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CADRE DE L’ETUDE : LE SENEGAL
D’une superficie de 196.722 km2, le Sénégal est situé entre 12° 30 et 16° 30 de latitude Nord et 11° 30 et 17°30 de longitude Ouest. Son relief est quelque peu élevé dans l’ensemble. On note aussi la présence d’une façade maritime d’environ 700 kilomètres. Sa position de finistère ouest africain détermine les conditions climatiques différentes entre la région littorale et l’intérieur.
Il compte 11 régions avec Dakar comme capitale. Sur le plan politique, il est noté un multipartisme expression de l’avancée démocratique. Le régime est de type présidentiel. Sa population avoisine les 9 millions d’habitants. En 1995, son PIB par tête d’habitants est évalué à 600$23. Son taux d’urbanisation est passé de 3% durant la décennie 1960-1970 à 4% durant la décennie 1990-2000. Ses principales sources de richesses sont la pêche, le tourisme et l’exploitation du phosphate. Du fait de sa position stratégique par rapport aux autres régions, Dakar la capitale, concentre tous les services. C’est ainsi que l’on note un déséquilibre entre les régions.
DELIMITATION DU CHAMD D’ETUDE : DAKAR
La ville de Dakar est créée en 1857 par PINET-LAPRADE. Capitale du Sénégal, elle est située à la pointe occidentale de l’Afrique. Elle est fortement urbanisée et possède un niveau très élevé d’infrastructures de bonne qualité aussi bien pour les secteurs d’affaires et de loisirs. A cause de ce statut, Dakar attire de nombreux investissements. En 1997, la région de Dakar abritait 22% de la population totale du Sénégal. La densité est de 2732 hts/km2 alors que la moyenne nationale est de 35 habitants au km2. Son climat est de type tropical sub-canarien avec une saison sèche longue de 8 mois et une saison des pluies de 4 mois (juillet à octobre).
POPULATION A L’ETUDE
Aujourd’hui, le réseau PAMECAS est présent dans les régions de Dakar et Thiès. Selon les récentes statistiques du réseau publiées lors de la célébration de 10e anniversaire de PAMECAS, 44 agences forment le réseau PAMECAS. A Dakar, on dénombre 32 caisses, Thiès 12. L’effectif des membres est de 155 244 soit un taux de croissance de 27%. Une caisse en moyenne compte 4000 membres. En ce qui nous concerne dans cette étude, nous avons choisi d’approcher les membres par la méthode qualitative. Nous signalons à ce niveau que cette étude ne se veut pas une étude représentative, mais plutôt indicative. En effet, une étude d’impact requiert beaucoup de moyens que nous n’avons pas malheureusement. C’est pourquoi nous avons choisi d’enquêter plusieurs membres du réseau PAMECAS éloignés les uns des autres. Partant de cela, nous concevons que le recoupement des informations obtenues permet d’avoir une idée de l’impact des microcrédits sur les niveaux de vie des populations récipiendaires.
En outre, étant entendu que la composition des membres d’une caisse à la base n’est pas homogène (il existe des membres individuels- un homme, une femme et des membres collectifs, un groupement d’individus), nous avons choisi de nous intéresser qu’aux membres individuels ayant deux ans d’ancienneté ou plus. Si nous avons insisté sur ce critère, c’est pour solliciter que les membres puissent nous raconter leur parcours. C’est ainsi que 08 caisses du réseau ont été visitées en raison de 02 caisses dans la ville de Dakar, 04 dans la banlieue dakaroise, 02 dans la zone périurbaine de la capitale.
Dans ces caisses sélectionnées, deux membres individuels une femme et un homme ayant bénéficiés de crédits depuis deux ans ou plus ont été enquêtés.
L’HISTOIRE DE LA RECHERCHE
Pour mener à bien cette étude, nous avons visité les centres de documentation et avons eu de nombreux entretiens avec d’une part les experts en microfinance et les membres récipiendaires de crédits d’autre part.
La recherche documentaire
Comme nous l’avons déjà souligné, le secteur de la microfinance est un sujet qui intéresse beaucoup les chercheurs. Pour nous imprégner des mécanismes du concept, nous avons visité le Centre d’Information des Nations Unies (CINU), la médiatique du Centre d’Etude des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) , le centre de documentation du département de sociologie et la Bibliothèque Universitaire ( BU).
