La question de la remédiation environnementale résultant de l’exploitation artisanale, à petite échelle de diamant

La question de la remédiation environnementale
résultant de l’exploitation artisanale, à petite échelle de diamant

Impacts de l’extraction alluvionnaire sur les ressources forestières et le sol 

 Dégradation des forêts 

 Lever d’équivoque entre dégradation de forêt et déforestation 

Pour mieux appréhender le constat de la dégradation des forêts, des terres et des écosystèmes causée par l’extraction artisanale du diamant, il est nécessaire de lever l’ambiguïté entre la notion de dégradation des forêts et la déforestation. La déforestation est définie comme une conversion anthropique à long terme ou permanente de terres forestières en terres non forestières (définition de la 7ème Conférence des parties). Il est important de noter que dans le cadre des négociations climat et de la REDD + (Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts +), la déforestation et la dégradation des forêts sont considérées uniquement sous le prisme de stocks de carbone, la biodiversité et d’autres fonctions de la forêt sont en partie ignorées (Atyi, et al., 2008). La dégradation forestière doit quant à elle être définie comme un processus tout à fait différent de la déforestation. Plusieurs organismes internationaux ont proposé des définitions, mais le rapport de la FAO (FAO, 2011) souligne que la définition de l’OIBT (Organisation internationale du bois tropical) est la plus exhaustive en comparaison à celle proposée par le GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), qui met l’accent sur le carbone. Cependant, la définition proposée par la FAO (FAO, 2011) retient que la dégradation des forêts est la réduction de la capacité de la forêt à fournir des biens et des services. Dans le contexte de la REDD +, elle peut être définie comme la perte partielle de la biomasse due à l’exploitation forestière ou à d’autres causes (Kanninen, et al., 2007). La dégradation des forêts, quoique temporelle, a plusieurs conséquences sur les forêts. Elle peut induire l’ouverture de la canopée, la perte de la biodiversité, la modification de la structure verticale ou le changement vers d’autres attributs. Noss (Noss, 1999) affirme qu’elle réduit la surface forestière en qualité et en quantité et qu’elle altère la structure spatiale des paysages à travers le processus de la fragmentation. 

Fragilisation du couvert végétal et disparition progressive d’espèces protégées 

 Figure 16. Site minier artisanal de diamant dans la préfecture de Forécariah à l’ouest de la Guinée où on observe une dégradation du couvert forestier résultant de l’abattage anarchique des arbres et arbustes. Photo USGS (Chirico, et al., 2012). Figure 17. (Photo A) Exemple de site minier artisanal de diamant dans la préfecture de Séguéla au nord de la Côte d’Ivoire avec des pratiques différentes de celles de la Guinée (Cf. Figure 16) mais avec des impacts similaires. (Photo B) On observe une utilisation de bois morts dans la réalisation des excavations. Dans notre étude, nous avons retenu la définition proposée par l’OIBT, qui souligne que la dégradation forestière se réfère aussi à des utilisations qui endommagent les sols et la végétation, à un degré tel que cela empêche ou retarde fortement la régénération de la forêt après son abandon. A B 70 Et c’est ce phénomène que nous avons observé dans l’exploitation alluviale du diamant (Cf. Figure 16 et 17). Les travaux d’extraction sur les différents sites miniers ont tendance à se déplacer des rives vers l’intérieur des terres, poussant ainsi les artisans à s’investir dans l’exploitation des carrières. Le développement des sites miniers et l’afflux de populations entraînent une forte pression sur les ressources ligneuses. Le creusement de puits et de tranchées peuvent contribuer au déboisement et à la destruction du couvert végétal comme on a pu le constater dans chacun des quatre pays étudiés (Côte d’Ivoire, Guinée, Liberia et Sierra-Leone). Pour la production du bois nécessaire à l’activité extractive (soutènement des galeries, confection d’échelles, détournement des rivières), et la satisfaction des besoins courants sur les sites (bois d’œuvre pour la construction d’habitats, production de charbon, bois de chauffe), les mineurs procèdent à des abattages incontrôlés d’arbres de toutes espèces. Toutes ces actions aboutissent à la fragilisation du couvert végétal et à la disparition progressive d’espèces protégées. On est donc en présence d’une véritable dégradation forestière.

