Distributions granulométriques

Distributions granulométriques

Dans les deux cas, le diamètre moyen des particules est un peu plus faible que la moyenne de la tranche. Ceci peut s’expliquer l’ouverture du tamis correspondant à la limite supérieure de la tranche sont toutes éliminées. Par contre, des particules de taille inférieure à l’ouverture- du tamis correspondant à la limite inférieure de la tranche granulométrique peuvent ne pas être éliminées lors du tamisage, conduisant ainsi à une valeur moyenne de la taille des particules plus faible que celle obtenue en  dans la composition des billes tels que le silicium, le sodium, le calcium, le magnésium, le potassium, le fer et l’aluminium, ont été dosés. Présentés sous forme d’oxydes, ils conduisent aux teneurs indiquées dans le tableau D.L1. Les résultats montrent que la composition chimique des billes diffère selon leur taille : les particules de diamètre DP2 sont beaucoup plus riches en  D.ll.2.) : dans tous les cas, elle est monomodale et étroite. Le domaine de variation des rayons d’entrée des pores est fonction de la porosité globale de l’échantillon. n s’étend entre 7 Cette dernière observation laisse supposer que la distribution de taille de pores ne fait que se décaler vers des rayons de pores plus petits lorsque la porosité décroit de 0,40 à 0,25 : ainsi, dans ce domaine de porosité, tout se passe comme si la structure des empilements frittés résultait d’un rapprochement (isotrope) des particules de l’empilement non consolidé initial, pouvant conduire, dans certains cas, à la fonnation puis à la croissance de cous entre les grains. distance critique, le rapprochement des particules entre elles peut rendre inaccessible au mercure, certaines cavités poreuses résultant de l’accolement de plusieurs grains ou de plusieurs amas, conduisant ainsi à une diminution, de plus en plus sensible, de l’écart-type de la distribution.

Caractérisation des empilements par analyse d’image

méthode. Toutes les grandeurs mesurées par cette méthode, à l’exception de la surface volumique du solide, ont été évaluées en privilégiant la phase poreuse (ainsi, les notations de la partie C.ll. pourront être simplifiées: la phase X n’apparaitra plus) et en utilisant soit nos propres logiciels (pour ce qui est de la distribution de taille par Dans cette partie, les résultats proposés sont répertoriés tout d’abord selon la phase qu’ils caractérisent (phase poreuse ou interface pore-grains). Chaque grandeur retenue est ensuite évaluée dans le cas des échantillons de la série 1 puis de la série ll. Sa valeur mesuréè sur les empilements non consolidés de billes de verre de diamètre DPI et DP2 réalisés au Dans le cas des empilements consolidés de la série l, la porosité mesurée par analyse d’image 4>AI diffère légèrement de celle obtenue par le L.C.P.C. (Figure D.ID.1.a.). Les écarts (inférieurs à 5 %) observés dans certains cas, sont vraisemblablement liés à la médiocre qualité type 0′ (1) de la distribution, décroît linéairement lorsque la porosité diminue de 0,40 à 0,10 (cf. Figure D.ID.4.a.) : ï est divisé par 2 alors que 0′ (1) passe de 150 à 70 J.1II1. Un Iésultat analogue L’étude de la distribution de taille de pores par ouverture linéaire met en évidence une nette différence de l’évolution de la texture poreuse en fonction de la porosité globale, des échantillons de la série I et II. Afin de vérifier que cette différence est indépendante de la méthode de caractérisation, essayons maintenant d’analyser la texture poreuse par une autre méthode, en établissant pour chaque échantillon, la distribution de taille de pores obtenue par ouverture bidimensionnelle. Dans le cas des échantillons de la série l, trois domaines de porosité sont à distinguer. Deux à l’intérieur desquels la texture poreuse n’évolue pas ou peu en fonction de la porosité, correspondent à des porosités comprises entre 0,35 et 0,40 d’une part et entre 0,10 et 0,20 d’autre part; la texture poreuse est bien entendu différente d’un domaine à l’autre. Le troisième· domaine permet de passer de façon continue de la texture du début de frittage à  fin de frittage: il correspond à des porosités comprises entre 0,20 et 0,35.

 

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