémunérations de facteurs. Une égalisation qui ne saurait être cependant absolue, en effet, le commerce international conduit chaque pays à se spécialiser dans la production intensive en facteur abondant sur son territoire. L’incitation à échanger sera d’autant plus forte que les prix relatifs sont différents. Dès lors, lorsque les rémunérations des facteurs seront suffisamment proches, les différences de coûts s’estomperont, et l’incitation à échanger diminuera et le commerce international cessera de croître.
Limite du théorème d’HOS
Leontief (année 50) analyse la situation des Etats-Unis, il remarque qu’ils disposent beaucoup du capital et la main d’œuvre est rare, ainsi, ils doivent se spécialiser dans les activités faisant appel au facteur capital. Cependant, pour Léontieff, la situation des États-Unis est paradoxale : ils sont plus riches en capital qu’en travail et pourtant, ils exportent des produits qui utilisent plus de facteur travail que de facteur capital. Il résout cette contradiction théorique en disant que le facteur travail n’est pas le même aux États-Unis qu’à l’étranger, en effet, la productivité d’un travailleur américain est supérieure à celle d’un travailleur étranger ; la main d’œuvre Américaine est plus efficace que la main d’œuvre étrangère.
Autres théories
Avec la mondialisation des échanges, le marché mondial s’élargit de plus en plus, il en résulte une concurrence féroce entre les nations. L’OMC qui a succédé le GATT en 1995 reprend tous les acquis réalisés dans le cadre du G.A.T.T et cherche à étendre les accords de libéralisation des échanges à trois domaines qui restent encore marqués par un fort protectionnisme : l’agriculture, les services et la propriété intellectuelle.27Son objectif principal est d’instaurer le libre-échange. Cependant, même les Etats anciennement industrialisés sont tentés par le retour au protectionnisme.
Le libre échange
Le libre-échange est une théorie développée par Adam Smith et David Ricardo selon laquelle les pays ont intérêt à faire des échanges
Définition
Le libre-échange est une politique de développement des échanges commerciaux sans restrictions, ni droit de douane. L’idée générale qui sous-tend toute politique libre-échangiste est la suivante : le libre-échange, en supprimant les obstacles tarifaire ou non tarifaire et en intégrant les marchés. De plus, il prône la liberté de circulation de tous les biens, services et capitaux entre les pays.
Paul Samuelson précise que « le libre-échange favorise une division internationale du travail mutuellement profitable, accroît grandement les produits nationaux réels susceptibles d’être obtenus dans tous les pays et permet d’élever les niveaux d’existence dans le monde entier »28
Les avantages du libre-échange
Le libre-échange améliore d’abord, le pouvoir d’achat et du niveau de vie des ménages (avantage de la spécialisation des avantages comparatifs) grâce à l’importation de biens et services moins chers. De plus, il permet d’améliorer la compétitivité des entreprises : il les oblige à affronter leurs concurrents étrangers. Donc, elles cherchent à réaliser des économies d’échelle et à diminuer des coûts de production pour pouvoir faire face à la concurrence. Il permet également l’accumulation de devises pour importer des biens et services.
En outre, il favorise l’innovation : grâce à le libre-échange, de nouvelles entreprises entre sur le marché, ce qui accentue la concurrence, d’où l’esprit d’innovation et il permet de faire face les risques de pénurie.
En fin, le libre-échange permet la diversification des produits et l’amélioration du niveau de vie grâce à l’importation des biens et services non produit dans le pays.
Le protectionnisme
Le marché mondial n’est pas encore totalement libre, même si l’OMC a pour projet la libéralisation, la réalité nous montre que « les pays développés ont une tendance à pratiquer une politique davantage protectionniste à l’égard des pays en développement qu’entre eux »29De plus, le prix Nobel d’économie Joseph E. STIGLITZ(2003) affirme qu’au sein des institutions économiques internationales. « On prétend aider les Pays en développements alors qu’on les force à ouvrir leurs marchés aux produits des pays industriels avancés, qui eux-mêmes continuent à protéger leurs propres marchés. »
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1: CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
Chapitre 1- LES DIFFERENTES APPROCHES THEORIQUES DE LA MONDIALISATION
Section I- Généralité
Section II- Approches théoriques
Chapitre 2- APPROCHES EMPIRIQUES
Section I- Les impacts positifs de la mondialisation
Section II- Les impacts négatifs de la mondialisation
PARTIE II : ANALYSE DU CAS DE MADAGASCAR
Chapitre I : LA RELATION ENTRE LA MONDIALISATION ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE DE MADAGASCAR
Section I- La relation commerciale de Madagascar avec l’extérieur
Section II- la contribution de la mondialisation à la croissance économique de Madagascar
Chapitre II- LES PROBLEMES DE MADAGASCAR ET LES REFORMES NECESSAIRES DANS LE CONTEXTE DE LA MONDIALISATION
Section I- Les problèmes de Madagascar dans le contexte de la mondialisation
Section II- Les réformes nécessaires pour assurer une croissance soutenue à travers la mondialisation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE