LA POÉTIQUE DE LA NARRATION DANS LES ALLUMETTES SUÉDOISES DE ROBERT SABATIER

LA POÉTIQUE DE LA NARRATION DANS LES
ALLUMETTES SUÉDOISES DE ROBERT SABATIER

STRUCTURE DU RECIT 

Dans ce sous partie nous mettrons l‟accent sur le cadre du personnage – son cadre vie par rapport à la narration, puis nous allons analyser le statut du narrateur c‟est-à-dire son point de vue par rapport à la narration : la focalisation. En plus nous d‟autre part nous démontrer la manière dont la voix narrative s‟opère dans le récit. 

 Le cadre du personnage

 Dans tout récit, le personnage occupe une place importante dans la narration car il permet au narrateur de raconter son cadre de vie c‟est-à-dire le milieu où il vit et le temps. C‟est le personnage qui assure la structuration de l‟intrigue qui est primordiale pour qu‟il ait œuvre romanesque – elle constitue le soubassement de chaque récit car il assure le déroulement de l‟action du début jusqu‟à la fin. C‟est pourquoi, en mettant en valeur l‟importance du personnage dans la structuration du récit, Virginia Woolf réduit toute valeur de la création romanesque à des personnages des personnages en disant : « la base d‟un roman est la création de personnage, et cela seulement ». Le personnage est un élément nécessaire à toute narration .Il est le pole par lequel passe toute la trame narrative du récit. À ce propos, Gérard Genette dit : « Les personnages jouent un rôle essentiel dans l‟organisation des histoires. Ils permettent les actions, les assurent, les relient entre elles et leur donnent sens. D‟une certaine façon, toute histoire est l‟histoire des personnages.» Le cadre spatial du personnage dans le corpus Contrairement aux personnages classiques qui circulent dans des espaces ouverts permettant au narrateur d‟assurer l‟ordre chronologique des faits, le roman de Sabatier présente un espace clos, « étouffant » voire fragmentaire. Et cette clôture de l‟espace va avoir des effets dans la narration car elle va lui conférer également des ruptures narratives considérables d‟où la fragmentation narrative. En effet, les personnages de Sabatier vivent dans des milieux différents qui reflètent la manière dont la société était fragmentée. Ainsi, le narrateur suit le personnage Olivier dans son errance à la fois physique et morale dans les multiples « rues de Montmartre » : « Atteint par la mélancolie, Olivier, sa mère, sa sœur, pensa que durant des soirs et des soirs, il errait ainsi, à la recherche de quelque chose qu‟il ne pourrait jamais rejoindre ; se réchauffant mal, comme au brasero divers, à des foyers étrangers, les siens étant éteints à jamais. » (Les Allumettes suédoises, p.145) Il vit dans un milieu dominé par l‟enfermement : l‟espace est clos. Et cela réduit en quelque sorte l‟ambition du personnage. Olivier vit dans un milieu circulaire qui ne lui est pas favorable : Seul. Séparé. Seul comme le chien qui passe. Séparé comme ce court tronçon de la rue Labat ( du numéro 72 au numéro 78, du numéro 69 au numéro 77) coupé comme une tête du corps de sa plus longue partie par des carrefours successifs, ceux de la rue Lambert ( hôtel du Nord, hôtel de l‟Atelier, commissariat de police), plus bas des rues Ramey avec ses demeures lépreuses que surplombent les immeubles de huit étages sur les hauteurs de Montmartre, ce petit bout de la rue Labat forme, dissidente, une autre rue. L. A.S (p .10) Ce passage démontre à quel point l‟espace est circulaire et construit de façon euclidienne. En effet, cette délimitation de l‟espace dans le roman amplifie l‟errance intérieure et physique du personnage. Courir, pour olivier, c‟était presque obligatoirement contourner le pâté de maison, parcourir les rues Bachelet, Nicolet, Lambert pour revenir rue Labat à son point de départ. Cet itinéraire était pour tous les enfants la représentation d‟une piste de stade ; on disait : « je vais deux fois (trois fois, quatre fois…) le tour !