AUTONOMIE ET ORGANIATION FLEXIBLE

AUTONOMIE ET ORGANIATION FLEXIBLE

Il est nécessaire de mettre en évidence les avantages de l‟outil informatique, ce dernier concerne non seulement les machines à computer des informations mais aussi les réseaux qui les relient et permettent aux acteurs de coordonner leurs activités. L‟informatique est passée par différents mouvements ; de la centralisation des années 1960, le réseau H constitue le rapprochement, puis la décentralisation des années 1970 à 1980 où les incohérences et les particularismes dans les configuration les a rendus incompatibles, et c‟est le réseau A qui perd ses qualités et chacun est allé concevoir son système indépendamment des autres.  La solution qui semble actuellement prévaloir est celle de l‟informatique répartie : c‟est le réseau M distribué mais centré autour d‟une mémoire commune, et non pas centralisé, la différence est très grande. Les performances des matériels pour des coûts de moins en moins importants ont rendu possible une telle configuration, mais elle exige plus de rigueur dans les principes pour préserver la cohérence du système d‟information. L‟informatique a un double rôle, celui de la connexion qui n‟est pas très éloigné du point de vue sens de l‟intégration dont le projet M.A.P.( Manufacturing Automation Protocol) de Géneral Motors constitue un bonne illustration . S.UCHIKAWA illustre la possibilité d‟entretenir des relations étroites sans tenir compte de la contrainte de l‟éloignement à travers un exemple d‟application de juste à temps aux Etats-Unis entre une usine située en Californie et ses principaux fournisseurs qui trouvent à une distance de 3000 Kms . Ainsi l‟interconnexion favorise une réaction rapide.

En plus des propriétés de connexion et de distribution rapide de l‟information à l‟intérieur des sites et sa répartition à travers ces derniers, le support informatique a une autre propriété, celle d‟imposer des règles précises d‟usage, de transformation et de mémorisation de l‟information, qui peuvent garantir la validité, l‟exhaustivité et l‟homogénéité pour tous les utilisateurs. S‟il n‟y a pas respect de procédure ou manque d‟information ou une signature exigée, l‟ordinateur le signale de façon automatique. La propriété fondamentale de l‟informatique est celle de la fiabilisation, de la répartition, à vrai dire c‟est l‟organisation de l‟usage, du traitement et de la mémorisation de l‟information nécessaire au fonctionnement du système. A cause de défauts dans la fiabilité et l‟accessibilité des données, une confusion générale des erreurs s‟en suivie, ce qui provoque des conflits, une perte de confiance dans le système informatisé et chacun des acteurs se tourne vers un système d‟information indépendant et parfois des solutions plus traditionnelles que celles qui existaient avant l‟introduction de ce nouveau système.  Donc, l‟intégration ne se limite pas à la seule interconnexion informationnelle des éléments, mais va bien au-delà pour toucher la compétence de individus où il faudrait s‟assurer que ces derniers savent quoi faire avec les informations rendues accessibles par cette interconnexion et qu‟ils seront motivés tout en étant disposés à réclamer ou à fournir des informations et à communiquer et surtout qu‟ils maîtrisent la coordination pour pouvoir agir localement.

Une autre condition nécessaire à un fonctionnement flexible et intégré porte sur la sélection se rapportant aux technologie de l‟information. Les technologies de l‟information ont trait sur les matériels informatiques, leurs systèmes d‟exploitation, les réseaux de communication et les systèmes de gestion de bases de données. La cohérence temporelle qui permet l‟adaptation dans la durée, et la capacité d‟éviter les phénomènes d‟irréversibilité qui ont un rapport avec des choix réalisés dans certaines périodes et qu‟on se trouve obligé de continuer dans cette voie étroite et qui n‟est pas une norme majoritairement reconnue. La cohérence spatiale ; au niveau de chaque département ou service, la tendance naturelle irait vers le développement des applications spécifique et le cloisonnement au détriment de la cohérence globale.  Un exemple à travers une comparaison pour monter ce paradoxe de la flexibilité par l‟intermédiaire de la cohérence et de la standardisation est celui du réseau de chemin de fer. Ce dernier facilite la circulation des personnes et des marchandises à travers le territoire national. On aurait pu laisser à chaque région le choix de la largeur des rails, mais non seulement, elles vont se retrouver isolées, et on aurait perdu dans les combinaisons de destination, et donc de flexibilité. Ainsi, dans un contexte économique de flexibilité et de variété, le principe de standardisation, d‟uniformité et d‟homogénéité occupe une place essentielle. Ce qui a été déjà noté dans la conception des produits grâce à la différenciation retardée et à la technologie de groupe ainsi que la conception de l‟outil de production avec la technique SMED.

 

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