THEORIES SUR LES LIENS ENTRE LA MICROFINANCE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

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Croissance et développement économique

La croissance économique

• Définition
La croissance économique se définit comme l’accroissement quantitatif de la production nationale selon un rythme soutenu, régulier et en longue période. La croissance est un objectif recherché par la plupart des économies. Le taux de croissance apparaît chaque année comme un indicateur de réussite ou d’échec pour un pays donné. La croissance économique est mesurée quantitativement par l’augmentation du PIB (Produit intérieur brut) ou du PNB (Produit national brut) comprenant l’ensemble des valeurs ajoutées des agents économiques de même nationalité, résidants sur le territoire national ou à l’étranger.
Le taux de croissance économique est la variation en volume de la production des biens et services dans une économie sur une période donnée. L’agrégat économique utilisé pour mesurer la croissance est le Produit Intérieur Brut corrigé de l’inflation (ou PIB à prix constants).
Le Produit Intérieur Brut est la somme de la valeur ajoutée dégagée par les unités de production résidentes dans un territoire national déterminé. Ces unités se répartissent dans trois secteurs (primaire, secondaire, tertiaire) qui regroupent chacun des branches définies par rapport à des activités quasiment homogènes (élevage et pêche, activités agricoles et sylvicoles pour le secteur primaire ; activités industrielles pour le secteur secondaire ; production de services pour le secteur tertiaire).
Le PIB mesure de façon approximative le niveau de vie. Il ne prend pas en compte l’incidence sur les conditions sociales de l’évolution du niveau général des prix et ne considère qu’une partie de la valeur créée par l’activité économique. Le PIB ne mesure pas ou mesure mal l’économie informelle, la production domestique, les transferts de ressources internationaux. Il prend en compte uniquement la valeur ajoutée et non la richesse possédée sans distinguer les effets positifs ou négatifs sur le bien-être collectif. A titre d’exemple, une catastrophe naturelle qui détruit la richesse, contribue au PIB à travers l’activité de reconstruction qu’elle va générer.
• Les facteurs de la croissance
La croissance économique dépend des ressources naturelles : la terre, les eaux, les métaux ; elle dépend aussi de la population mais il existe deux thèses s’opposant à la contribution de la population à la croissance économique :
Une première thèse considère qu’un grand effectif de la population constitue des bouches supplémentaires à nourrir. Ce problème prend davantage d’ampleur dans les pays où les disponibilités alimentaires sont faibles. Dans ces pays, la sécurité alimentaire n’est pas assurée, une deuxième thèse considère, au contraire, qu’une population en expansion représente une source de création de richesses car la population active constitue un facteur de production d’autant plus productif qu’il est formé et qualifié. De plus, cette population représente une demande supplémentaire pour les productions qui trouvent ainsi des débouchés. Ceci assure au marché national des biens et services une plus grande taille et favorise ainsi la croissance de l’offre des entreprises. Cette thèse s’applique surtout à partir d’un certain niveau de développement économique et social (cas des pays développés) ou encore dans le cas des pays de l’Europe, après la deuxième guerre mondiale.
Les autres déterminants de la croissance :
• Le capital
De tous les facteurs de la croissance, le capital est celui dont l’accroissement est le plus rapidement réalisable. Ceci dépend des possibilités de l’économie de dégager, dans le revenu national, un financement suffisant pour les investissements.
• Le progrès technique
Concernant la façon de produire : Il permet un accroissement de la productivité ou des rendements des facteurs. La nature des produits : il permet essentiellement la production de biens nouveaux assurant une meilleure ou une plus large satisfaction des besoins.
• Le développement de la connaissance scientifique
C’est là la source de tout progrès. En particulier, le développement de la fonction Recherche et Développement dans les entreprises et les universités est un moyen très efficace pour la découverte de nouvelles technologies.
• L’éducation et la formation
L’éducation intervient pour assurer au facteur humain un niveau d’instruction nécessaire à l’adaptation aux techniques modernes. La formation assure une qualification minimale aux travailleurs et permet d’entretenir leurs aptitudes professionnelles.
• Les échanges extérieurs
L’ouverture sur l’extérieur permet, par le biais des échanges, de bénéficier des progrès réalisés ailleurs (transfert technologique). La libéralisation des échanges extérieurs, permet d’ouvrir de nouvelles débouchées à la production nationale. A ce titre, la croissance des exportations d’un pays devient une condition nécessaire à la croissance.
• Un contexte favorable à la croissance
Un ensemble de facteurs ont en commun de créer une ambiance favorable à la croissance sont notamment : l’innovation et l’esprit d’entreprise : l’innovation est un facteur incontournable de progrès. Elle implique une imagination fertile et des recherches continues. L’esprit d’entreprise est l’aptitude à créer et à gérer des entreprises : l’entrepreneur type ne craint pas le risque de perte inhérent à tout projet. Il est fonceur, dynamique et courageux. In y a aussi l’épargne : condition nécessaire à la réalisation de l’accumulation du capital.et la souplesse (flexibilité): elle facilite l’adaptation aux changements qui accompagnent la croissance.

