Les membres du bureau de l’UPLS

Les adhérents de l’UPLS le savent déjà : les classes préparatoires poursuivent au jour le jour leur bonhomme de chemin. L’année 2008-2009 arrive déjà presque à sa moitié. Les concours commencent dans à peine quatre mois et aucun bouleversement n’est prévisible à courte échéance. Il ne s’ensuit pas que l’on puisse garder le nez dans le guidon et s’épargner de regarder au loin quelle route se profile. Universités et prépas La Commission Philip, chargée par la Ministre de l’Enseignement supérieur d’étudier les rapprochements possibles entre les universités et les CPGE, a rendu son rapport. Il y est question de créer des classes préparatoires sur les campus et d’instaurer des échanges d’enseignants. Pourquoi pas ? Les modalités restent à préciser. Il importe en tout cas que soient respectées les structures et la stabilité d’encadrement qui existent et qui sont un des principaux atouts de ce type de formation. Par ailleurs, que les enseignants à ce niveau soient reconnus comme appartenant au supérieur ne présenterait que des avantages – à la condition que soit clarifié et sécurisé le sort de ceux qui n’exercent là qu’à temps partiel. Une autre suggestion de ce rapport peut susciter quelque inquiétude : c’est l’opportunité d’un rapprochement avec la recherche. Certes, enseigner en prépas n’interdit pas (au contraire) de se lancer dans une thèse, et nombre de nos plus jeunes collègues en sont la preuve. Reste (et c’est particulièrement évident dans nos matières littéraires au sein de la filière scientifique) que ce qui compte le plus à ce niveau (même avec l’ambition de mener à la recherche), c’est une formation permettant d’acquérir des bases solides et pluridisciplinaires. Il ne faut pas mettre « la charrue avant les bœufs » – ou, en l’occurrence, supposer que la spécialisation est une garantie pour la transmission de compétences généralistes. Autrement dit, la question est, bien davantage que de voir des chercheurs enseigner en CPGE (que ce soit en lycée ou en université), de savoir comment faire évoluer et moderniser la pédagogie sans renoncer aux exigences qui font le mérite indiscuté du « système ». À cet égard, l’assimilation des outils informatiques est sans doute un enjeu bien plus décisif que des investissements individuels dans des domaines de pointe. La journée des linguistes le 4 octobre dernier a pu en donner une idée. L’ « ouverture sociale » L’horizon est encore occupé par le souci de l’« ouverture sociale », en visant 30% de boursiers en CPGE. Qui pourrait s’y opposer ou simplement s’en désintéresser ? Mais par quels moyens atteindre un tel objectif ? Les enseignants de CPGE n’en ont que bien peu, indépendamment des efforts qu’ils déploient, en sus de leurs obligations de service, pour aller recruter jusque dans des établissements où l’accès à l’« élite » est (à tort) estimé impensable. Mais il doit être clair qu’une fois en prépa, le milieu d’origine n’est aucunement un facteur discriminatoire, même si les professeurs connaissent et suivent suffisamment leurs élèves pour en tenir compte si besoin. Qu’on n’aille pas dire, en particulier, que nos disciplines littéraires favoriseraient aux concours les candidats issus des familles les plus aisées, où le maniement des idées et les ressources pour s’exprimer seraient acquis dès le plus jeune âge ! Une intéressante étude menée récemment par le président du Concours Centrale-Supélec a montré qu’il n’existait aucune corrélation entre les notes obtenues en français et les catégories socioprofessionnelles. La diversité (plus grande encore, apparemment, que dans les matières scientifiques) des notes obtenues par un même candidat aux différentes épreuves qu’il passe en lettres-philosophie et langues vivantes confirme bien que nos disciplines jouent pleinement leur rôle aux concours, mais ne servent pas du tout à assurer la « reproduction des élites ».

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE.