… » L.A.S. (p.75) A partir cette citation, on peut constater la manière dont l‟ambition du personnage est réduite à une course. Il est enfermé dans un milieu qui participe à son épanouissement spatial. C‟est ainsi que le narrateur ajoute : Olivier n‟aimait quitter le quartier que la nuit. Oui avec Bougras qui rendait tout différent. En plein jour, il ressentait une sorte de peur panique, comme si le fait de s‟éloigner de ces quelques maisons s‟accompagnait de risque de quitter la rue à jamais, de se trouver brusquement face à face avec l‟oncle du Nord, ou , très loin chez les grands-parents de Saugues. Dans ses pérégrinations, il ne dépassait pas les limites du boulevard Barbès, de la place Constantin-Pecqueur ou de la rue Marcadet. L.A.S. (p.206) Sur ce, Olivier est borné dans son espace. Ainsi, Olivier, à la différence de ces personnages de Balzac ou de Flaubert se limite sur luimême. Il n‟a qu‟une chance dans sa vie, c‟est d‟épousé les rue de Montmartre pour trouver son « bonheur ». En plus, il est marginalisé et éprouve beaucoup de difficulté à intégrer la société c‟est ce qui est à l‟origine de sa solitude amère d‟où son seul épanouissement se trouve aux jeux. Ainsi, le narrateur dit : Olivier monta jusqu‟à la rue Bachelet pour s‟asseoir sur les marches. Il croisa ses jambes en tailleur et sorti de sa poche cinq osselets jaunis dus à la générosité du boucher de la rue Ramey. Il commença à jouer dans la poussière qui salissait ses phalanges. Il était assez habile à ce jeu, sachant lancer les osselets et les rattraper sur le dos ou dans le creux de la main selon de multiples figures. Il put réussir la« passe », mais manqua le « puits » et la « tète mort ». Il finit par abandonner le jeu, se contentant de faire grincer les petits os l‟un contre l‟autre. Ses moments les plus pénibles étaient ceux où chacun se mêlait de parler de son sort. Il devenait alors un objet qu‟on ne sait où ranger, chaque lieu étant trop plein et refusant de le recevoir. (p. 32) En fait, ce passage démontre à quel point Olivier réduit à enfantillage. Pour trouver la joie de vivre, il se met à jouer dans les rues. En plus, il est mal accueilli par fois dans la rue et cela lui jeter dans une douleur pénible. Il faut noter donc que la quête constitue dans ce roman une véritable illusion car le l‟histoire racontée n‟est applicable ni au schéma narratif ni au schéma quinaire. S‟agissant du schéma narratif, l‟intrigue n‟obéit pas à une chronologie des actions à cause des anachronies narratives. En plus, pour ce qui est du schéma quinaire, la quête n‟est pas déclinée. Les romanciers du Nouveau Roman poursuivront ces innovations en refusant le portrait, les modèles, la construction méthodique ou la prévisibilité du personnage. Il n‟y a plus de substance fixe : le personnage se construit dans le temps romanesque, il est un être errant, un être de fuite, sans identité ou à l‟identité trouble. De ce fait, on peut noter le même cas dans notre roman à travers lequel, Olivier erre dans les rues de Paris précisément à Montmartre (Rue Labat, Rue Clignancourt, Boulevard Barbes …) sans repère ni ambition. Il est devenu un errant social, il est exposé dans l‟espace en toute précarité. Il ne s‟agit donc plus de faire vivre le personnage ou d‟exprimer un monde à travers lui. En effet, cette attitude d‟Olivier peut nous pousser à lui attribuer des caractéristiques d‟un anti-héros par le fait qu‟il est sans