Les méthodes qualitatives
Nous avons procédé à des entretiens exploratoires pour mieux connaître les réalités de la microfinance. A cet égard, nos principaux interlocuteurs ont été les agents de crédits ainsi que les gérants. Ces entretiens exploratoires tournaient autour du sujet de l’utilisation faite des crédits qu’ils attribuent à ceux qui le demandent. Pour ce qui est des entretiens que nous avons soumis aux membres emprunteurs, ils se sont déroulés du 04 Novembre au 28 Novembre 2005. Nous nous sommes entretenue avec 31 membres dont 16 hommes et 15 femmes.
Rappelons que les méthodes qualitatives ont été nos méthodes exclusives d’approche de notre population à l’étude. L’observation participante a été faite d’une part pour mieux connaître le mode de fonctionnement des caisses et la culture entrepreneuriale qui y a cours et d’autre part pour approcher notre population à l’étude dans leur milieu naturel de vie. Les récits de vie ont été utilisés à souhait pour mesurer les motivations et l’impact de ces crédits sur le niveau de vie des récipiendaires.
Notre objectif de départ étant de connaître si les crédits alloués aux bénéficiaires ont eu un impact positif sur leur niveau de vie, nous avons choisi d’enquêter 4 membres (2 hommes et 2 femmes) à l’aide d’un guide d’entretien ce qui nous fait un total de 32 membres individuels. 31 personnes ont pu être enquêtées, la 32 ième personne n’a pas pu être jointe.
Ainsi, étant entendu que les caisses du réseau PAMECAS sont implantées dans les trois grands compartiments de la région de Dakar à savoir la zone urbaine, celle périurbaine et la banlieue ; dans chaque compartiment 02 caisses ont fait l’objet d’une enquête.
Les techniques d’analyse des données
L’analyse de contenu de type qualitatif de nos entretiens est le principal outil utilisé pour comprendre les motivations des membres emprunteurs.
DIFFICULTES RENCONTREES
Il faut reconnaître que cette étude a été menée dans de bonnes conditions d’enquête. En effet, nous avions déjà à l’UM PAMECAS un réseau de connaissances. C’est qui nous a ouvert toutes les portes et donné accès aux dossiers de crédits des membres ayant bénéficiés de plus de deux crédits. Les difficultés, nous les avons surtout notées au moment des entretiens.
Le Sénégalais n’a pas l’habitude de parler de lui-même, l’obliger à ce qu’il le fasse, c’est le pousser dans ses derniers retranchements. Il faut dire que certaines de nos questions étaient à la limite indiscrètes ; ce qui n’a pas été du goût de tous nos interlocuteurs. Pour surmonter ces blocages, nous avons fait preuve de beaucoup de souplesse dans notre discours.
Table des matières
SECTION I : IDENTIFICATION SOCIOLOGIQUE
Zone de résidence
Sexe
Age
Situation matrimoniale
Nombre d’enfants
Statut dans la famille
Niveau d’étude
Profession
SECTION II : CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES
Taille du ménage
Montant moyen de la dépense quotidienne
Montant moyen de la dépense quotidienne avant la participation au réseau PAMECAS
Nombre de repas par jour
Montant actuel de la source de revenu
Fréquence de perception de la source de revenu
Niveau de satisfaction des besoins familiaux
Montant de la source de revenu après l’intégration au réseau PAMECAS
Classement des dépenses en ordre de priorité
Caractéristiques physiques du lieu d’habitation
Niveau d’instruction du ménage
SECTION III : NOTORIETE DE PAMECAS
Connaissance
Motivation pour l’acquisition du premier prêt
Nombre de prêts reçus
Utilisation du premier prêt
Montant moyen des prêts reçus
Respect des délais de remboursement
SECTION IV : DONNEES RELATIVES AU SECTEUR D’ACTIVITE
Secteur d’activité
Chiffre d’affaires avant la participation au PAMECAS
Chiffre d’affaires après la participation au PAMECAS
Perceptions générales sur l’importance des crédits alloués par l’UM PAMECAS.