Dégradation du sol et perte de la biodiversité 

Présence de nombreuses excavations 

Figure 18. Image satellitaire (Photo A) du site minier artisanal de Fourouna dans la zone de Séguéla en Côte d’Ivoire où on observe un paysage lunaire constitué de trous remplis d’eau de pluie (Photo B). Photo M. Yoboué A 71 L’impact direct et physique de l’extraction minière artisanale de diamant est très visible lorsqu’on s’approche des sites miniers. L’attention du visiteur est interpellée par l’énormité des trous Figure 19 . Photographies aériennes montrant les excavations d’une exploitation minière artisanale de diamant du village de Bobi dans le département de Séguéla en Côte d’Ivoire. Photos de Peter Chirico, (USGS), et Simon Gilbert (UNGoE). 72 remplis d’eau de pluie et de feuilles mortes car n’étant pas remblayés (Cf. Figure 19). Les anciens chantiers d’extraction de diamants présentent souvent l’image d’une ruine écologique (Cf. Figure 18). L’exploitation des carrières est un exemple parlant. Les zones jadis exploitées présentent un relief accidenté caractérisé par l’existence de nombreux trous aux diamètres variables (Cf. Figure 20). Figure 20. Image satellitaire (Photo A) du site minier artisanal de Fourouna dans la zone de Séguéla en Côte d’Ivoire où on observe un paysage lunaire constitué de trous remplis d’eau de pluie (Photo B). 

Erosion du sol

 Dans les zones d’exploitation artisanale, on peut assister durant les saisons de pluie à fort ruissellement qui se traduit par un processus naturel d’érosion par détachement et transport des particules du sol et un lessivage des sols qui perdent leurs propriétés nutritives pour la végétation et par voie de conséquence pour la faune. Les facteurs du ruissellement ont été analysés en détail par Lafforgue et Naah (Lafforgue, et al., 1976) et selon ces auteurs, sur sol dénudé, l’énergie des pluies est capable de détruire la structure du sol et de modifier totalement les propriétés hydrodynamiques. Sous A B 73 la force du ruissellement, les particules sont détachées et emportées, puis se déposent plus loin. La destruction du couvert végétal ayant entraîné la nudité du sol, les risques d’érosion augmentent. Plus le sol est instable et plus les risques d’érosion sont grands (Maradan, et al., 2011). Les particules de sol se déposent dans des zones plus tranquilles, moins exposées aux forces de l’eau. Ainsi, les cours d’eau reçoivent les particules entraînées par le ruissellement dans le bassin versant, ce qui accélère leur sédimentation et leur eutrophisation. L’accumulation des sédiments peuvent modifier le lit des cours d’eau, ce qui favorise les inondations et l’érosion des berges. 

 Perte de la biodiversité du sol 

Le sol peut apparaître comme une masse inerte. Pourtant, le sol est en fait un système incroyablement dynamique et hétérogène, plein de pores remplis d’eau et d’air mais aussi de nombreux organismes de multiples formes, tailles et induisant de nombreux habitats. Il est important de considérer que toute altération physique du sol ou toute dégradation du sol résultant de l’exploitation artisanale de diamant, peuvent entraîner une perte de la biodiversité. Figure 21. Constat de suppression et dégradation du couvert forestier dans des sites miniers en Guinée. Les sols dénudés dans le but d’un usage par les artisans miniers induit une réduction de la biodiversité des sols souvent temporaire. (Chirico, et al., 2012) Les niveaux actuels de biodiversité des sols dans la région de l’UFM ont été peu étudiés et bien que leur quantification soit difficile, elle est essentielle pour permettre l’évaluation des impacts. On peut voir cependant souligner que l’exploitation artisanale du diamant entraîne des modifications A B 74 profondes de l’environnement édaphique, notamment en termes d’architecture du sol (structure du sol, porosité, densité apparente, capacité de rétention d’eau, etc.). L’environnement du sol lui-même influe directement sur les populations du sol, leur nombre (leur biomasse) et leur composition (leur biodiversité). L’impact de l’exploitation artisanale sur les organismes du sol est très variable. Les forêts par exemple représentent généralement les biomes dont les niveaux de biodiversité des sols sont les plus forts. Par conséquent la suppression ou la dégradation de la ripisylve par les artisans miniers entraîne une forte réduction de la biodiversité des sols avec une perte de sa fonction de régulation des écoulements d’auto-épuration et d’accueil de la faune et la flore. 