rang ni exploit social. Psychologiquement, olivier est hanté par la peur et la solitude. Il vivait avec une blessure morale qui ne cesser d‟occuper ses pensées : c‟est la mort de sa mère. En effet, il n‟a maintenant qu‟un seul refuge, c‟est la rue (lieu de tous les dangers. C‟est dans cette logique que le narrateur dit : Il marcha encore, le souffle court, dépassé par ce qui l‟étreignait et qui prenait forme logique, irrémédiablement. Entre virginie et lui, maintenant, s‟étendait le temps écoulé, toutes ces journées, ces errances. Comme dans les jours qui suivaient cette mort, il ressentit une cruelle peur « … » Il se trouvait devant le café Pierroz quand cette peur se transforma en panique. Une camionnette passant dans un de moteur, il se jeta contre une porte cochère. Il traversa la rue pour éviter un ivrogne qui zigzaguait. Le carrefour lui parut sinistre, plein de dangers, comme si des se cachaient dernière chaque arbre, chaque réverbère. Il fit toutes sortes détours pour revenir chez ses cousins. Nous pouvons dire ainsi que cette œuvre s‟imprègne des traces du roman moderne en ce qui concerne le choix du personnage établit par les théoriciens du nouveau roman. En effet, Dans Les Allumettes Suédoises, le personnage est confronté à des obstacles pour parvenir dans la société. L‟auteur en voulant se rapproché de la réalité littéraire du XXe siècle marquée par un déchirement et un chaos de la société de cette époque, nous présente un enfant de dix ans qui, après la mort de sa maman se déambule dans les « rues de Paris ». En effet, le personnage de Sabatier est voué à l‟échec dès le début ce qui laisse apparaitre une parfaite contradiction avec le roman balzacien ou traditionnel du XIXe siècle. Ce dernier, caractérisé dès le début par une quête bien définie, donne la chance au personnage d‟étaler ses ambitions dans le temps. Ainsi, dans ce type de roman traditionnel, le personnage peut réussir sa quête comme il peut ne pas la réussir. Par exemple, on peut penser à Madame Bovary de Gustave Flaubert, qui après avoir fait de nombreuses tentatives pour réussir dans la société va finalement échouer et finit par mourir. En plus, nous avons le constat chez le personnage de Balzac, Eugène de Rastignac qui est d‟origine d‟Angoulême, il s‟installe à Paris pour poursuivre ses études de droit. C‟est un jeune ambitieux, qui regarde la « bonne société » et se donne les moyens pour parvenir dans la société. En outre, dans le roman, l‟espace n‟est pas favorable au personnage car il n‟est ouvert mais plutôt clos différemment aux espaces des romans classiques où le personnage parvient à étaler ses ambitions en ayant une quête bien définie. Ainsi comme le font les personnages de Balzac qui, vivant dans un espace libre et ouvert suivent successivement leur évolution sociale. En plus delà, le roman n‟obéit pas la méthode traditionnelle de Greimas. C‟est-à-dire étudier le récit en fonction d‟actant où la trame narrative suit une quête bien définie. Il établit ces fonctions en six phases : le sujet, l‟objet, destination, destinataire, adjuvant et opposant. Par ailleurs, Au XXe siècle, l‟écriture fragmentaire de certains écrivains, le récit perd son autorité linéaire. La narration se fait par bribe par le biais des souvenirs du personnage ce qui pousse le récit à ne plus avancer. Le narrateur erre comme le personnage des macro-récits qui embrouille la narration. Il y‟a trop de digressions à relever dans ce roman. Ici, on est dans un où tout le monde a la possibilité de donner son point de vue ce qui est le propre du roman moderne. Nous constatons que le récit n‟avance pas ; le personnage ne change pas de statut social. 