L’Assemblée générale ne pouvant valablement délibérer que si un nombre suffisant des membres sont présents ou représentés, vous êtes INSTAMMENT priés de donner un pouvoir à un(e) collègue ayant prévu d’y assister ou d’en faire parvenir un, au nom d’un des membres du Comité ou en blanc, au plus tard le 24 janvier 2009 à Jean Duchesne (par courrier postal : 30, rue d’Auteuil, 75016 Paris, ou par fax : 01 42 88 01 54 – les procurations envoyées par mail ne seraient pas valables). Il est rappelé que chaque année, il est remboursé aux participants de province la moitié du billet de seconde classe SNCF entre leur résidence et Paris (voir en séance le trésorier, P. Simon). Renouvellement partiel du Comité: * Sont éligibles ou rééligibles cette année: Mmes et M. Eliane BAUDIFFIER, Claudine BELOT, Marie-Christine MAJOREL, Pierre SIMON, Muriel SUCH, soit 5 sièges à pourvoir. * Les nouvelles candidatures doivent parvenir par lettre au Président, Jean Duchesne (30, rue d’Auteuil, 75016 Paris), au plus tard le 24 janvier 2009. * Les sortants sont également priés de faire connaître à Jean DUCHESNE, par tout moyen à leur convenance, s’ils souhaitent se représenter, faute de quoi ils seront considérés comme démissionnaires. * Le Comité a toujours besoin de sang neuf. Il est malsain pour une association que ce soient toujours les mêmes qui s’activent, même si les contraintes géographiques font que les Parisiens soient plus faciles à solliciter. Il ne faudrait pas que, TRÈS VITE, la relève des membres fondateurs (notamment en lettres et philosophie) siégeant au Comité soit impossible faute de renouvellement progressif. * Il serait également bon que des collègues germanistes, hispanistes, italianistes, arabisants,… viennent seconder les anglicistes et puissent assurer la représentativité de tous les linguistes enseignant en CPGE scientifiques. N’hésitez pas à poser votre candidature ! À quoi vous engage de rejoindre le Comité de l’UPLS ? Pas à l’impossible ! L’instance responsable de l’association au fil de l’année se réunit cinq fois par an à Paris, d’ordinaire un mercredi en fin d’après-midi, de 17 heures à 18 heures 30. C’est l’occasion indispensable, pour le Président et les autres qui agissent au jour le jour au nom de tous, de rendre compte de leur action et de l’orienter en fonction des échanges. C’est aussi l’occasion, pour ceux qui le peuvent, de participer à la vie de l’association, en donner leur avis et en participant à l’orientation de son action en fonction de son expérience personnelle et des informations partagées sur les concours, la réglementation, la politique des grandes écoles et du ministère, etc. C’est enfin l’occasion de prendre des responsabilités ponctuelles, à la mesure de ses disponibilités personnelles et aussi des besoins communs et de l’intérêt général. Les déplacements de provinciaux sont intégralement remboursés.

Les membres du bureau de l’UPLS se proposent en fonction de leurs disponibilités pour participer à ces réunions dont les dates ne sont pas encore toutes communiquées. Catherine Taconet pour les langues et Annie Wyss pour les lettres se rendront le 15 octobre 2008 à l’ESTP pour la rencontre avec le jury du concours E3A. Muriel Such (lettres) et V Marimpouy (langues) rencontreront le jury de la Banque PT à l’Ecole des Arts et Métiers/ Paritech le mercredi 22 octobre. La rencontre avec le jury CCP aura lieu le 26 novembre (à confirmer), celle du Jury Mines-Ponts le 3 ou 6 décembre. La réunion avec le jury de Centrale aura lieu plus tard encore. 3. Groupe de travail de la commission amont de la Conférence des Grandes Ecoles. Cette commission, à laquelle est associée l’UPLS, est répartie en 4 groupes disciplinaires: TIPE/ Informatique- Mathématiques/ Physique- Chimie/Lettres-Langues. Une double réunion en lettres-langues sous l’égide des inspections générales de Lettres et de Langues est prévue le 5 novembre (Langues) et le 8 décembre (Lettres). J Duchesne, M Thébault et R. Boulard prendront part à la réunion pour les langues, dont l’objet sera de faire un premier bilan des épreuves de concours à la suite de la réforme de 1995. Le besoin d’ingénieurs ayant suivi les classes préparatoires aux grandes écoles reste très marqué: sur 28000 ingénieurs formés par les grandes écoles, seuls 14000 viennent de classes préparatoires, le reste venant de formations universitaires ou d’admissions parallèles. 4. Réunions pour les linguistes (4 octobre) et pour le français (novembre) Les dates de ces réunions sont confirmées. S. Watkins et R. Boulard assurent les derniers préparatifs techniques de la réunion des langues, animée par deux collègues (angliciste et hispaniste) qui présenteront leur pratique du multimédia en CPGE; M.-E. Milhet confirme la réunion sur le programme de français qui aura lieu à l’Ecole des Mines. 5. Assemblée générale de l’UPLS. La date du samedi 31 janvier est retenue; lieu : Ecole des Mines de Paris de 14 h à 16 h 30. Le président Duchesne évoque sa succession. Le prochain président (ou prochaine présidente) sera élu par le comité en mars, après renouvellement de celui-ci lors de l’assemblée générale. 6. Bulletin et divers Le bulletin de septembre est parvenu aux adhérents. J.-M. Pannecoucke signale une omission des sujets de BCPST qui seront rajoutés sur le site ou en complément dans le prochain bulletin. J. Duchesne mentionne la décision qui a été prise par les associations-sœurs de s’affilier au portail EN-prépa (Espace Numérique des classes préparatoires) ainsi que de s’abonner à l’AEF, cette dernière mesure ne faisant pas l’unanimité. La séance est levée à 18 h 30. Compte-rendu assuré par Rémy Boulard. Réunion du bureau de l’UPLS du 26 novembre 2008 à 17 h à l’Ecole des Mines de Paris. Présents: Mmes et MM. E. Baudiffier, R. Boulard, I. Carré, J. Duchesne, I. Guillot, D. Heiderscheidt, M.-C. Majorel, V. Marimpouy, M.-E. Milhet, J.-M. Pannecoucke, D Réal, M. Such, C. Taconet, M. Thébault. Membre de l’UPLS invité: G. Favre.

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