 Risques de drainage minier acide (DMA) 

Description du drainage minier acide

 L’exploitation minière artisanale de diamant entraîne le rejet de plusieurs milliers de tonnes de stériles et de résidus. Ces résidus miniers, une fois exposés à l’air et à l’eau, subissent des phénomènes d’oxydation qui mobilisent certains métaux lourds, tels que le fer, le zinc, le plomb, le cadmium, le manganèse, etc. Le lessivage de ces métaux lourds aboutit à la formation d’eaux et d’effluents acides qui peuvent constituer des sources de pollution des eaux superficielles et du réseau fluvial. Ce phénomène, connu sous le nom de drainage minier acide ou DMA, constitue l’un des problèmes environnementaux les plus importants auxquels on doit faire face pour préserver la qualité des ressources en eaux dans les sites miniers (Bamba, et al., 2013). Au cours de nos différentes visites de terrain, nous avons constaté que le phénomène de DMA a peu affecté les sites d’exploitation artisanale de diamant, principalement parce que les gisements généralement exploités sont des gisements de surface sans apport de polluants pour faciliter l’extraction. En cela l’exploitation du diamant est très différente de celle de l’or qui engendre des pollutions à l’arsenic comme l’exemple de la pollution générée par l’exploitation du bassin minier aurifère de Salsigne (Aude) en France (Pujol, 2014 ; Bernard, 2007) Figure 22. Drainage minier acide sur un site minier diamantifère à Séguéla en Côte d’Ivoire. Lors des travaux miniers (excavations et pompages), l’équilibre chimique de des affleurements et des gisements profonds de sulfures métalliques est perturbé par des conditions oxydantes soudaines. Dans le cas d’exploitation superficielle, les minerais sont sous la forme d’oxyde plutôt que sous la forme de sulfure. Ces gisements sont pour la plus part justement exploités à ciel ouvert à cause de leur faible profondeur. Toutefois, au fur et à mesure que l’exploitation avance en profondeur, les gisements deviennent de types sulfurés et se caractérisent donc par l’abondance de sulfures. C’est ce que nous avons découvert sur certains sites à Séguéla en Côte d’ Ivoire (Cf. Figure 21), où le désir d’aller plus en profondeur pour obtenir des graviers potentiellement riches en minerais, est entrain de provoquer progressivement le déclenchement des phénomènes d’oxydation. 

Réactions d’oxydation du processus DMA 

En effet, les roches et les minerais diamantifères se présentent souvent en réducteurs et se caractérisent par une basicité plus ou moins forte. Par contre, les eaux de surface sont en général oxydantes et acides. Cette différence physicochimique favorise l’instabilité des minéraux sulfurisés B A 76 qui deviennent très insolubles en milieu réducteur, suivant la réaction (1), cas de la pyrite; (Kleinmann, et al., 1981): FeS2 + 7/2 O2 + H2O ==> 2SO4 + Fe2+ + 2H+ (1) Cette réaction est fonction de la concentration en oxygène, de la température (l’oxydation des sulfures est une réaction exothermique), du degré de saturation en eau (les alternances humidification / séchage des sulfures accélèrent les processus d’oxydation). Puis la réaction se propage par oxydation du fer ferreux en fer ferrique (2), lui-même oxydant pour la pyrite (3) : Fe2+ + O2 (aq) ==> Fe3++ e- (2) 14Fe3+ + FeS2 + 8H2O ==> 15Fe2+ + 2SO4 2- + 16H+ (3) La réaction (3) est importante pour les milieu les plus acides, c’est à dire à pH > 4, le Fe3+ précipite sous forme de Fe(OH)3 et est moins disponible comme oxydant de la pyrite. Les rôles respectifs de O2 et Fe3+ comme oxydants font encore l’objet de recherches. Les sulfures autres que la pyrite interviennent également dans les réactions d’oxydation et libèrent tous les métaux qu’ils contiennent. Cette réaction qui génère des ions Hydrogène, se traduit par l’acidification du milieu et la mobilisation des cations métalliques. L’effet immédiat de ce phénomène, est de rendre les effluents miniers acides ; ils augmentent alors dans ces solutions acides, la mobilisation à plus haute teneur de plusieurs métaux lourds, tels que le fer, le zinc, le plomb, le cadmium, le manganèse, etc. qui autrement se trouveraient dans les eaux de surface en quantités négligeables (Kleinmann, et al., 1981). L’effet conséquent, outre d’acidifier les eaux de surface, est donc d’augmenter la salinité de ces eaux, et potentiellement leur toxicité. En d’autres termes ce phénomène de génération d’acide favorise la mise en solution de divers éléments, qui deviennent plus solubles à bas pH. L’acidité, combinée à la présence de contaminants potentiellement toxiques, comme divers métaux (ex. : Fe, Al, Mn, Zn, Cu, Cd, Hg, Pb, Co, Ni, Ta, As, pour n’en nommer que quelques-uns), peut affecter sérieusement les écosystèmes, qui reçoivent les effluents contaminés (Down, et al., 1977; Ritcey, 1989 ; Ripley, et al., 1996; Marcus, 1997; Morin, et al., 1997; Aubertin, et al., 2002).

