RISQUES LIÉS AUX OBLIGATIONS AVEC WARRANT
1. Risque d’insolvabilité
Dépend de la qualité de l’émetteur; celle-ci est appréciée par les agences de notation. Plus le rating accordé est bon (par exemple, AAA), plus le risque est faible. Les sociétés se présentant sur ce marché jouissent en général d’une bonne réputation, mais les agences de notation ne sont pas infaillibles et il se produit épisodiquement des accidents.
2. Risque de liquidité
Dépend de l’importance du marché secondaire, qui peut être étroit pour une obligation émise par une société peu connue et lorsque l’évolution des taux d’intérêt (cas d’un warrant donnant droit à une nouvelle obligation) ou de la bourse (cas d’un warrant donnant droit à une nouvelle action) est défavorable.
3. Risque de change
Nul, pour les obligations libellées en euro.
Pour les obligations avec warrants dans d’autres devises, il dépend de la valeur de la devise de l’obligation qui peut augmenter ou diminuer par rapport à l’euro. Si, lors du remboursement du capital, la devise étrangère s’est dépréciée, la conversion en euro entraînera une perte. Lors du paiement de chaque coupon, le risque de change doit également être supporté.
4. Risque de taux d’intérêt
entraînant une baisse du cours du titre En principe, plutôt limité car le taux d’intérêt est généralement inférieur à celui d’une obligation ordinaire.
Par contre, si le warrant attaché donnant droit à une nouvelle action ou obligation perd toute valeur, l’obligation devient une obligation ordinaire avec le risque de taux d’intérêt qui y est associé
5. Risque de volatilité du cours
entraînant une moins-value Peut être assez élevé dans le cas d’une obligation assortie d’un warrant permettant d’acquérir une nouvelle action car son prix suit en partie le cours de celle-ci.
6. Risque d’absence de revenu
L’intérêt est versé jusqu’à l’échéance finale de l’obligation.
RISQUES LIÉS AUX TITRES DE CRÉANCE “REVERSE CONVERTIBLE”
1. Risque d’insolvabilité
Quasiment nul, pour l’émetteur (en général une banque).
Par contre, le risque que le cours de l’action sousjacente baisse, même fortement (et dans des cas extrêmes, soit proche de zéro) est élevé.
2. Risque de liquidité
Peut être élevé car le marché secondaire pour ce type de placement est en général étroit.
3. Risque de change
Nul, pour les obligations libellées en euro. Pour les obligations dans d’autres devises, il dépend de la valeur de la devise de l’obligation qui peut augmenter ou diminuer par rapport à l’euro. Si, à l’échéance, la devise étrangère s’est dépréciée, la conversion en euro entraînera une perte. Lors du paiement de chaque coupon, le risque de change doit également être supporté.
4. Risque de taux d’intérêt
entraînant une baisse du cours du titre Dépend de l’évolution de l’action sous-jacente. En général, une augmentation des taux d’intérêt a un impact négatif sur l’évolution du cours des actions.
5. Risque de volatilité du cours
entraînant une moins-value Assez élevé, car l’investisseur est exposé à la baisse du cours de l’action sous-jacente, lequel peut fluctuer fortement en fonction de la société, de l’évolution de
son secteur d’activité et de l’évolution générale de la bourse.
6. Risque d’absence de revenu
Non. L’investisseur bénéficie d’un placement obligataire (la plupart du temps, à court terme) dont l’intérêt est supérieur à celui d’une obligation ordinaire.
7. Risque de capital
(ou de remboursement) Oui. L’investisseur court le risque de se voir rembourser en actions à une valeur inférieure à la valeur nominale de celles-ci et de perdre une partie de son capital.
Si, le jour du terme de l’option, l’émetteur décide de rembourser l’investisseur en actions et que ces actions ont une valeur de marché nulle, le montant remboursé sera également nul. Un tel risque peut entraîner une perte, en théorie, aussi élevée que le capital investi.