Les tumeurs bénignes de l’os sont des tumeurs localisées qui naissent au dépend d’un ou de plusieurs constituants du tissu osseux. Elles sont lentement évolutives et cessent de croitre spontanément à l’âge adulte ou après exérèse. Elles sont généralement bien limitées sans extension au voisinage ni à distance. La plupart de ces tumeurs apparaissent et se développent pendant la période de croissance, ce qui explique qu’elles sont deux à trois fois plus fréquentes chez l’enfant que chez l’adulte. Leur diagnostic repose sur l’analyse de l’image radiologique à la lumière des données épidémiologiques et cliniques. La radiographie standard permet à elle seule d’affirmer le diagnostic de bénignité dans la majorité des cas, d’autres examens seront utiles (TDM, IRM…) en cas de localisation inaccessible à cette technique et dans le diagnostic étiologique.
Le volet médical comporte :
– La collecte et l’étude des articles bibliographiques sources.
– L’établissement d’un plan relatif à la question.
– La rédaction des articles constituants de chaque partie.
– La collecte de l’iconographie des différentes rubriques à partir de la base de données de différents services du CHU Mohammed VI sur une durée de 4 années.
– Les images tomodensitométriques ont été réalisées par :
• Un scanner Siemens Somatum 64 barrettes.
• Un scanner Hitachi Eclos 16 barrettes.
• Un scanner General Electric CT9000 monobarrette.
– Les images IRM ont été réalisées par :
• Une IRM Siemens Magnetom 1,5 Tesla.
• Une IRM General Electric Signa Explorer 1.5 Tesla.
– Le tri de l’iconographie représentative des thèmes traités.
– L’étude et la légende des images sous forme de cas cliniques et leurs références aux différentes parties du texte.
La partie informatique comporte :
– La modélisation et le développement de l’application informatique.
– Le codage des données médicales et leur intégration dans l’application.
– Le traitement des images et photos et leur indexation.
– La mise en disponibilité sous forme de CD-ROM.
– Les outils de développement informatique choisis sont :
• HTML.
• CSS.
• JavaScript.
• Dreamweaver.
• Flash.
Le HTML (HyperText Markup Language), est le format de données conçu pour représenter les pages web. C’est un langage de balisage permettant d’écrire de l’hypertexte, d’où son nom. HTML permet également de structurer sémantiquement et de mettre en forme le contenu des pages, d’inclure des ressources multimédias dont des images, des formulaires de saisie, et des programmes informatiques. Il permet de créer des documents interopérables avec des équipements très variés de manière conforme aux exigences de l’accessibilité du web.
Le CSS (Cascading Style Sheets : feuilles de style en cascade) est un langage informatique qui sert à décrire la présentation des documents HTML et XML. Le JavaScript est un langage de script incorporé dans un document HTML. Historiquement, il s’agit même du premier langage de script pour le Web. Ce langage est un langage de programmation qui permet d’apporter des améliorations au langage HTML en permettant d’exécuter des commandes du coté client, c’est-à-dire au niveau du navigateur et non du serveur web. Dreamweaver est un éditeur de site web WYSIWYG, Dreamweaver fut l’un des premiers éditeurs HTML de type ≪ tel affichage, tel résultat ≫, mais également l’un des premiers à intégrer un gestionnaire de site (Cyber Studio GoLive étant le premier).
Adobe Flash ou Flash (anciennement Macromedia Flash) est une suite de logiciels permettant la manipulation de graphiques vectoriels, de bitmaps et de scripts Action Script, qui sont utilisés pour les applications web, les jeux et les vidéos. Les fichiers Flash, généralement appelés ≪ animation Flash ≫, comportent l’extension .SWF. Ils peuvent être inclus dans une page web et lus par le plugin Flash du navigateur, ou bien interprétés indépendamment dans le lecteur Flash Player. L’équipement requis par l’utilisateur final se compose des éléments suivants :
– Une unité centrale dotée de processeur de type Pentium® fonctionnant sous Microsoft Windows® 95 ou version ultérieure.