Table des matières

REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABREVIATIONS
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 CADRE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
1.1. Contexte général de l’étude
1.1.1. Localisation de la zone d’étude
1.1.2. Climat
1.1.3. Couverture pédologique et végétation
1.1.4. Réseau hydrographique
1.1.5. Démographie
1.2. Contexte géologique
1.2.1. La richesse minéralogique du socle précambrien d’Afrique de l’ouest
1.2.2. La dorsale de Man
1.2.3. Les kimberlites du Craton West Africain
1.3. Contexte politique et socio-économique
1.3.1. Situation politique dans l’Union du Fleuve Mano (UFM)
1.3.2. Place du diamant dans le secteur économique et sociale
1.4. Généralité sur la géologie du diamant
1.4.1. Formation du diamant
1.4.2. Les différents types de gisements
1.4.2.1. Les gisements primaires
1.4.2.2. Les gisements secondaires ou « placers »
1.4.2.3. Particularité des gîtes alluvionnaires de diamant
1.5. Considérations générales sur l’extraction minière artisanale, à petite échelle (EMAPE) de diamant
1.5.1. Perception historique de l’EMAPE
1.5.2. Définition de l’EMAPE
1.5.2.1. Définition de l’exploitation minière à grande échelle
1.5.2.2. Définition de l’exploitation minière à petite échelle
1.5.2.3. Définition de l’exploitation minière artisanale 5
CHAPITRE 2 ANALYSE DES IMPACTS DIRECTS ET INDIRECTS DE L’EXTRACTION ALLUVIONNAIRE DE DIAMANT SUR L’ENVIRONNEMENT
2.1. Méthodologie pour la collecte des données sur le terrain
2.1.1. Réalisation d’une analyse documentaire
2.1.2. Préparation des cartes du terrain
2.1.3. Visites protocolaires locales
2.1.4. Observations directes
2.1.5. Collecte de photographies
2.2. La notion d’impact environnemental direct et indirect
2.2.1. L’impact environnemental
2.2.2. Impact direct et indirect
2.3. Impacts de l’extraction alluvionnaire sur les ressources forestières et le sol
2.3.1. Dégradation des forêts
2.3.1.1. Lever d’équivoque entre dégradation de forêt et déforestation
2.3.1.2. Fragilisation du couvert végétal et disparition progressive d’espèces protégées
2.3.2. Dégradation du sol et perte de la biodiversité
2.3.2.1. Présence de nombreuses excavations
2.3.2.2. Erosion du sol
2.3.2.3. Perte de la biodiversité du sol
2.3.3. Risques de drainage minier acide (DMA)
2.3.3.1. Description du drainage minier acide
2.3.3.2. Réactions d’oxydation du processus DMA
2.3.4. Risques pesant sur les aires protégées
2.3.4.1. Etat des aires protégées dans l’espace de l’UFM
2.3.4.2. Cas de la Côte d’Ivoire
2.3.4.3. Cas de la Guinée
2.3.4.4. Cas de la Sierra Leone
2.3.4.5. Cas du Liberia
2.4. Impacts de l’extraction alluvionnaire sur les ressources en eau
2.4.1. Barrage et déviation sur les cours d’eau
2.4.1.1. La technique de détournement du cours d’eau
2.4.1.2. Impacts des barrages et des déviations
2.4.2. La turbidité de l’eau
2.4.3. Evaluation de la contamination des cours d’eau de Tortiya (Côte d’Ivoire) par les éléments traces
2.4.3.1. Le site étudié
2.4.3.1. Méthodologie
2.4.3.1.1. Echantillonnage
2.4.3.1.1. Analyse au laboratoire
2.4.3.2. Résultats des analyses ICP-MS
2.4.3.3. Evaluation de la qualité des eaux de Tortiya
2.5. Conclusion partielle
CHAPITRE 3 ETUDE DES CONSIDERATIONS SOCIO-ECONOMIQUES LIEES AUX PROBLEMES
ENVIRONNEMENTAUX
3.1. Généralité sur les considérations socio-économiques
3.1.1. Sites miniers formels et informels
3.1.1.1. Des distinctions liminaires
3.1.1.2. Principe des zones affectées à l’exploitation artisanale de diamant
3.1.1.3. Cas spécifique de la zone diamantifère de Séguéla en Côte d’Ivoire
3.1.1.4. Tension entre les droits coutumiers et le domaine privé de l’État
