STRATEGIES MIGRATOIRES ET DEVELOPPEMENT
TERRITORIAL CHEZ LES FEMMES MIGRANTES
LES SOLS
Le paysage se compose de vastes étendues à relief dunaire et de quelques dépressions propices à l’horticulture. Comme partout dans le bassin arachidier, la localité est soumise à deux types de sols : les sols Dior et les sols Deck. 22 – les sols Dior : ce sont des sols ferrugineux tropicaux caractérisés par une texture sableuse comprenant plus de 95 % de sables totaux. « Les sols Dior offrent différents faciès ferrugineux tropicaux, dont les nuances relèvent d’un lessivage plus ou moins accentué selon la pluviométrie et la situation topographique d’une vulnérabilité plus ou moins grande à l’influence actuelle de l’érosion éolienne, enfin d’une riche inégale en matières organiques .Tous les sols Dior ont en commun une texture très sablonneuse qui les rend légers meubles, perméables ;mais leur structure instable leur vaut une grande fragilité et limite étroitement leur capacité de rétention de l’eau » . PELISSIER (1966:54) Autrement Ils sont des sols élaborés à partir des sables quartenaires. Ils révèlent une grande pauvreté en éléments minéraux utiles. Ils sont faciles à travailler et sont exploités entièrement. Ils sont perméables et retiennent peu l’eau .Ils sont utilisés pour la culture de l’arachide et du petit mil ou « Souna ». Ils occupent la grande partie des terres de la communauté rurale. – les sols Deck : ce sont des sols hydromorphes riches en matières organiques. Ils sont moins répandus que les sols Dior. « Leur teneur en matière organique est beaucoup plus faible que celle des sols steppiques. Les pédologues les qualifient de sols bruns parce qu’ils sont humiliés de manière homogène à travers tout le profil20».PELISSIER (1966 :56) De texture plus fine, les sols Deck sont compacts et chimiquement moins démunis que les sols Dior et bénéficient d’une teneur plus estimable en chaux. Ces sols sont localisés dans la zone des bas-fonds et en faible proportion au sud de Sandock et aux alentours de Ndiaganiao .Ils sont propices pour le maraîchage et la culture du sorgho ou du gros mil.
LE CLIMAT
Située dans la zone tropicale, la communauté rurale de Ndiaganiao est soumise à l’alternance d’une saison sèche et d’une saison humide d’inégale durée ; – la saison sèche : allant de Novembre à Avril-Mai est marquée par la prédominance des alizés continentaux de direction Est. – la saison humide communément appelée saison des pluies : allant de Juin-Juillet à Octobre est dominée par le flux de mousson issu de l’anticyclone de Sainte Hélène. Ce trait climatique est le résultat de la situation en latitude du pays qui lui confère des caractères tropicaux et qui autorise en même temps l’alternance des masses d’air d’origine et de caractères différents au cours de l’année. L’évolution et la distribution thermique sur l’ensemble du pays constituent le résultat conjoint des facteurs géographiques météorologiques et cosmiques. Sur le Centre –Est, les températures varient entre 30° et 40°c .Les mois les plus froids se situent entre Janvier et Février. Tout le reste de l’année, enregistre de forte chaleur accompagnée de vents poussiéreux en Mars et Avril. Le climat de type soudano-sahélien est caractérisé par une pluviométrie supérieure à 400 mm dans le bassin arachidier.
LA PLUVIOMETRIE
L’analyse de ce graphique nous montre des périodes de fortes précipitations et des périodes de faibles précipitations. Les fortes précipitations sont notées dans les années 2002, 2005,2006 ,2007 et 2008.L’année 2005 enregistre le maximum avec un cumul de 771.9 mm ; de 2007 à 2008, on note une légère diminution avec respectivement 516.2 mm, 616.1mm et 557.1mm. Il faut ajouter la période 2002 qui enregistre 603.5 mm de pluies. Cette période marque une histoire très importance dans l’agenda de la météorologie sénégalaise. Elle correspond à l’arrivée des pluies hors saison ou « Heug » qui ont fait des dégâts énormes tant matérielles qu’humaines sur l’étendue du territoire national, plus exactement dans la région de Matam. Les faibles pluies sont enregistrées dans les périodes de 2003 et 2004 avec des cumuls de 309.8 mm et 291.1mm en dessous de l’isohyète 400 mm, limite minimale indispensable au développement de la plante arachidière. Cette importante diminution de la pluie est la cause 24 d’une mauvaise récolte notée dans la localité de Ndiaganiao. Au même moment Mbour enregistre respectivement 383,14 mm et 301 ,86 mm
INTRODUCTION |