MISE EN PLACE D’UN SYSTEME
D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
Méthodologie d’élaboration du diagnostic participatif
En fait, l’enquête est déjà établie lors de l’élaboration du PCD, signalons que le diagnostic participatif est un rapport effectué avec la population. Elle est mise en considération dans le cadre de ce mémoire. Différentes étapes ont été menées pour arriver à son élaboration : Première étape : Evaluation Rurale Participative (E.R.P) [3] La réalisation de diagnostic participatif nécessite une formation des comités qui ont la tâche de faire une évaluation rurale participative. Cette tâche revient à des C.D.C (Comités de Développement Communal ) ; il est utile de les doter d’un outil particulier à ce genre d’étude. Cet outil constitue le pack MARP( Méthode Accélérée de Recherche Participative ) qui met en évidence : Les problèmes de développement et les aspirations de la population; Une analyse des causes et effets de chaque problème; Définir avec la population les actions à mener et les prioriser en fonction de leur urgence, de leur efficience, des contraintes et potentialités ainsi que les capacités locales. Le CDC a donc une grande partie des responsabilités du PCD, en plus du suivi des projets inscrits dans le PCD. Il est le représentant du Fokonolona reparti dans les fokontany. Le processus participatif est un moyen d’intégrer la population dans le développement de la commune avant l’établissement du schéma d’arbre à chaque problème rencontré : trouver les causes et les contraintes, déterminer les menaces qui peuvent être fatales à la commune, mais aussi de discerner ses atouts afin d’offrir des solutions adaptées aux problèmes de chaque fokontany
Deuxième étape : Atelier de restitution
Les bilans du diagnostic participatif ont fait l’objet de restitution: Au niveau des fokontany afin d’être rectifiés ou complétés et validés; Au niveau de l’arrondissement pour confronter les besoins et les points de vue, partager les expériences au cours de l’E.R.P, dégager les orientations communes, et aussi mettre en exergue les spécificités; Au niveau communal, établir la synthèse et adopter un diagnostic commun final. La commune sera toujours responsable de la gouvernance et du développement de son territoire. Les comités qui contribuent à l’élaboration de ce PCD doivent avoir le minimum de connaissance sur les différents outils du MARP ( ISS, Focus group, Transect,…) et à partir des formations en cascade , détenir des connaissances sur la » bonne gouvernance » et l’ » empowerment « , et être formés à la gestion de projet,au budget et à la législation : L’empowerment cherche à renforcer : le pouvoir, le savoir et le vouloir rassemblés pour permettre aux communautés de base l’ indépendance et la volonté de faire une action de développement local dont elles en avaient l’ambition. L’empowerment renferme une idée qui conduit aux communautés de base un climat de négociation, une bonne organisation et planification leur permettant la prise en main de l’avenir de leur localité. La bonne gouvernance: qui » consiste à initier les participants à la responsabilisation et à l’optimisation de la gestion des affaires publiques « , à assurer une répartition des fonctions entre les acteurs selon leur capacité et à veiller sur la transparence et le partage équitable de bénéfice dans cette gestion. Il est à noter qu’ un développement durable et rapide a besoin de la compétence, de l’efficacité et de l’efficience. Enfin, une bonne gouvernance entraîne une bonne gestion des communautés en respectant les disciplines entre communautés de base et les gouvernants. La formation en gestion de projet, en budget et en législation vise à donner aux membres des CDC les outils qui leur serviront à traduire les aspirations de la population et le programme de développement en projets structurés.
PROGRAMME DE VISION DU FUTUR
En fait un développement communal ne se fait pas en un seul effort mais nécessite la volonté de se déployer continuellement tout en parlant de la communauté de base jusqu’à la gouvernance. Une vision de l’état de lieu du futur serait une grande responsabilité de la commune ayant élaboré un PCD. La commune est donc le maître de l’élaboration des programmes. Elle doit savoir gérer, contrôler, administrer la planification de projet.
Problématique du développement
L’inexploitation des ressources existantes n’entraîne aucun développement de la commune. Les problèmes topographiques viennent ensuite se placer et provoquent un enclavement des fokontany. D’autant plus que la commune n’apporte aucune aide aux secteurs privés et délaisse les secteurs publics. La communauté de base elle-même est ignorée. Bien qu’une infime partie de la production soit destinée à la vente, les routes sont en mauvais état et la communication laisse à désirer.
Plan d’action prioritaire
Priorisation de choix La priorisation des besoins se caractérise par l’animation des critères locaux. En effet, l’action prioritaire se définit par l’urgence, donc entraîne une menace pour la population locale. De ce fait, elle ne pourra pas ignorer les opportunités et faiblesses de la commune.
Méthodes de priorisation
• Méthode par paire : Elle consiste à ranger sur une ligne et une colonne du tableau de priorisation les numéros des besoins de la population ( les numéros dans la liste des besoins de la population). La méthode consiste donc à comparer les différents besoins et de les caser dans leur cellule respective selon les priorités prédéfinies par la population.
Remerciements |