Introduction à la comptabilité générale
Comptabilité générale VS analytique
● La comptabilité générale ou financière répond à un impératif légal. Elle est définie par un ensemble de règles et de principes. Elle vise à produire des documents qui donnent une image fidèle de l’entreprise pour les parties extérieures : banques, actionnaires, partenaires économiques, Etat… ● La comptabilité analytique ou de gestion correspond à un ensemble de principes, méthodes qui visent à mieux comprendre le fonctionnement d’une entreprise pour les dirigeants et cadres de l’entreprise. Les méthodes et les principes ainsi que les documents qui en sont issus sont à usage interne et ne répondent en rien à une obligation légale. Adaptation aux processus de l’entreprise. Informations stratégiques.
Comptabilité générale
les normes ● Les principes généraux de la partie double : Luca Pacioli. Un vénitien qui écrit en 1494 un traité sur la comptabilité en partie double ● Les principes généraux sont universels, mais différentes normes existent : – Normes américaines : FASB => Financial Accounting standard board. – Normes françaises : PCG, la dernière refonte : PCG 99. Des articles du Code de commerce sont consacrés à l’établissement des comptes – Norme internationale : IASB. ● Certaines entreprises établissent leurs comptes selon différentes systèmes normatifs
Comptabilité générale – définition
« Le bilan, le compte de résultat et l’annexe doivent comprendre autant de rubriques et de postes qu’il est nécessaire pour donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise ».Art. 123-15 Code de Commerce.
Comptabilité générale : les principes français
● Dans ce qui suit, on se limite au cas français. ● Les principes de l’établissement des comptes en France (PCG 99) : – Permanence des méthodes – Nominalisme (enregistrement des biens à leur coût d’acquisition, de production) – Principe de non-compensation – Principe de prudence – Continuité de l’activité – Spécialisation des exercices – Sincerité– Permanence des méthodes : les méthodes d’évaluation ou de calcul ne doivent pas changer sauf dans le cas où le changement améliorerait l’information des tiers. – Nominalisme (enregistrement des biens à leur coût d’acquisition, de production) : pas de prise en compte de l’évolution de la valeur du bien sur un marché, pas de prise en compte de l’inflation/déflation. – Principe de non-compensation : pas de compensation entre les postes d’actif et de passif ou entre les postes de charges et de produits.