USAGE DES STUPEFIANTS AU NIVEAU HOSPITALIER
INTRODUCTION
Les Stupéfiants sont des médicaments sous contrôle international et jouent un rôle important dans plusieurs domaines médicaux. Les analgésiques opioïdes tels que la codéine et la morphine, ainsi que les opioïdes semi-synthétiques et synthétiques sont indispensables pour le traitement de la douleur modérée à très intense ou utilisés en tant que produits d’anesthésie au niveau des blocs opératoires . Ces médicaments possèdent une valeur thérapeutique importante et constituent un élément essentiel pour prendre en charge convenablement les patients souffrants de douleur. Ils sont considérés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme des médicaments essentiels. Ces substances, quoique très bénéfiques pour l’être humain, peuvent également se révéler être nocives et entraîner un syndrome de dépendance et de la toxicomanie en cas de mésusages. Par conséquent, des conventions ont établi un régime de contrôle qui poursuit un double objectif : (i) assurer la disponibilité des substances sous contrôle à des fins médicales et scientifiques, (ii) tout en empêchant la production, le trafic et l’usage illicites. A Madagascar, nous avons la loi n°97-039 du 04 Novembre 1997 sur le contrôle des stupéfiants, des substances psychotropes et des précurseurs. Ces systèmes n’entravent pas, mais plutôt favorisent l’accès à l’usage approprié des substances sous contrôle international et préviennent toute utilisation excessive . Aussi, la présence du comité de lutte contre la douleur (CLUD) au Centre Hopitalier Universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA) assure le contrôle et le suivi des morphines. Ce comité a un projet d’évaluer les procédés sur l’usage des morphines, ce qui nous a amené à faire une étude sur les stupéfiants. Une évaluation appropriée de l’usage des stupéfiants et l’application de la loi sont essentielles pour assurer une garantie satisfaisante sur l’utilisation rationnelle des substances sous contrôle international. Notre étude avait comme objectif général de décrire l’application de la réglementation sur les stupéfiants en milieu hospitalier.
DOULEUR
Selon la définition de l’O.M.S et l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur (I.A.S.P) :« la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en terme évoquant une telle lésion » [6]. I.2. Types de douleur Les douleurs peuvent être classées selon son mécanisme physiopathologique et il y a
Douleurs Nociceptives
C’est une douleur perçue comme étant proportionnelle au dommage tissulaire et associée à une lésion somatique ou viscérale identifiable. L’information est née au niveau des récepteurs tissulaires et transmise vers les structures centrales . Ce sont les fibres afférentes de petit diamètre qui conduisent ces informations provenant de tissus corporels . Les caractéristiques de la douleur nociceptive sont soit : o Une douleur somatique peut-être : – Superficielle (cutanée) dans la peau, les tissus sous-cutanés – Muqueuses: dans les muscles profonds, les tendons, les articulations plus diffus et ternes. Ce sont des douleurs vives et bien localisées. o Une douleur viscérale au niveau des organes: terne et mal localisée. La sensation de douleur peut être renvoyée à un site cutané, souvent associée à des réponses autonomes (par exemple, les sueurs, les nausées) . L’horaire est : soit mécanique, c’est-à-dire caractérisé par une augmentation de la douleur lors d’une activité physique, soit inflammatoire, entraînant des réveils nocturnes, insomniante avec un dérouillage matinal.
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