Les biopesticides et les insectes inventoriés

Evaluation des effets de trois plantes

Les principaux ravageurs et maladies

 Les cultures de haricots sont sujettes à de nombreux problèmes. Parmi, on peut citer diverses maladies comme : l’alternariose, la mosaïque commune du haricot, la cercosporiose du haricot, l’oïdium, la rouille du haricot. Les insectes ravageurs font aussi partie des problèmes des cultures de haricots. Il y a les chenilles défoliatrices et les pucerons.

  Les chenilles défoliatrices

Vanessa cardui (Linnaeus, 1758) Vanessa cardui est un insecte holométabole. Les adultes possèdent 4 ailes membraneuses recouvertes d’écailles de couleur variant de brun, de rouge et de blanc (Figure 1). Leurs appendices buccaux forment un appareil suceur de type maxillaire. Les maxilles 1 sont transformées en une trompe suceuse enroulée au repos et protégée par les palpes labiaux développées, les mandibules sont totalement régressées chez les adultes. Les larves sont de type éruciforme et possèdent 3 paires de pattes et 5 paires de fausses pattes. Elles ont des pièces buccales de type broyeur. Les chrysalides sont brunâtre dorée ou blanche (Reckhaus, 1997). 

 Systématique et cycle biologique 

La classification est fondée sur la nervation alaire, le système de couplage des ailes et la forme des ailes. Concernant la biologie de V. cardui: les femelles pondent les œufs isolément sur les feuilles d’une plante hôte. Après éclosion, les larves éruciformes s’attaquent immédiatement au parenchyme foliaire. La vie larvaire dure environ 4 semaines. Les chenilles vivent dans des abris qu’elles confectionnent en approchant les bords d’une feuille ou les bords de différentes feuilles les unes des autres avec des fils de soies. A un âge plus avancé, elles quittent temporairement sa niche pour percer des grands trous dans d’autres feuilles. Les larves passent par 4 stades, au terme de leur développement elles mesurent 35 à 40 mm de long. Leur couleur varie d’une teinte noire à une teinte jaune ou dorée. Toutes les chenilles possèdent une raie longitudinale noire sur le dos entourée de deux raies jaune. Par ailleurs, on distingue une ligne ondulée de couleur jaune sur chaque côté. Chaque segment du corps porte 6 épines ramifiées à bases gonflées qui sont de couleur jaune sale, jaune ou noire (Figure 2). Le dernier segment abdominal est de couleur noire ou brun rougeâtre et muni de nombreux poils. Les chenilles se nymphosent dans la position caractéristique suspendue la tête en bas à la face inférieure d’une feuille. La durée du stade nymphal est de 9 à 10 jours. Les chrysalides peuvent être de couleur brunâtre avec une teinte dorée ou blanche. La partie couvrant la tête ainsi que chaque segment abdominal sont munis de 2 cônes dorés. Le dernier segment abdominal est fixé par de fin fils de soies à la face inférieure des feuilles (Reckhaus, 1997). 

 Plantes hôtes et dégâts

cardui est un ravageur polyphage s’attaquant aux différentes légumes, aux Solanacées et aux Malvacées. Seules les chenilles font des dégâts, elles mangent les feuilles ne laissant que la nervure principale de ces dernières

 Les moyens de lutte 

Pour lutter contre la prolifération de ces ravageurs, différentes méthodes peuvent être mise en œuvre : – Les méthodes mécaniques et physiques qui consistent au ramassage manuel des chenilles. – Les méthodes chimiques qui utilisent les insecticides chimiques. – Les méthodes biologiques qui consistent à utiliser les ennemis naturels ou les auxiliaires. Les ennemis naturels de V. cardui peuvent être des prédateurs ou bien des parasitoïdes. Les prédateurs chassent les chenilles, parmi eux il y a les Hyménoptères et les Hétéroptères de la Famille des Reduviidae. Les parasitoïdes appartiennent à l’Ordre des Diptères de la Famille des Tachinidae (Exorista sorbillans et Pales splendens) (Ministère de l’agriculture, 1995). 

 Les pucerons : Aphis craccivora (Koch, 1854) 

Les pucerons sont des insectes hétérométaboles paurométaboles. Les adultes aptères mesurent environ 1,4 à 2,0 mm, et sont de couleur noir brillant. Les antennes sont nettement plus courtes que la longueur du corps, les cornicules sont courtes, épaisses et de couleur noir (Figure 3). Les ailés sont de couleur noire présentant au niveau de l’abdomen des stries pouvant se rejoindre (Hullé et al, 1999). Au niveau du thorax sont insérées 4 ailes identiques. 

