Cadre Théorique Et Conceptuel De L’étude
Un grand nombre des pays en voie de développement ont connus une longue période de répression financière caractérisée par l’intervention de l’état dans la sphère réel et financier. Ce phénomène de répression financière fut l’un des principaux obstacles du développement économique dont les ressources nationales étaient insuffisantes pour financer les projets d’investissement comme elle empêche l’ouverture sur l’extérieur (les échanges internationales). Pour remédier à cette situation, une politique de libéralisation financière s’est présentée comme une solution pour sortir du régime de répression financière jugé néfaste. Principes de base de cette théorie à la suite de l’échec de nombreux pays qui ont libéralisé leurs systèmes financiers. Les plus importants travaux sont celles des analyses des néo-structuralistes et des post- Keynésiens. Ainsi, la libéralisation financière comprend deux aspects essentiels : le premier est la libéralisation financière interne dont la libéralisation financière externe est le deuxième aspect qui constitue le cœur de notre thèse. A partir des année 90, la libéralisation du compte de capital a connu un grand progrès vue ces effets bénéfiques non seulement.
En effet, Les pays en développement sont caractérisés par une épargne limitée ce qui lui permettre d’attirer des capitaux étrangers (des pays industrialisés) pour financer ces investissements. La libéralisation externe nécessite le choix de la nature et la composition des flux de capitaux entrant dans ces pays ; aussi il faut agir progressivement et conditionnellement afin de réussir l’application de ce processus. Le présent chapitre propose à alimenter en concepts fondamentaux de notre recherche sur la libéralisation du compte de capital dans les pays en voie de théoriques ; la deuxième section va décrire le passage de la libéralisation.
financière interne à la libéralisation du compte de capital avec quelque réflexion de base, aussi elle traite la nature et la composition des flux de capitaux étrangers entrant dans les pays en voie de développement. Enfin, la troisième section porte sur le rythme et l’enchainement de l’ouverture du compte de capital dont on a essayé de mettre en lumière les préalables conditions pour sa réussite et aussi les étapes chronologiques à suivre. ce système de financement d’avant 1970 sous l’appellation néoclassique de répression financière. En effet, le terme de répression financière fait référence à une série de pratiques spécifiques que les pays et les autorités monétaires des réserves obligatoires va diminuer la liquidité des banques (Berthelemy & Varoudakis, 1994). Le contrôle sur les mouvements des capitaux internationaux ce qui va décourager la concurrence étrangère, le manque d’outils financiers et défavorise l’intégration des pays en voie de développement aux marchés financiers internationaux. (McKinnon, 1973) et (Shaw, 1973) ont sévèrement critiqué la situation de répression financière vu les multiples conséquences néfaste engendrés par cette politique et prennent la politique de libéralisation financière comme une solution idéale pour sortir du régime financier réprimé et réaliser un certain niveau de développement financier, relancer l’accumulation du capital et promouvoir la croissance économique des pays en voie de développement.
La libéralisation du secteur financier interne (LSFI)
« Comprend trois éléments essentiels tels que : i) La libéralisation des taux d’intérêt qui englobe l’élimination du contrôle, la fixation et le plafonnement des taux d’intérêt débiteurs et créditeurs ; ii) La libéralisation des crédits qui représente l’élimination du contrôle, de l’orientation vers les secteurs prioritaires, du plafonnement des crédits pour d’autres secteurs et la réduction ou la suppression des réserves obligatoires ; iii) La libéralisation de la concurrence bancaire qui correspond à la suppression des limites à l’installation et à la participation des banques domestiques et étrangères ainsi que des restrictions liées à la spécialisation des banques et l’établissement des banques universelles ». (Ben Gamra & Clévenot, 2006, p. 10) La libéralisation des marchés financiers (LMF) : « Signifie La suppression des restrictions de la détention par les investisseurs étrangers de titres des compagnies domestiques cotées sur le marché des titres ; L’élimination des contraintes au rapatriement du capital et au versement des dividendes, des intérêts et des bénéfices ». (Ben Gamra & Clévenot, 2006, p. 10) « Selon (Henry P. , 2000), la libéralisation du compte de capital est une décision prise par le gouvernement d’un pays pour permettre aux étrangers d’acquérir des actions domestiques. (Bekaert, Harvey, & Lundblad, Equity market liberalization in emerging markets, 2003) continuent dans la même lancée et ajoutent que c’est le fait de donner la possibilité aux investisseurs étrangers d’investir dans des actions domestiques et aux investisseurs domestiques le droit d’effectuer des transactions sur des marchés étrangers.