L’accès aux services sociaux de base
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Selon le Larousse, la méthode est une démarche organisée et rationnelle de l’esprit pour arriver à un certain résultat. Dans les sciences particulièrement celles sociales, la méthode est une mesure à l’aide de laquelle il est possible de juger objectivement la validité et la recevabilité d’un travail. Ainsi, ce chapitre méthodologie de recherche évoque notre démarche méthodologique c’est-à-dire l’ensemble des méthodes que nous avons utilisées pour réaliser cette étude ainsi que les différentes étapes qui l’ont rythmée. Il s’agit de la phase exploratoire. de l’enquête quantitative, du traitement et de l’ analyse des données et des difficultés rencontrées au cours de l’étude.
La phase exploratoire
Cette phase exploratoire passe successivement de la recherche documentaire, des entretiens et de l’observation désengagée.
La recherche documentaire
Elle a débuté à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) où nous avons visité la bibliothèque universitaire (BU). Ensuite nous nous sommes rendus au Groupe d’étude, de recherche et d’appui au développement(GERAD), à la direction des collectivités locales, à l ‘Agence Nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD), à Enda tiers monde, à la maison communautaire de Ndoulo. Dans ces lieux, nous avons consulté divers ouvrages, rapports, revues, mémoires, thèses et articles en rapport avec le sujet que nous traitons. Les informations recueillies nous ont permis de formuler notre problématique, de dégager nos objectifs et de poser les hypothèses de notre recherche.
Les entretiens exploratoires
Parallèlement à la recherche documentaire, nous avons mené des entretiens exploratoires en direction de certaines personnes ressources. Il s’agit principalement des messieurs Assane Mboup, le secrétaire de la communauté rurale et Abdou Cissé, le président de la communauté rurale. Cette seconde étape nous a permis d’avoir une photographie générale de la communauté rurale et de préparer les enquêtes de te1nin.
L’observation désengagée
Pour compléter 1es informations fournies par les sources documentaires et les entretiens, nous avons fait recours à l’observation désengagée.« Comme ensemble de phénomènes, la vie sociale est susceptible d’être vue. L’observation est la condition préalable à toute fom1 e d’investigation en même temps qu’elle est une forme d’ investigation elle-même » 1 • Cette remarque de Claude Javeau montre l’importance de l’observation comme condition préalable de toute investigation systématique sur la réalité sociale. Ainsi, dans le cadre de cette recherche, nous avons mis à profit notre capacité d’observation profitant de notre séjour à Ndoulo
Les enquêtes de terrain
Pour couvrir spatialement toute la communauté rurale, nous avons opté d’ enquêter suivant le zonage effectué. Rappelons à ce niveau que le zonageconsiste en un découpage concerté de la communauté rurale en zones relativement homogènes selon des critères pertinents (humains, physiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux, etc.). A cet effet, chaque zone identifiée constitue un espace polarisé par un village centre reconnu et accepté par tous, et dans lequel, il joue un rôle prépondérant sur le plan social, historique, et surtout des équipements. L’ intérêt de cette opération est de faciliter la collecte des données sur le terrain. de s’ assurer d’une participation massive et effective des différents acteurs et de faire une bonne priorisation et programmation des activités à entreprendre. Ainsi, dans la zone l de Ndoulo, nous avons enquêté à Ndoulo, le village centre et à Khoulé, dans la zone 2 de Mérina, l’enquête a concerné le village centre Mérina et Khokhé Ngadiaga, dans la zone 3 de Ndiouffène, nous nous sommes rendus à Ndiouffène Wokane, le village centre et à Ndoucoura et enfin dans la zone 4 de Ngoundiodji on s’ est intéressé à Ngoundiodji Tene. le village centre et à Tairé Wolof. Pour avoir le maximum d’informations et rendre compte de la réalité en entière, dans chaque village nous avons enquêté vingt ménages ce qui nous fait un total de cent soixante ménages. Précisons d’ avantage à ce niveau que la communauté rurale de Ndoulo est constituée de quarante-huit (48) villages composés au total de huit cent sept (807) concessions pour mille cinquante-cinq (1055) ménages. Nous avons donc aléatoirement pris un échantillon de huit (8) villages pour cent soixante ( 160) questi onnaires répartis comme suit : étant donné qu’ il y’ a quatre zones dans la communauté rura le, nous avo ns cho isi la méthode aléatoire en choisissant deux villages par zone. Le choix des deux villages de chaque zone et le nombre de ménages auxquels l’enquête sera administrée dépend pour les uns de 16 leur rôle de centre pour les autres de la taille de leur population. Autrement dit, dans chaque zone sont choisis les villages centres et ceux ayant la population la plus nombreuse. Concernant l’ enquête effectuée auprès des chefs de ménages, nous avons utilisé l’échantillonnage de représentativité spatiale qui consiste à entrer dans une maison ou concession pour enquêter le ou les chefs de ménages seulement et sauter une ou deux concessions pour que le maximum d’avis puisse être pris en compte par notre échantillon.
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