Aménagement d’une friche urbaine pour le renouvellement urbain
Un espace stratégique de mobilité
La mobilité transrégionale
La région des Hauts-de-France, résultant de la fusion de la région du Nord- Pas-de-Calais et de la Picardie, est une région de France où le transport ferroviaire est le plus présent. Ce sont majoritairement des lignes de Transport Express Régionale. Le réseau dense dessert toutes les villes de plus de 8 000 habitants ainsi qu’une grande partie des villages. Annoncés en 2012, de nombreux travaux vont être entrepris afin de connecter la région parisienne avec la Picardie avec un réseau de Train à Grande Vitesse. Ce rapprochement entre la région parisienne et la Picardie est dans la continuité des déplacements pendulaires qu’effectuent une partie des picards, principalement les habitants de l’Oise et de l’Aisne vers Paris, qui est le plus gros pôle d’emploi de France. Le département de l’Aisne est ainsi très bien connecté au réseau ferroviaire de France, ce qui en fait un bassin relativement attractif.
En ce qui concerne les déplacements routiers, la Picardie est traversée par l’autoroute A1 qui est la colonne vertébrale de la liaison Paris – Lille et l’autoroute A26 qui relie Lille à la région du Grand Est. L’autoroute A1 est empruntée par bon nombre d’habitants de la Picardie qu’ils soient de l’Aisne, de l’Oise ou de la Somme. C’est l’axe majeur pour relier le pôle d’emploi parisien en seulement une heure et demie. 8 En ce qui concerne l’A26, elle relie Reims et Lille qui sont deux pôles d’emploi importants. De plus en plus de chaunois vont travailler dans ces lieux et emprunte ainsi cette autoroute. La région picarde est coupée par deux axes majeurs utilisés par un grand nombre d’usagers et qui place la région dans une dynamique de mobilité d’envergure. Un point faible de la région reste les connexions routières par les routes départementales et nationales qui sont malheureusement assez faibles pour rejoindre ces grands axes. Carte routière centrée sur la région des Hauts-de-France
Liaisons vers les pôles d’emplois importants
La ville de Chauny se trouve à équidistance de plusieurs grandes villes de France, représentant des pôles d’emplois importants : Paris, Lille, Reims et Amiens. Nous pouvons distinguer les métropoles comme Paris et Lille, de Reims et d’Amiens qui sont plus petites, mais qui attirent une part importante de la population chaunoise. Beaucoup d’habitants font des navettes tous les jours vers ces villes grâce aux axes routiers et ferroviaires implantés dans toute l’Aisne. La ville de Lille est reliée par l’autoroute A1, avec une bretelle d’accès à 20 minutes en voiture de Chauny. Le trajet moyen en voiture jusque Lille est de deux heures. Elle est aussi reliée par le train grâce un axe Laon – Lille très important, soit un train toutes les deux heures dans la journée. Le trajet en train est d’environ une heure et demie jusque Lille. La ville de Paris est, elle aussi, reliée au réseau routier de l’Oise, département voisin de l’Aisne, où l’autoroute A1 permet un accès rapide à la capitale. Le trajet moyen d’un automobiliste pour Paris est d’une heure et demie. De plus, la ville est reliée par un grand réseau ferroviaire développé par la région parisienne et englobant la ville de Chauny. Des trains pour Paris sont en circulation toutes les heures au départ de la gare de Chauny en journée. Le trajet jusque la Gare du Nord est d’une heure. En ce qui concerne les villes plus petites, l’autoroute A26 de Chauny à Reims permet l’accès au centre-ville en une heure. Le trajet en voiture peut s’effectuer aussi sur une nationale en moins d’une heure et demie. La liaison ferroviaire est mieux desservie avec des trains toutes les heures pour une heure et demie de trajet. Quant à Amiens, l’autoroute A1 permet un accès rapide à la ville, soit une heure et quinze minutes. Les trains vers Amiens sont plus fréquents et rapides. La région de la Picardie est essentiellement connue pour être une région de passage avec de grands axes autoroutiers et ferroviaires en son sein. Ces axes traversent la région du Nord au Sud et sont reliés à des villes par des liaisons routières importantes. Le problème d’être une « région de passage » se répercute sur beaucoup d’aspects économiques et sociaux des villes, principalement dans l’Aisne, département le plus touché. Le défaut de la région Picarde peut devenir ici un atout pour la mobilité inter-région, elle peut faciliter l’accès aux grands axes. Les accès aux grandes villes, même s’ils sont parfois longs, permettent aux habitants une diversité d’emplois dans des villes importantes.
PPRI et pollution diverses
PPRI La ville de Chauny a subi des inondations dans les années
Un débordement anormal de la rivière « Oise » a été constaté à cause d’une rupture de digue proche de la ville de Chauny. Un plan de prévention des risques d’inondation de l’Oise avale, a été mis en place par le département de l’Aisne pour la ville de Chauny. Il date du 3 mars 2005 et crée un zonage pour la ville avec 4 échelles de gravité en cas d’inondation. La zone d’étude se situe dans la zone verte, ce qui signifie qu’elle est exposée à des inondations de moindre mesure. Cette zone est essentiellement bâtie et a servi de zone d’expansion et de stockage lors de l’inondation de 1993. Il faut donc prendre en compte des mesures de préventions administratives et techniques et des dispositions spécifiques pour la protection collective. Un règlement concernant le PPRI rédigé par les services de l’urbanisme et de l’habitat de la région de l’Aisne est associé avec le zonage. L’une des principales mesures est le respect des niveaux de côte d’inondation des nouvelles constructions. En ce qui concerne le cas d’étude, la hauteur du terrain naturel pour le respect du PPRI est de 44.40 m avec 20 cm de surélévation, pour dépasser le seuil d’inondation. Après une étude de l’altimétrie des sols par la mairie, le plancher bas de la zone d’étude est de 44.81 m, ce qui n’engage pas de travaux de remblai pour le terrain d’étude. Ce sont particulièrement les constructions qui devront respecter des normes. Les plus importantes pour la zone d’étude présentée sont : – L’interdiction de la construction de sous-sol en dessous du seuil de la crue centennale. – L’interdiction des excavations et des exhaussements, qui aggravent l’écoulement des eaux. – La construction de parkings doit être arasée au niveau du terrain naturel et être recouverte d’une chaussée en matière perméable à l’eau. – Les fondations des constructions devront prévenir les tassements pour ne pas descendre en dessous du niveau de crue. – L’interdiction d’installations sanitaires en dessous du niveau de la crue.
Remerciement |