Les ancrages narratifs dans le récit 

Comme dans chaque récit, le narrateur dans Les Allumettes suédoises de Robert Sabatier fait des interventions dans le récit soit sous forme de point de vue soit par le biais de la voix narrative. 

 Le point de vue du narrateur 

Le narrateur est celui qui raconte l‟histoire, qui prend en charge le récit. Le plus souvent, c‟est une instance fictive, c‟est-à-dire que celui qui raconte n‟existe pas réellement. Nous avons le narrateur interne qui est un personnage de l‟histoire, il raconte sa vision des événements, ce qu‟il sait des autres personnages… On identifie un narrateur interne à travers l‟utilisation du pronom personnel de la première personne : « je » ou « nous ». Nous avons également le narrateur externe qui n‟est pas un personnage de l‟histoire. Ce type de narrateur est très fréquent dans les romans réalistes du XIXe siècle à travers lesquels le narrateur narre de l‟extérieur les actions de l‟histoire. Dans ce cas de figure, le narrateur raconte par le pronom personnel « il ». Le statut du narrateur dans notre corpus prend une forme multiple car il incarne tantôt la focalisation interne par le biais des énoncés primaires et les marques de subjectivité des personnages. Il incarne d‟autre part la focalisation externe par un regard externe de la narration mais également nous avons la focalisation zéro générée par les pensées rapportées du personnage. Dans le roman de Sabatier, la narration est assurée par un narrateur extérieur – qui raconte par un « il » – mais cela n‟empêche pas d‟apparaitre les marques d‟ancrage personnel du narrateur. Il nous raconte l‟histoire parfois sous forme de témoignage comme le narrateur impersonnel. Il existe beaucoup de similitudes entre la vie de Robert Sabatier et le héros principal dans Les Allumettes Suédoises, Olivier. Nous pourrions même penser qu’il s’agit d’un roman autobiographique. D’ailleurs le narrateur est omniscient. Néanmoins, ce dernier est externe et le récit est écrit à la troisième personne du singulier, ce qui montre que Robert Sabatier ne présente pas ce livre comme une autobiographie mais comme un simple roman. Autrement dit, nous avons un narrateur omniscient qui connait la psychologie et la conscience des personnages mais qui nous livre une vision objective et externe des actions des personnages. Il fait partie alors de l‟histoire ou dans la diégèse d‟où l‟appellation un « récit intra- 13 homodiégétique ». Le mode narratif de la diégèse s‟exprime donc à différents degrés, selon l‟effacement ou la représentation perceptible du narrateur au sein de son récit. Ces effets de distance entre la narration et l‟histoire, notamment, permettent au narrataire d‟évaluer l‟information narrative apportée. Nous avons constaté dans cette œuvre que le narrateur s‟identifie au personnage. En effet, Robert Sabatier à travers son personnage enfant, Olivier, nous plonge dans sa vie réelle dans les rues de Montmartre. De ce fait, derrière les énormes déambulations de l‟enfant de dix ans se cache une histoire similaire à celle de l‟auteur. Sabatier fut tôt orphelin et il avait grandi à Montmartre. L‟auteur explique ainsi dans la préface du livre: « Eblouissante était ma rue. Des années se sont écoulées .j‟ai un peu appris beaucoup voyagé, connu d‟autre lumière, c‟està-dire selon les ciels, le soleil et les mers, dénombré les gammes incomparables de la clarté nécessaire à l‟homme comme à la plante. Mais rien ni la nature ni les livres, ne m‟a laissé dans le souvenir cette sensation de blancheur forte, implacable, immuable du soleil de ma rue. Sans doute cet éblouissement n‟était-il qu‟intérieur, ou n‟existe-t-il que dans les métamorphoses de la mémoire, et de sa réalité ne puis-je être sûr. Mais cette salutation solitaire était celle de la vie. J‟avais dix ans et, pour la première fois, je ressentais la vie : elle s‟annonçait avec une première blessure ; du végétal je passai à l‟animal, à la bête séparée de la bête ; et, parce que j‟étais un peu des hommes et non un jeune chat, une larme finissait de sécher sur ma joue. […] Eblouissante au point de fixer l‟instant sur le négatif de la mémoire. A jamais. Et je revois cet enfant frémissant et pur en face des premières tragédies ; avec un tremblement de paupières, un battement particulier du cœur, non comme s‟il était moi-même, mais comme s‟il s‟agissait de mon propre enfant dissous