– Un minimum de 32 Mo de mémoire vive.
– Un lecteur de CD-Rom.
– Un écran vidéo couleur de 14 pouces au minimum.
– Une carte vidéo capable d’un affichage minimum de 65.000 couleurs avec une résolution minimale de 640 par 480 points.
– Une paire de hauts parleurs.
– Une carte son.
– Un navigateur Web de préférence de type Mozilla Firefox® ou Google Chrome®.
Le CD-ROM contient plusieurs modules :
– Un rappel anatomopathologique des différentes tumeurs osseuses bénignes.
– Un rappel des différents signes fonctionnels et manifestations cliniques des lésions osseuses bénignes.
– Un rappel des différents moyens d’exploration de cette entité, en détaillant les avantages, techniques, résultats et limites de ces derniers.
– Un rappel de la sémiologie radiologique des lésions osseuses bénignes.
– Un chapitre détaillé sur les différentes tumeurs osseuses bénignes classées selon l’Organisation Mondiale de la Santé, incluant :
• L’étude épidémiologique qui comporte :
◆ La fréquence de la lésion par rapport aux tumeurs osseuses bénignes et à l’ensemble des tumeurs osseuses.
◆ La répartition selon l’âge.
◆ Le sex-ratio.
◆ La répartition des lésions dans le squelette.
• Les manifestations radiologiques en radiographie standard.
• Les manifestations radiologiques en tomodensitométrie.
• Les manifestations radiologiques en imagerie par résonnance magnétique.
• L’aspect scintigraphique.
• Les cas particuliers et les regroupements syndromiques.
• Les éventuelles complications.
• Les différents diagnostics différentiels des lésions en fonction de la technique d’imagerie utilisée.
Tumeurs à différenciation cartilagineuse
Ostéochondrome et maladie exostosante multiple
Définition
C’est une excroissance osseuse bien différenciée, qui se développe sur la surface externe de l’os par un processus d’ossification enchondrale. Elle est recouverte d’une coiffe de cartilage hyalin germinatif. Elle est tantôt unique, tantôt multiple, rentrant dans le cadre de la maladie exostosante multiple.
Macroscopie
L’ostéochondrome peut être sessile ou pédiculé en continuité avec l’os porteur. La coiffe cartilagineuse est en général mince (régressant avec l’âge). Une coiffe épaisse et irrégulière peut indiquer une transformation maligne.
Microscopie
Elle répond à une structure typique associant une mince lame fibreuse, une coiffe cartilagineuse et un tissu osseux d’architecture trabéculaire constituant le corps de la tumeur. L’aspect histologique de la coiffe cartilagineuse est très proche chez l’enfant de celui du cartilage de conjugaison. Avec la croissance, la coiffe perd son activité pour devenir un cartilage hyalin.
Chondrome et enchondromatose
Définition
Le chondrome (ou enchondrome) est une tumeur cartilagineuse bénigne de la médullaire osseuse. Il est le plus souvent isolé, mais peut faire partie de groupements syndromiques, notamment la maladie d’Ollier ou le syndrome de Maffucci.
La maladie d’Ollier est une dysplasie osseuse caractérisée par une altération de l’ossification enchondrale, définie par la présence d’au moins trois enchondromes. Elle se caractérise par la distribution asymétrique des lésions et par une grande variabilité clinique. Le syndrome de Maffucci est moins fréquent. Il associe de multiples enchondromes à l’origine de déformations de membres, des extrémités et de multiple hémangiomes.
Macroscopie
La plupart des enchondromes mesurent moins de 3 cm, les tumeurs de plus de 5 cm sont rares. Ils sont bien limités, ils ont fréquemment une architecture multinodulaire et composée par des nodules de cartilage séparés par la moelle osseuse. Le tissu est de couleur blanche grise, opalescent. Quelques foyers jaunâtres ou rougeâtres représentent des zones de calcification ou d’ossification.
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