L’éducation physique et sportive contribue au développement de l’individu ; le sport est une activité culturelle qui est un jeu supposant des règlements, c’est aussi un spectacle et une institution.
Il y a deux types de sport : le sport individuel et le sport collectif. Parmi les deux, le sujet de cette recherche concerne le sport collectif. Le jeu sportif collectif représente la vie d’une équipe, il y a des règles, de coopération et d’entraide.
Les sports à effort intermittent sont essentiellement représentés par le sport collectif ; nombreux sont les sports collectifs tels que le basket-ball, le football, le volleyball, le rugby … et le Handball que le présent livre parle. Le Handball peut être pratiqué par les hommes et les dames. Le sport du vingt et unième siècle est marqué par la recherche de performance. En sport collectif, on peut affirmer que la performance d’une équipe dépend du potentiel de chaque joueur et la cohérence collective de chacun. Pour le bien d’une équipe, les analyses diagnostiques de leurs capacités s’avèrent nécessaires. La dernière compétition de notre équipe nationale datée du 3ème jeu africain avait eu lieu en Alger du 13 au 28 juillet 1978, où nous avions occupé la 4ème place après l’Algérie, la Tunisie et le Cameroun, sans oublier de signaler au passage les calvaires subis par notre équipe nationale junior au championnat du monde à Stockholm (Suède) en 1977.
Depuis, le handball malagasy s’est éclipsé de l’arène des grandes compétitions internationales. L’étude rétrospective et comparative des records sportifs sur le Handball réalisés au cours des dernières décennies atteste la chute de la performance de l’équipe féminine Malagasy. En ce qui concerne le Handball, en tant que personne concernée, optionnaire pratiquante de Handball au sein de l’Ecole Normale Supérieure Département Education Physique Sportive et aussi en tant qu’arbitre féminin affilié à la Fédération Malagasy de handball, nous nous inquiétons de la situation du Handball féminin actuelle car nous constatons la faiblesse de l’équipe féminine en phase offensive. Pendant la phase offensive, il y a beaucoup de perte de balle. Notre souci est d’analyser la capacité offensive afin d’améliorer la performance d’une équipe, car cette situation a de lourde conséquence pour la promotion et le développement du Handball féminin Malagasy dans l’avenir.
Ainsi, parmi les cinq fédérations des sports collectifs existants à Madagascar telles que le basket-ball, le volleyball, le rugby, le football…, la fédération malagasy de Handball a du mal à se développer sur le plan performance et sur le plan pratique sociale : notre rôle consiste à améliorer la performance d’une équipe. Les problèmes que nous avons constatés nous efforcent à améliorer la qualité des résultats plus particulièrement sur le Handball dans lequel nous sommes impliqués .
Selon notre intitulé, «Analyse diagnostique de la capacité offensive de l’équipe de handball féminine malagasy »l’objet de cette recherche est de déterminer, et d’apprécier, si cette analyse diagnostique de la capacité offensive puisse assumer le développement du handball féminin malagasy et notamment dans la région d’Analamanga. Les résultats de cette recherche permettent d’expliquer aux joueuses ses savoir-faire individuels ou collectifs en attaque et d’augmenter la capacité de la conquête de la balle car la formation offensive des joueuses de Handball est très précaire. Cette précarité de l’attaque a été confirmée par l’observation directe des matchs et des entraînements.
FEDERATION MALGACHE DE HANDBALL :
Cette recherche aide la fédération malagasy de Handball à volley-ball la capacité de notre équipe féminine surtout l’équipe nationale .
ENTRAINEURS :
Cette recherche permet d’éclaircir et de guider les entraîneurs dans leur diagnostique pour mieux connaître la faiblesse et le point fort de leur équipe en attaque. Cela permet aussi de mieux situer leurs champs d’intervention et les conscientiser à mieux voir les lacunes de leurs équipes.
DIRIGEANTS :
Cette situation permet au dirigeant d’établir un planning d’entraînement permanent ; et de faire une évaluation de la capacité physique à la joueuse recrutée dans leur club.
CLUBS :
Cette recherche va permettre au club d’éclaircir la situation et de mettre en relief les problèmes rencontrés.
