Formés en maîtrise de l’éducation-minorité active
Aborder le domaine de l’action et du changement voulus, espérés, entrepris, c’est demander aux agents de réaliser une évaluation de ce qu’inévitablement, ils sont amenés à poser comme acte. Ne rien faire, c’est malgré tout faire quelque chose ne fût-ce que parce que les conditions peuvent se révéler à ce point défavorables qu’il peut devenir souhaitable d’éviter d’envisager quoique ce soit. L’analyse dans ce tableau partira des constantes les plus marquées pour ensuite décrire ce qui apparaît moins s’unir: les stratégies individuelles. Les individus ou les sous groupes minontazres peuvent exercer une influence sur la majorité à condition de disposer d’une solution de rechange cohérente et de s’efforcer activement de se rendre visibles et de se faire reconnaftre par un comportement consistant. Donc en présentant leur point de vue de manière résolue, avec assurance et en s’engageant avec conviction. Les minorités qui affrontent délibérément le conflit, ou le recherchent m~me en mettant au défi l’opinion dominante et le consensus social, peuvent amener cette majorité à changer son point de vue, afin d’établir un nouveau consensus. 1 éducation depuis quelques années? Elle en a formé beaucoup. Stlrement qu’elle en a formé une trentaine par année; donc, 300, 400. Peut-~tre éducatif. S’ils ont fait de bonnes études, de bons travaux, ils sont capables d’induire des changements.» pourrait être un tel type de changement; les formés réagissent vis à vis de cette émergence possible en omettant de se positionner sur la résultante de leurs actions et aussi en ne défendant pas de projet commun. La politique possède peut-être de multiples explications mais cela permet d’affirmer qu’en aucun cas, les étudiants ne peuvent se concevoir en tant que minorité active agissant consciemment; rien ne les unit ni ne les mobilise de manière collective. Il n’existe que l’espérance d’aboutir à un changement suite à la juxtaposition d’actions individuelles. Seul le hasard entre en ligne de compte pour déterminer une issue en terme de minorité active.
La minorité active
Dans cet ordre de pensées, on peut considérer que les femmes représentent une minorité plus active non seulement suite à leur nombre plus élevé dans la formation mais aussi et surtout parce que les études constituent pour elles une solution de rechange cohérente où elles vont s’investir de façon plus conséquente car elles ont, ainsi que souligné, à affronter des difficultés plus grandes qui rendent leur cheminement plus ardu que les hommes. pas penser changer le monde non plus; le changement en éducation se fait pas à coup de révolution; il se fait lentement; c’est des petits changements tous les jours, quotidiens. C’est au fil des ans; ça peut prendre plusieurs années avant que le changement se fasse mais d’habituer tranquillement le milieu à mieux travailler autour de soi, de mieux planifier son enseignement.» En fin d’extrait, se profile, déjà, une stratégie d’intervention pour introduire des changements. Si le consensus existe pour inscrire le changement de façon progressive dans une temporalité s’inscrivant à long terme, les modalités pour atteindre un objectif ne seront pas entérinées par tous. plus, comme disait ma mère, révolutionnaires entre guillemets. Je me classe dans la seconde catégorie ne serait-ce que mon bureau. Je change les meubles régulièrement de place. ll y a pas deux sessions que j’ai la … ) mais j’étais en mesure de voir qu’il y avait des choses qui fonctionnaient maL J’étais capable de les voir. Tout le monde peut arriver en disant : Comment ça que ça va mal? Comment on pourrait fonctionner autrement? J’avais les réponses; je les disais. Même en les ayant dites ces réponses là, je trouvais pas preneur. ( … ) mo~ ça me permet d’objectiver bien des choses. J’vois passer des affaires; maintenant, je me dis: c’est pour telle raison. On remet des choses en place à partir des modèles qu’on a compris. Je suis capable de m’expliquer la réalité en fonction d’un rapport théorique que j’ai accepté.» enseignants du primaire en général, ça prend du concret. Faut vraiment que t’arrives à proposer des éléments précis. Faut pas que ça ait l’air trop mattrise ou pas. C’est plus une question d’attitude : Comment tu l’amènes ce changement-là? Mo4 la mattrise face aux changements, elle m’a fait prendre conscience bien gros comme ça. Comment est-ce que tu amènes un changement? C’est un peu la clef de ta réussite ou pas. Le changement, je suis peut-~tre plus habile maintenant. J’pense pas que je procéderais de la m~me façon maintenant qu’en 1984. Les gens sont toujours réticents au changement; il y a des façons de ty prendre. Les gens sont réticents; mo4 la première; sur un plan professionne~ oui.>>