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ILLUSTRATIONS
I. INTRODUCTION
II. REVUE DE LITTERATURE
II.1 Généralités sur les haricots
II.1.1 Systématique
II.1.2 Importance économique et alimentaire
II.1.3 Développement, zones de cultures et conditions de culture
II.1.4 Les principaux ravageurs et maladies
II.1.4.1 Les chenilles défoliatrices: Vanessa cardui (Linnaeus, 1758)
II.1.4.1.1 Systématique et cycle biologique
II.1.4.1.2 Plantes hôtes et dégâts
II.1.4.1.3 Les moyens de lutte
II.1.4.2 Les pucerons : Aphis craccivora (Koch, 1854)
II.1.4.2.1 Systématique et cycle biologique
II.1.4.2.2 Plantes hôtes et dégâts
II.1.4.2.3 Les moyens de lutte
II.2 Généralités sur les insecticides biologiques
II.2.1 Importance des insecticides biologiques
II.2.2 Exemples de plantes insecticides
III. MATERIELS ET METHODES
III.1 Matériels
III.1.1 Site d’étude
III.1.1.1 Situation géographique
III.1.1.2 Climat
III.1.1.3 Les activités agricoles
III.1.2 Matériels biologiques
III.1.2.1 Les insectes ravageurs du haricot
III.1.2.1.1 Vanessa cardui (Lépidoptères- Nymphalidae)
III.1.2.1.2 Aphis craccivora(Homoptères- Aphididae)
III.2.2 Les plantes insecticides
III.2.2.1 Tithonia diversifolia (Bemangidy)
III.2.2.2 Agave sisalana (Taretra)
III.2.2.3 Carica papaya (Papay)
III.2 Méthodes
III.2.1 Enquête
III.2.2 Inventaire et collecte des insectes
III.2.2.1 Les méthodes actives
III.2.2 2 Les méthodes passives
III.2.2.2.1 Les pit-falls
III.2.2.2.2 Le piège Malaise
III.2.2.2.3 Le piège lumineux
III.2.2.2.4 Le piège à mouche
III.2.2.2.5 Conservation et identification
III.2.3 Extraction
III.2.3.1 Extraction aqueuse à froid (EAF)
III.2.3.2 Extraction aqueuse à chaud (EAC)
III.2.4 Criblage phytochimique (screening) .
III.2.5 Les tests sur les insectes
III.2.5.1 Les macérations
III.2.5.2 Les extraits aqueux à chaud
III.2.5.3 Les insecticides de références
III.2.5.3 Le test de répulsion
III.2.5.3.1 Principe d’évaluation
III.2.5.3.2 Modalité du test
III.2.5.3.3 Réalisation et méthode d’analyse des résultats
III.2.5.4 Les test de toxicité
III.2.5.4.1 La toxicité par contact direct
III.2.5.4.1.1 Principe d’évaluation
III.2.5.4.1.2 Modalité du test
III.2.5.4.2 Toxicité par inhalation
III.2.5.4.2.1 Principe du test
III.2.5.4.2.2 Principe d’évaluation
III.2.5.4.2.3 Modalité du test
III.2.5.4.3 Toxicité par ingestion des chenilles
III.2.5.4.3.1 Principe d’évaluation
III.2.5.4.3.2 Modalité du test
IV. RESULTATS ET ANALYSE
IV.1 Résultats de l’extraction
IV.2 Résultats du criblage phytochimique
IV.3 Résultats et analyses des tests sur les insectes
IV.3.1 Test de répulsion sur les pucerons
IV.3.1.1 Résultats des tests avec les insecticides de référence
IV.3.1.2 Résultats des tests avec les macérations
IV.3.1.3 Résultats des tests avec les EAC
IV.3.2 Test de répulsion sur les chenilles
IV.5.3 Résultats des tests de toxicité
IV.5.3.1 Résultats des tests par contact direct sur les chenilles
IV.5.3.2 Résultats des tests par inhalation sur les pucerons
IV.5.3.2.1 Résultats des tests avec les insecticides de référence
IV.5.3.2.2 Résultats des tests avec les macérations
IV.5.3.2.3 Résultats des tests avec les EAC
IV.5.3.3 Résultats du test de toxicité par ingestion
V. DISCUSSION
V.1 Discussion sur les résultats d’enquêtes sur les biopesticides et les insectes inventoriés
V.2 Discussion sur les tests de répulsion
V.3 Discussion sur les tests de toxicité
V.3.1 Test de toxicité par contact direct
V.3.2 Test de toxicité par inhalation
V.3.3 Test par ingestion
VI. CONCLUSION ET PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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