LE MODELE IS-LM-BP
L’équilibre sur le marché des biens
En économie fermée: l’épargne (S) est égale à l’investissement (I) Y= C+I+G avec y=c(y-t)+i(r)+g Où c est la propension à consommer, y le revenu national réel, t les niveau d’imposition et g la dépense publique. L’offre globale (y) est égale à la demande globale des ménages (C), des entreprises (I) et de l’Etat (G). Y=C+S+G et Y=C+I+G. D’où: I=S
L’équilibre sur le marché de la monnaie
M/P=l(r)+k(y) Offre de monnaie réelle= masse monétaire (M) sur l’indice des prix (P) La masse monétaire (M1+M2+M3) dépend de la Banque centrale l(r) représente la demande de monnaie de spéculation qui dépend du taux d’intérêt (r), et k(y) la demande de monnaie de transaction qui dépend du revenu y (PNB réel)
L’équilibre extérieur
Y+M=C+I+G+X ou encore: Y=C+I+G+(X-M) Où X représente les exportations M, les importations et X-M, le solde de la balance commerciale
L’équilibre de la balance des Paiements
X-M=F où F représente le flux net de sortie de capitaux qui dépend du niveau du taux d’intérêt.
Le modèle intégré
analyse des effets combinés des politiques budgétaires monétaires et de change 1.Analyse des situations en taux de change fixe ou flexible 2.Le cas d’une petite économie ouverte 3.Analyse des situations selon que LM est plus ou moins pentu que BP et leur signification du point de vue des politiques macroéconomiques.
Quelle politique budgétaire
? a) Quelles dépenses publiques ou privées doit-on augmenter ou diminuer ? b) Quelles recettes fiscales ? c) Quel est le bon niveau des déficits budgétaires soutenables? d) La question des déficits jumeaux.• La dynamique de la croissance doit-elle être tirée par la demande publique ou par la demande privée des ménages ? • L’orientation de la dépense publique peut se faire soit vers des investissements de biens publics de long terme (infrastructures, écoles, hôpitaux, énergie, environnement, recherche…) soit vers des biens de consommation courante, des subventions ou des salaires qui ont un effet redistributif de revenus dans le cadre de l’Etat providence (social) ou keynésien (lutte contre le chômage)mais qui ont peu ou pas d’effet de création de richesses nettes. UNC Février 2013 Si en revanche, pour réduire sa dette, l’Etat mène une politique de réduction des dépenses publiques il convient de déterminer quels postes doivent être sacrifiés et selon quels critères: •efficacité économique, •justice sociale, •Corporatismes, •considérations électoralistes…