POLITIQUE ECONOMIQUE
LES ACTEURS
L’Etat, centralisé ou fédéral (All, It ou Esp). Des agences autonomes (Concurrence). Les collectivités locales, dont les régions (Länder en Allemagne). Les organismes internationaux (Banque mondiale BM, Fond monétaire international FMI pour les pays en développement et les situations de crise monétaire ou financière). L’articulation entre ces intervenants. Ex. L’Union européenne (UE, BCE, PAC) : quelles compétences transférer à l’Union, lesquelles doivent être conservées par les Etats membres ?
Les fonctions de la politique économique
(R. Musgrave) 1) Régulation des marchés et allocation optimale des facteurs, effets microéconomiques sur l’offre ;
2) stabilisation macroéconomique par rapport aux cycles et aux chocs externes, agissant plutôt sur la demande ; 3) redistribution des revenus entre les régions (UE, Espagne, Portugal, Irlande au début, PECO aujourd’hui) et les individus (Etat providence dans les pays). Action sur l’offre ou la demande.
Les fondements
La théorie économique
Ex. Chocs d’offre versus de demande ; Ex les chocs pétroliers de 1973-79 étaient des chocs d’offre, causés par la réduction de la production de l’OPEP ; le choc de 2005-7 est un choc de demande et de marché, lié à la forte croissance, donc demande mondiale-Chine, USA- ; appellent des politiques différentes. Adapter la politique à la situation sociale et politique : quelle tolérance à l’égard des politiques envisageables ? Ex : en France, peut-on réduire le Smic, même si son augmentation contribue à augmenter le chômage ?
Les modèles et les tests économétriques
L’histoire et l’expérience des politiques antérieures. Ex : les USA restent hantés par la crise des années 1930 (conséquence du krach boursier de 1929) et le chômage (>25%). L’Europe reste traumatisée par l’hyper inflation de 1923 en Europe centrale et la destruction de la société allemande qui s’en suivit. La DB, par sa masse, surtout en Europe continentale, agit : -directement sur la demande globale interne par les revenus distribués et les Investissements publics. L’Etat distribue plus du tiers des revenus par les salaires publics et les transferts (retraites, prestations familiales et de solidarité). Une partie de ces revenus sont consommés => action sur la demande effective (C & I). L’impact microéconomique sur les entreprises et les ménages dépend de l’efficacité de l’action de l’Etat (infrastructures, éducation, R & D, qualité et continuité des services publics). Les politiques de redressement pour diminuer la dépense publique (Canada, Nordiques, RU, ont réduit le nombre de fonctionnaires, aligné leur statut sur celui du privé, privatisé des entreprises publiques, délégué la gestion de services au privé pour la rendre plus efficace. Suède et Dk : dépense publique élevée, mais services publics de grande qualité stimulant la croissance potentielle et favorables au bien-être. Question de la réforme de l’Etat : fondamentale en France. Retard dans la réflexion et l’action. -indirectement sur la croissance potentielle à long terme, par l’offre globale et la croissance endogène induite par la dépenses publique. Rappel théorie de la croissance endogène de Paul Romer, favorisée par le capital humain (éducation, R&D) dont les rendements sont croissants, avec diffusion à l’ensemble de l’économie et effets externes positifs. -sur les marchés et les revenus, en régulant les marchés (concurrence, information des consommateurs). Aspects macro et microéconomiques combinés. Présentation d’Artur Laffer. L’intervention publique est bénéfique jusqu’à un certain niveau de prélèvements puis, si elle continue à augmenter, elle s’accompagne d’effets pervers microéconomiques. Graphique.