jadis dans trop de lumière blanche. Le monde alors était pourtant joyeux … » IL connait mieux que ses personnages ces rues de Paris .On peut dire ainsi que la vie de l‟auteur est en grande partie relatée dans ladite œuvre. Pour autant, cette déclaration ne suffit pas pour dire que le récit de Sabatier adopte la forme autobiographique. En outre, l‟étude des perspectives narratives nous permettra de mieux évaluer la distance narrative entre le narrateur et les personnages. La focalisation (anciennement appelée « point de vue ») est la façon dont l‟histoire est racontée c‟est-à-dire les niveaux d‟ancrage du narrateur par rapport à la diégèse. On l‟identifie en fonction des informations dont le narrateur dispose. Il est important de noter que la critique littéraire à distinguer trois types de focalisation. Nous avons d‟abord la focalisation interne : le narrateur a des connaissances limitées, narrateur qui dit ce que pense, perçoit, sent et voit un personnage. Il ne connait que ce que le personnage connait. En focalisation interne, le narrateur se confond avec le personnage dans le cas d‟une narration homodiégétique. Le lecteur perçoit le monde à travers le filtre de la conscience du personnage. Les perceptions et les pensées de ce dernier comprennent ainsi des traces de sa subjectivité ou de sa sensibilité. On relève souvent des verbes de perception (vue principalement, mais également ouïe, toucher, etc.), des éléments qui facilitent le regard (comme une fenêtre) et des repères spatiaux (à droite, en face, etc.).Ce procédé est fréquemment utilisé au cinéma ou dans certains jeux vidéo, on parle alors de caméra subjective. Par exemple, dans ce passage ci-après, le narrateur s‟implique complètement dans l‟histoire en tant que personnage par le biais des marques de subjectivités. […] A un moment, le silence se fit car une voix male, à la bruant, récitait des vers : Seigneur ! Je suis sans pain, sans rêve et sans demeure. Les hommes m‟ont chassé parce que je suis nu, Et ces frères en vous ne m‟ont pas reconnu Parce que je suis pale et parce que je pleure … […] je les aime pourtant comme c‟était écrit Et j‟ai connu par que la vie est amère, Puisqu‟il n‟est pas de femme qui veuille être ma mère Et qu‟il n‟est pas de cœur qui entende mes cris… »  Par le biais des marques de la subjectivité à savoir les pronoms personnels « je », « me » et les pronoms possessifs « ma », « mes », les adjectifs qualificatifs (pâle, amère), les verbes de pensée (j‟ai connu), de sentiment (j‟aime, je pleure) et le substantif (mes cris) qui assurent la connivence entre le personnage-narrateur et le narrataire-lecteur, on peut ainsi dire que la focalisation dans ces deux strophes est intérieure. Il faut noter également que le narrateur peut parfois intervenir dans son énoncé de facons subjective comme dans ce passage ci-dessous. L‟enfant passa le bout de ses doigts sur ses lèvres effleura sa joue humide, glissa sur des yeux verts trop grand pour son visage, écarta une mèche de longs cheveux dorés qui retomba aussitôt sur son front. Il respira longuement à petits coups, l‟air chaud, poussiéreux. Assit sur le bord du trottoir, à égale distance entre les deux raies délimitant les blocs de pierre, l‟ourlet de sa culotte de velours noir imprimait un pli sur chaque cuisse. Il ne se leva pas tout de suite, observant attentivement tout ce qui l‟entourait comme s‟il venait de s‟éveiller dans un lieu inconnu de lui […]

Table des matières

PREMIÈRE PARTIE : L’ORGANISATION DE LA NARRATION
Chapitre 1. Structure du récit
1. Le cadre du personnage
3. Le statut du narrateur
2. La voix narrative
Chapitre 2. L’indécidabilité narrative
2.1 La déconstruction langagière
2.2 La perte de quête
DEUXIEME PARTIE : L’ÉCLATEMENT DU RECIT
Chapitre 1 : Les phénomènes de discontinuité narrative
1. La fragmentation
1.1 Le fragmentaire temporel
1.1.2. Les anachronies narratives
1.2. Le ralentissement
1.2.1. L‟ellipse
1.2.2. La pause descriptive
Chapitre 2 : L’ouverture du récit
2.1. La transgénéricité
2.2. L‟intertextualité
TROISIÈME PARTIE : LA NARRATION INTERMEDIALE
Chapitre 3 : Une approche de l’intermédiale de la narration
3.1. Définition du concept
3.2. La représentation des médias dans l‟œuvre
Chapitre 4 : La médialité dans le roman
4.1 La médialité visuelle
4.2. La médialité sonore
CONCLUSION GÉNÉRALE

 

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