Développement économique

• Définition
Si la croissance est un phénomène quantitatif, le développement économique est plutôt un phénomène qualitatif qui s’opère par la modification des structures économiques, sociales et mentales. D’une façon générale, le développement correspond à une évolution durable des mentalités et des structures. En particulier, le développement exige l’accroissement de la production et une meilleure répartition des revenus.
Donc : Développement = croissance + Une distribution plus égalitaire des revenus grâce à une modification des structures économiques et sociales.
• Mesure
Le niveau de développement (ou de sous-développement) d’une nation peut être mesuré à l’aide d’une série de critère : Le nombre de personnes vivant de l’agriculture (cultures vivrières), le niveau de productivité dans tous les secteurs, le niveau de l’industrialisation, le niveau de l’emploi (ou du chômage), le niveau du revenu annuel par habitant, le niveau de nutrition, la mortalité infantile, les conditions sanitaires et de santé,les inégalités sociales, le niveau de l’éducation (degré d’alphabétisation ou d’analphabétisme) c.
Indicateurs
L’indicateur le plus utilisé pour faire des comparaisons internationales, est le PNB / habitant ou le revenu / tête PNB / habitant = PNB au cours d’une année / Population totale L’ONU (Organisation des Nations Unies) a établi un indicateur synthétique plus large que le PIB, et qui englobe, outre le PIB, le niveau d’éducation, de santé, de niveau de vie… dont bénéficient en moyenne les habitants d’un pays. Cet indicateur appelé indicateur de développement humain (IDH) permet de formuler une mesure du développement plus complète que le seul PNB par tête.

Le sous-développement

On a commencé à parler du sous-développement après la seconde guerre mondiale et la décolonisation.
En effet, une notion nouvelle apparue à cette époque, est celle du « tiers monde », née pour la première fois en 1952 avec Alfred Sauvy. Le tiers monde serait le troisième monde après le monde développé capitaliste et le monde industrialisé socialiste. Cependant, cette notion est dépassée aujourd’hui, spécialement suite à l’effondrement du bloc socialiste. En réalité, on ne peut définir la notion de sous-développement que par rapport à celle du développement : un retard de développement ou un produit du développement ? Comme il est plus commode de nos jours de parler de comparaison entre Nord développé et Sud en développement, ou encore entre le « centre » représenté par les PDEM (pays développés à économie de marché) et la « périphérie » représentée par les PVD (pays en voie de développement).
La notion de microfinance englobe différents parties des variables utilisés en économie et en gestion et voire en sociologie. Ces faits résultent de l’étendue de son champ d’investigation qui est de plus en plus vaste. Dans le chapitre suivant, on va aborder les théories sur les liens entre la microfinance et l’économie en générale.

THEORIES SUR LES LIENS ENTRE LA MICROFINANCE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La notion de capital, investissement, financement est étroitement lié au terme croissance. La microfinance, à travers sa définition comme « la fourniture d’un ensemble des produits financiers à tous ce qui sont exclus du système financiers formels » entre intégralement dans l’assurance d’une croissance économique d’un pays. Les différentes théories sont définies par les courants de pensées de ses auteurs, donc il y a autant des théories qu’autant des courants de pensées. On peut analyser les modes d’insertion du concept de microfinance dans la croissance économique en l’introduisant dans les différentes théories économiques traitant par exemple l’investissement ainsi que la création monétaire. Le monde des théories de la croissance est varié et complexe avec beaucoup de nuances dans les formulations. Tous les théoriciens, quelles que soient leurs sensibilités particulières partagent : une analyse du sous- développement menée en termes quantitatifs et d’économiste ; une approche méthodologique de modélisation du processus de croissance économique ; et une politique économique de croissance non pas optimum, mais celle qui pourrait être la plus souhaitable parmi celles qui sont possibles.

les différents modèles de croissance

La croissance est une notion quantitative qui se distingue du développement, de nature qualitative mais les deux phénomènes sont liés. « La croissance est l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit net en termes réels »2. Autrement dit, c’est la capacité d’un pays à produire plus de biens matériels.
La croissance économique entraîne une augmentation du niveau de vie de la population. La croissance est un processus quantitatif qui est une condition sine qua non du développement. L’étude de la croissance économique est justifiée par la nécessité de comprendre comment par un ensemble d’actions harmonieuses et concertées, une nation peut améliorer de manière soutenue, le niveau de vie de sa population ou se libérer de l’ornière de la pauvreté. Une identification des déterminants de la croissance et une bonne compréhension de leurs interactions devraient permettre de bien concevoir une politique de développement. Les modèles de croissance économique sont par définition, des schémas à l’aide desquels on essaie de mettre en équation la manière dont l’activité économique d’aujourd’hui peut rejaillir sur l’activité économique de demain afin de pouvoir explorer l’ensemble des voies de développement que les ressources naturelles, économiques, financières et humaines du pays permettent d’atteindre. Autrement dit, à l’aide des modèles, on essaie de mesurer l’impact de telle action ou de telle autre sur l’état même de l’économie. On peut considérer les modèles de croissance comme étant des guides à l’activité normative de la collectivité.

