Présentation générale des articles et des graphiques étudiés

Présentation générale des articles et des graphiques étudiés

Les articles comportant des graphiques étudiés

1. Les articles étudiés Un éditorial de la HBR datant de 1974 distingue les articles « pain et beurre » et les articles pour penser. La première catégorie d’articles est définie de la manière suivante : « même si nous aimons penser que nos articles pain et beurre amènent une certaine réflexion, ils consistent essentiellement dans des idées qui peuvent être mises en œuvre par les lecteurs au sein de l’entreprise dans un relativement court laps de temps » (Lewis, 1974). En ce qui nous concerne, nous avons préféré favoriser les articles moins axés sur un problème ponctuel et qui reflètent davantage des problématiques de long terme – ce que Lewis appelle les articles pour penser (« think pieces »). Les articles retenus ne contiennent aucune mention particulière laissant penser qu’ils appartiennent à une catégorie particulière. Ils comprennent un nom Recueil des données quantitatives 148 d’auteur sur la première page, lequel fait l’objet d’une présentation sommaire en bas de première page d’article ou dans une rubrique à part – dans les premiers numéros de la HBR. Sont ainsi exclus les articles qui appartiennent à des rubriques particulières comme « Case studies in business » et « summaries of business research », rubriques qui sont apparues au commencement de la HBR, en 1922. Dans ces deux catégories d’articles, le nom de l’auteur n’est pas indiqué. En 1973 est apparue la rubrique « Ideas for action ». Dans les numéros récents – ceux correspondant aux années 1990, nous avons ainsi exclu les articles appartenant aux rubriques particulières : « Four corners », « I first person », « In question » et « HBR Photo file ». Ceux-ci correspondent en effet à des articles souvent rédigés par des non enseignants et qui font le point sur un domaine à l’étranger – par rapport aux Etats-Unis, sur une expérience professionnelle, sur une question générale – théorique ou pratique ou encore sur le design de produits, et ce en un nombre limité de pages – à savoir de 3 à 5 pages. Nous avons également écarté les interviews, qui sont des articles n’appartenant pas à une rubrique particulière et qui porte une faible considération aux graphiques. Enfin, nous avons également exclu les articles appartenant à des dossiers de la HBR, tels que « Worldwide executive mobility », paru dans la revue de juillet/août 1988 ou un dossier sur la politique économique américaine de novembre/décembre 1988, paru sous le titre : « Business, Economics, and the Oval Office: Advice to the New President and Other CEOs ». Ces derniers articles constituent des commandes de la HBR censées fournir des « conseil(s) pour le nouveau président ». 2. La part des articles avec graphique(s) Le diagramme 6 montre le nombre d’articles étudiés par année. Les variations du nombre d’articles d’une année sur l’autre peuvent être dues à un changement du nombre de numéros par an. Avant 1948, la revue comptait 4 numéros par an, ce chiffre étant ensuite passé à 6 – à titre indicatif, car notre étude s’arrête en 1999, mais nous avons constaté que 11 numéros sont parus en 2001 et 12 de 2002 à 2004. Ces variations proviennent également de l’apparition et de la disparition de rubriques, ainsi que la création de débats qui semblent affecter le nombre d’articles normaux publiés. Ce même diagramme montre le nombre d’articles comportant des graphiques. Afin d’étudier des graphiques intentionnels de la part de l’auteur de l’article, ceux qui sont étudiés sont ceux mobilisés dans le texte. Nous excluons 149 ainsi les graphiques illustratifs qui sont ceux ne comportant pas de titre et généralement pas de texte. Le nombre d’articles ainsi observés, entre 1922 et 1999, est de 3 489 ; et le nombre d’articles avec graphique(s) est de 1 056. Il y a ainsi un peu moins d’un tiers des articles (30,27 %) qui comportent un ou plusieurs graphiques. Entre 1922 et 1959, ce sont 17,16 % des articles qui contiennent des graphiques. Entre 1960 et 1999, ce sont 37,59 % d’entre eux.

Le nombre de graphiques étudiés

Afin de mieux comprendre les tendances dans l’utilisation des graphiques, nous nous intéresserons aux grandeurs absolues en commençant par montrer l’évolution du nombre de graphiques. Par graphique, nous considérons des formes graphiques indépendantes visuellement mais qui peuvent comporter un titre commun. Ainsi, lorsque plusieurs diagrammes non imbriqués sont compris sous un même titre, nous avons dénombré l’ensemble de ces diagrammes. Par exemple, sur les diagrammes suivants, nous en avons distingué trois, même s’ils constituent un dispositif visuel unique, à savoir la carte de contrôle. Nous obtenons ainsi 3 965 graphiques sur 78 ans répartis en 3 046 diagrammes, 830 schémas et 89 cartes et représentations d’objets à l’échelle. Nous pouvons observer la tendance annuelle entre diagrammes et autres formes graphiques sur le diagramme suivant (diagramme n°10).

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