3.1.1.5. Dégâts environnementaux plus importants sur les sites miniers informels et illégaux
3.1.2. Les acteurs et leurs rôles dans l’exploitation artisanale de diamant dans l’UFM
3.1.2.1. Guinée
3.1.2.1.1. Les masters ou patrons
3.1.2.1.2. Les sous-masters
3.1.2.1.3. Les chefs d’équipe
3.1.2.1.4. Les mineurs ou creuseurs
3.1.2.2. Sierra Leone
3.1.2.2.1. Les titulaires de permis
3.1.2.2.2. Les bailleurs de fonds
3.1.2.2.3. Les négociants
3.1.2.2.4. Les creuseurs et leur mode de rémunération en Sierra Leone
3.1.2.3. Côte d’Ivoire
3.1.2.3.1. La SODEMI
3.1.2.3.2. Le tuteur
3.1.2.3.3. Le bailleur de fonds
3.1.2.3.4. Les collecteurs et les coursiers
3.1.3. Le processus de formalisation du secteur minier artisanal de diamant
3.2. Analyses socio-économiques du secteur de la production artisanale de diamant
Towards a self-constructed Ivorian artisanal and small-scale diamond mining sector in the Mano River Union
1. Abstract
2. Introduction
3. Background and context
4. Materials and methods
5. Results
. Discussion
. Conclusion
Bibliography
3.3. Déclaration de Washington relative à l’intégration du développement de l’extraction artisanale et à petite
échelle de diamant dans la mise en application du Processus de Kimberley
3.3.1. Présentation de la Déclaration de Washington
3.3.1.1. Contexte de la Déclaration de Washington
3.3.1.2. Adoption de la Déclaration de Washington en 2
3.3.1.3. Le contenu et la structure de la Déclaration de Washington
3.3.2. Diagnostic de la Déclaration de Washington en Côte d’Ivoire
3.3.2.1. Contexte du diagnostic en Côte d’Ivoire
3.3.2.2. Objectifs du diagnostic
3.3.2.3 Méthodologie de l’exercice d’auto-évaluation
3.3.2.3.1. Organisation en groupes de travail
3.3.2.3.2. Méthodologie des groupes de travail
3.3.2.3.3. Rédaction et validation du projet de diagnostic
3.3.2.4. Résultats de l’exercice d’auto-évaluation
3.3.2.5. Synthèse des résultats du diagnostic
3.3.2.. Analyse des résultats de l’action de politique sur l’atténuation des dommages environnementaux
3.3.2.. Observations sur le guide de diagnostic
3.4. Conclusion partielle
CHAPITRE 4  REMEDIATION DES SITES MINIERS ARTISANAUX DE DIAMANT
4.1. Définitions dans le domaine de la remédiation environnementale
4.1.1. La restauration écologique
4.1.2. La réhabilitation
4.1.3. La réallocation
4.1.4. Le nettoyage écologique
4.1.5. La récupération écologique ou régénération naturelle
4.2. Sierra Leone, terrain privilégié d’expérimentation de la remédiation des sites miniers artisanaux de diamant
dans l’UFM.
4.2.1. Mise en place d’instruments légaux et institutionnels pour la remédiation environnementale des anciens
sites miniers
4.2.2. Initiative gouvernementale de remédiation environnementale dans le district de Kono en Sierra Leone
4.2.2.1. Zone pilote pour l’initiative : Ville de Koidu et sa périphérie, district de Kono
4.2.2.2. Projets gouvernementaux de réhabilitation/réallocation
4.3. Autres expériences existantes en matière de remédiation
4.3.1. Projet « Improving Environmental Management and Mitigating Land-Use Conflicts in Alluvial Diamond
Fields in Sierra Leone ».
4.3.1.1. Présentation du projet
4.3.1.2. Déroulement et résultats du projet
4.3.1.3. Impacts sociaux économiques du projet
4.3.2. Projet « Life after diamonds: Land Reclamation for Agriculture and Advocacy Pilot Initiative » en Sierra
Leone
4.3.3. Projet « Post‐Mining Income‐Generating Environmental Rehabilitation (POMIGER) » en République Centrafricaine (RCA)
4.3.3.1. Particularité du POMIGER
4.3.3.2. Résultats obtenus à travers le POMIGER
4.4. Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 13
ANNEXES

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