Les facteurs de croissance économique

Nombreuses sont les réflexions sur la croissance et elles évoluent suivant les différents courants de pensées économiques. Les différentes écoles de pensées économiques ont chacune leur théories sur les facteurs de croissance économique ; ainsi nombreux sont les facteurs pris en compte pour expliquer la croissance. Toutefois, les facteurs de la croissance économique retenus dans les modèles de croissance sont : le capital, les mains d’œuvre (Travail), le progrès technique et l’innovation, la qualité de la main d’œuvre ou encore le capital humain (éducation, santé).

Capital et Travail

Le capital et le travail sont considérés comme étant des facteurs de la croissance économique, des facteurs de production qui sont nécessaires au développement économique. Ce concept est issu de l’économie politique classique chez Adam Smith et David Ricardo. En effet, ils font partie des facteurs dits Facteurs primaires de la croissance économique.
Par définition, capital signifie originellement le principal d’une dette, c’est-à-dire une somme placée qui procure des intérêts, et par extension, tout patrimoine ou richesse susceptible de procurer un revenu. Le capital est donc utilisé comme équivalent du « patrimoine » qui est l’ensemble des biens que possèdent un individu, une entreprise.
Dans le modèle Classique, c’est le capital qui est source de richesse car celui-ci permet de mobiliser le travail et ce dernier est cause de richesse donc de la croissance. L’accumulation du capital permet de mobiliser et de transformer l’épargne en un facteur de production en investissement permettant d’acheter des matières premières nécessaires à la production. Par conséquent, la diminution de l’accumulation du capital, suite à une baisse du taux de profit à cause de la diminution de la consommation ouvrière en raison de la baisse du niveau de salaire des ouvriers, et donc une crise de débouché, entraîne une diminution de l’investissement et donc diminution de la production. Ainsi, le facteur capital est un facteur mobilisateur de l’économie, notion présentée dans la théorie de Marx.
Dans le problème de répartition, pour les Classiques, on voit encore cette notion d’investissement c’est-à-dire que c’est ce dernier qui alimente le capital. Une augmentation du revenu issu de l’exploitation des terres (Rente) et celle des salaires entraîne automatiquement une diminution de l’investissement pour respecter l’équilibre dans l’équation de la répartition qui est : P=F+S+I
Avec :
P : équation du prix, somme des coûts
F : revenu de la terre ou Rente
S : salaire des ouvriers
I : l’investissement
Par conséquent, si I (investissement) diminue, il y aura moins de capital car en fait, c’est l’Investissement qui mobilise le capital et donc la société tend à stagner d’où la notion de l’état stationnaire.
Pour les néoclassiques, le capital (physique et financier) et le travail constituent encore des facteurs de croissance. La fonction de production, qui a été amplement utilisée dans les modèles de croissance néo-classique, est la fonction de Cobb-Douglas à rendements d’échelle constants.
La fonction s’écrit : Y = Kα L1-α
Où :
Y au PIB réel,
K le stock de capital,
L le stock de main d’œuvre,
α l’élasticité d’offre de Y par rapport à K et
1-α l’élasticité d’offre de Y par rapport à L.
Par cette équation, on peut dire d’une part, que l’augmentation du K (capital) entraîne celle du PIB donc une croissance pour le pays et d’autre part, l’augmentation de la main d’œuvre entraîne aussi de son côté celle du PIB.
De plus, dans le problème néoclassique, la croissance démographique à un taux égal à n qui est définie par la formule : ΔL/L = n, signifie qu’il y a des mains d’œuvres nouveaux et qu’il faut les équiper de capital K pour assurer le plein emploi qui est définit par l’équation suivante : ΔY/Y = ΔK/K= ΔL/L
g = s/v = n
Avec ;
g : accroissement du PIB
s/v : accroissement du capital
n : accroissement de la population ou croissance démographique
Cette égalité signifie donc que pour respecter l’équilibre, dans le modèle néoclassique,
l’augmentation de la population (surplus de main d’œuvre) doit être suivie par une augmentation du capital afin d’augmenter le taux de croissance.

