Planning du travail expérimental

Planning du travail expérimental

En partant de documents de natures différentes, notamment en version informatisée, les apprenants exécuteront donc des tâches permettant l‟appropriation du français de spécialité. Les arguments pointus traditionnellement réservés aux spécialistes laisseront la place, ici, à des sujets d‟intérêt plus général, liés à la vie de tous les jours et aux événements/anniversaires scientifiques parmi les plus importants de l‟année 2009 (cf. chap. 5). Les performances des lycéens et la qualité de celles-ci nous permettront d‟apprécier l‟enseignabilité et l‟apprenabilité des documents, parmi lesquels nous pourrons signaler les types de supports adoptés et les tâches susceptibles de mieux favoriser l‟apprentissage dans la classe de langue. Bergame (de la 1e à la 5e année) sur une trentaine des tâches susmentionnées, construites en utilisant des pages de manuels scolaires et, notamment, des documents authentiques non didactisés, parmi lesquels de nombreux sites Internet à visiter avant ou pendant le travail à exécuter. Notre travail expérimental s‟est forcément déroulé, pour des contraintes institutionnelles, au cours du premier trimestre. Soulignons encore que nous n‟étions ni titulaire, ni vacataire dans l‟établissement concerné ; cela a impliqué la coprésence de la professeure de français dans chaque classe et la concertation préalable sur l‟organisation des séances (date, heure, salle et, surtout, tâches à administrer, compte tenu du niveau linguistique et des exigences scolaires de chaque groupe). Nous sommes intervenue au lycée « F. Lussana » surtout pendant les heures à consacrer aux TP du laboratoire de langues. Compte tenu de la nécessité d‟utiliser les ordinateurs et la connexion à Internet, le travail de terrain a eu lieu presque toujours dans l‟une des salles d‟informatique ou bien dans le laboratoire de langues multimédia (selon la disponibilité, liée à l‟emploi du temps des classes), plus rarement dans les salles de cours, lorsque l‟emploi de l‟ordinateur n‟était pas requis ou pour exécuter les tâches de C.O. + P.O. ne requérant que notre lecture des textes, un magnétophone pour enregistrer les productions des participants et des feuilles pour la prise de notes. Les apprenants ont été munis de photocopies contenant les consignes, les sites à visiter et d‟éventuels grilles/questionnaires/autres, nécessaires pour accomplir les tâches. Pendant le travail, visant à développer l‟autonomie personnelle (cf. 1.7.2., 2.3., 2.6.1., 3.2., 3.3., 3.3.1., 3.4., 3.13., 6.6.1., 8.3., 9.2.1.), les lycéens ont pu de même compter sur notre présence constante, sur celle de la professeure titulaire et, s‟il le fallait, sur le support du technicien de laboratoire. Dans la mesure du possible, nous avons essayé de prévoir d‟éventuelles marges de manœuvre. L‟objectif des tâches a été de déclencher des processus d‟apprentissage à travers l‟emploi des documents que nous avons choisi d‟expérimenter, dans le but de proposer, à la lumière des résultats obtenus, des supports appropriés par rapport au contexte d‟action italien choisi et à la filière d‟études concernée (cf. chap. 5, chap. 11). Nous avons déjà fait allusion aux réactions des apprenants dont l‟implication, le degré de satisfaction et l‟appréciation des supports/sujets proposés ont constitué de même des indices remarquables afin de planifier la mise en place d‟outils pédagogiques adéquats et d‟envisager l‟organisation d‟interventions futures (cf. chap. 13, chap. 14).

Nous avons réparti les 30 différentes tâches choisies en 7 groupes, en fonction de leurs caractéristiques et des modalités prévues pour les exécuter. Nous avons privilégié les cyberquêtes (cf. 3.13., 6.4., 9.2.1., chap. 11) parce qu‟elles sont, à notre avis, susceptibles de motiver les apprenants. La plupart des tâches sont constituées de macro-tâches de type B (cf. Narcy-Combes, J.-P. 2010), choisies pour être exécutées pendant une séance et favorisant les activités de P.E. et de P.O. (complément nécessaire, au lycée, pour contrôler et évaluer le travail des apprenants, à côté des activités de compréhension° Pour cette raison, le nombre de tâches de type A (cf. idem) a été limité, de même que celui des micro-tâches, ces dernières étant peu nombreuses en raison des contraintes temporelles et institutionnelles, ne prévoyant pas une intervention continue de l‟invitée et conditionnant l‟ensemble de la recherche) : 10.4.1. Figure indiquant l’organisation du travail de terrain La figure conçue à cet effet montre, donc, 7 catégories de tâches différentes. Nous procéderons ensuite par la description et la synthèse du support utilisé pour chaque tâche, par l‟objectif de la tâche, par la nature de celle-ci, par l‟hypothèse d‟acquisition et les critères de réussite de la tâche, par la description de la tâche, par les résultats de la tâche, par l‟interprétation des résultats de la tâche et par l‟analyse des situations d‟enseignement/apprentissage. Nous avons aussi ajouté dans les annexes (annexe n° 82 et suiv.), pour compléter notre compte rendu de la recherche, les grilles d‟analyse des sites utilisés. Voici le tableau de présentation de notre organisation du travail du terrain .

 

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