JOUEUSES :
Cette recherche conscientise les joueuses à mieux voir les lacunes offensives qu’elles ont commises, les erreurs qu’elles ont faites pendant le match. L’affichage du résultat de la recherche permet aux joueuses de savoir leur compétence en attaque .
Ainsi, nous espérons aussi que notre étude pourra servir aux autres disciplines sportives ; car la fiche d’observation de cette recherche permet d’augmenter la performance de tous les clubs à Madagascar dans toutes disciplines. Si tels sont donc les intérêts de la présente recherche, nous allons essayer de délimiter notre sujet .
Nous pensons qu’il est de notre intérêt de promouvoir ou d’apporter notre modeste contribution dans la recherche des principes opérationnels devant servir à l’amélioration de la performance de notre équipe de handball à Madagascar. Mais pour des problèmes de matériels et de financements, notre étude s’est limitée dans la région d’Analamanga. Le choix d’Analamanga est dû non seulement à des convenances personnelles mais aussi la plupart des clubs féminins malagasy participent au championnat d’Analamanga comme (ASSM, 3FB, HBCA). En tant qu’étudiante, résidée à Antananarivo ; ancienne joueuse et aussi membre des arbitres dans la région, nous constatons des lacunes concernant la barrière de ce développement de la performance, et surtout la performance de l’équipe de handball féminine, et nombreuses sont ces lacunes mais ce travail est axé sur l’analyse de la capacité offensive des joueuses, car cette recherche soulève le point faible de notre équipe féminine, pour avoir une pratique sportive performante, et cette capacité offensive doit être prise en considération.
La région Analamanga se situe au centre de Madagascar et possède huit districts. La capitale Antananarivo est la principale porte d’entrée du pays avec l’aéroport international d’Ivato. Elle se trouve sur les pentes d’une arête rocheuse culminant à environ 1435 mètres. La ville occupe une position dominante, en cours de construction sur le sommet et les pentes d’une longue et étroite rocheuse crête, qui s’étend du nord au sud sur environ trois kilomètres.
Avec ses 2 650 000 habitants, la région Analamanga abrite 14% de la population nationale. Elle compte 134 communes, 7 districts périphériques et 6 districts urbains (Antananarivo-Renivohitra). Elle s’étend sur une superficie de 17 464 km2, soit environ 3% de la superficie de Madagascar. Deux grandes étendues d’eau artificielles, localisées dans la partie sud est, constituent les réservoirs d’eau de la région, qui s’orientent suivant deux principales directions : D’une part, vers l’ouest où les cours d’eau sont très longs dont le principal est le fleuve de l’Ikopa ; D’autre part, vers l’est où les cours d’eau sont plus courts. De Tsiazompaniry partent la Varahina et la Sisaony qui vont rejoindre l’Ikopa .
Antananarivo est la capitale économique et politique de Madagascar. Son nom signifie « la ville des mille ».mille collines ou mille guerriers selon. Les malagasy lui font souvent subir une aphérèse et une apocope qui donnent« Tana » (la ville) et il est devenu à l’époque coloniale en « Tananarivo ».
La ville fut d’abord construite comme une forteresse vers le début du XVIIe siècle par les rois Merina, qui en ont fait leur résidence principale dans les années 1790. La communauté s’est développée très rapidement alors que les rois Merina, notamment Radama 1er, avaient le contrôle de la majeure partie de l’île au XIXe siècle. Les Français s’emparent de la ville en 1895. Elle devient, plus tard, la capitale de la colonie française de Madagascar. Elle conservera son statut de capitale lors de l’accession à l’indépendance du pays en 1960.
Contrairement à la plupart des villes et capitales dans le sud de l’Afrique, Antananarivo était déjà une ville avant l’ère coloniale. Antananarivo a commencé comme une forteresse vers 1625 par le roi Andrianjaka, et prend son nom (la ville des mille) à partir du nombre de soldats affectés à la garde. Pendant de nombreuses années, il était le principal village des chefs Hova et pris de l’importance car ils se sont fait souverains de la plus grande partie de Madagascar.
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