Progrès technique

La notion de progrès technique est essentielle dans la compréhension des mécanismes économiques, et tout particulièrement lorsque l’on s’interroge sur les sources de la croissance. Dans les théories sur le modèle de croissance, le progrès technique est également qualifié de facteur de production (de croissance) avec les deux autres facteurs précités (travail et capital).
Le progrès technique au sens strict est l’ensemble des éléments qui permettent d’améliorer les méthodes de production et d’augmenter la productivité. Le progrès technique se manifeste par des changements de machines, des nouvelles organisations du travail3. Au sens large, le progrès technique s’identifie aux nouvelles inventions et son application constitue une Innovation, plus précisément, le progrès technique résulte directement des innovations, c’est à dire de la mise en application d’une invention.
Le progrès technique est un donc un processus général de développement et perfectionnement des méthodes et moyens de production en réduisant de plus en plus l’effort humain. Le progrès technique se manifeste dans tous les secteurs d’activités (agriculture, industrie, services).Le progrès technique est donc facteur de croissance.
Le modèle de Solow4, d’inspiration des néoclassique, se fonde sur une fonction de production donc de la croissance, à deux facteurs : le travail et le capital. La production résulte donc exclusivement de la mise en combinaison d’une certaine quantité de capital (moyens de production) et de travail (main d’œuvre). Augmenter la quantité de capital (c’est à- dire investir) augmente la croissance : avec un capital plus important, la main d’œuvre augmente sa productivité (dite apparente). Toutefois, Solow a apporté une explication face au problème de croissance en France entre 1950 et 1970 qui, d’après lui, la moitié environ de cette croissance observée peut être expliquée par une croissance de la quantité ou de la qualité des facteurs (travail et capital) et le reste est un résidu, une sorte de don du ciel. Ce résidu est dû au progrès technique et qui permet d’améliorer l’efficacité de chacun des deux facteurs. Pour lui, le progrès technique améliore la productivité du facteur travail. Dès lors, croissance démographique et progrès technique jouent le même rôle pour expliquer la croissance. La démographie donne la quantité de travail, la technologie donne sa qualité. Or, c’est bien non seulement la croissance de la quantité de travail (croissance démographique) mais aussi la croissance de sa qualité (progrès technique) qui expliquent la croissance du facteur travail et donc de la production.
Cette notion de résidu qui est le progrès technique a été approfondie par Joseph Aloïs Schumpeter5. Pour lui, le progrès technique est une variable endogène c’est à dire, fait partie de la science économique. Le progrès technique est le principal facteur de la croissance. Les innovations entraînent l’expansion parce qu’elles engendrent des profits liés à la situation de monopole temporaire. Le progrès technique est l’œuvre d’un entrepreneur qui prend des risques donc l’acteur principal de l’innovation, c’est le chef d’entreprise. C’est lui qui prend le risque d’investir et d’innover. On voit donc que pour innover, l’entrepreneur fait des investissements afin d’obtenir les moyens nécessaires pour la mise en application des nouvelles inventions.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LES FONDEMENTS THEORIQUES DE LA MICROFINANCE
CHAPITRE I : DEFINITIONS ET CONCEPTS
Section I : Généralités sur la microfinance
A. Définitions de la microfinance
B. Les Institutions de Microfinance ou IMF
Section II : Rôles de la microfinance
A. Facilité d’accès aux services financiers de proximité
B. Collecte d’épargne
C. Offre d’opportunités de petits investissements
Section III : Les autres définitions des termes rattachés à la Microfinance
A. Finance et financement
B. Investissement
C. Le financement de l’investissement
D. Système financiers
E. Croissance et développement économique
CHAPITRE II : THEORIES SUR LES LIENS ENTRE LA MICROFINANCE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Section I : les différents modèles de croissance
A. Les facteurs de croissance économique
PARTIE II : ANALYSE EMPIRIQUE
CHAPITRE III: GENERALITES SUR LA MICROFINANCE A MADAGASCAR
Section 1 : Les caractéristiques de la microfinance à Madagascar
A. Historique de la microfinance à Madagascar
B. Les différents types des IMF à Madagascar
C. Répartition spatiale des IMF à Madagascar
A. Evolution des IMF mutualistes
B. Évolution des IMF non mutualistes
C. Evolution des activités des autres catégories d’EC exerçant des activités de microfinance
D. Statistiques consolidées des IMF
CHAPITRE IV : IMPACTS ET ROLES DE LA MICROFINANCE
Section 1 : Impacts de la microfinance sur les ménages
A. Situations de Madagascar
B. Les rôles des IMF dans la vie des ménages
C. Impacts et rôles des IMF sur les microentreprises
Section 2 : quelques problèmes de la microfinance à Madagascar
A. Baisse du taux de remboursement
B. Situation Institutionnelle des IMF
C. Surendettement des clients
D. Sur la réduction de la pauvreté
Section 3 : Recommandations et perspectives
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
TABLE DES MATIERES
RESUME

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