Les encaissements non affectés à la base de portefeuille
Les encaissements non affectés représentent les encaissements qui n’ont pas de correspondance avec les créances, dans la base de portefeuille, lors de la régularisation. Ils sont obtenus, par erreur, lors de la création de la base de portefeuille, au moment de la saisie, selon le traitement informatique, telle que l’erreur tournée carnet ; l’erreur de compte ; l’erreur de la date de facture. Pour la récapitulation de la caisse de la journée, il y a une différence entre l’état flash de la caisse de la journée et l’état récapitulatif de la base de portefeuille. Le responsable du service informatique et l’agent responsable de portefeuille du service comptable prennent en charge l’état des récapitulatifs, pour faire les rapprochements. Si la caisse augmente, l’état de l’information de la base de portefeuille diminue, tandis que dans le cas contraire, si la caisse diminue, et l’état de la base de portefeuille augmente. Cette diminution et augmentation entrainent la création du compte d’attente. La JIRAMA accepte tous les modes de paiement à savoir par virement et par chèque, mais ce mode de paiement crée des problèmes. S’il n’y a pas de provision, autrement dit la banque refuse de payer, alors que le client est déjà extrait de la base de portefeuille, or le chèque a été retourné par la banque. Cela entraîne la perturbation de la régularisation au niveau de la comptable. Le paiement par chèque provoque aussi des anomalies, à cause du non paiement de timbre. Celui qui paie la facture au niveau de la caisse (espèce), paie le timbre.
Les problèmes selon la trésorerie : Au niveau de la situation financière de la société, les causes du problème sont créées par l’abondance des impayés et des actions menées par les autorités politiques de prélever le fond sur la trésorerie de la JIRAMA, sans parler des pertes sur exploitation. Nombreux sont les enjeux de ces impayés sur la société La JIRAMA ne peut pas accomplir la mission qui lui a été confiée à savoir l’accès à l’eau potable et l’électrification. De ce fait, elle ne peut plus financer de nouveaux projets par ses propres ressources, ni investir dans de nouvelles machines, à cause de problème de trésorerie. Pour cela, la société a toujours eu recours aux investisseurs et bailleurs de fonds étrangers, pour financer de nouveaux investissements et acquérir certains matériels nécessaires à l’exploitation de la société. Avec l’abondance des impayés, la société ne peut pas rembourser ses dettes. Elle n’est pas crédible vis à vis des investisseurs et des bailleurs de fonds. Du fait toujours de ces impayés, la société ne peut plus renouveler ses moyens de productions et procéder à la réhabilitation de ses installations et de ses réseaux de distribution. Par conséquent, on constate le vieillissement des matériels et on assiste souvent à des coupures anormales et fréquentes de fourniture d’eau, et surtout d’électricité. La majorité des impayés viennent des clients administratifs, qui sont à l’origine de tous les problèmes. En tout état de cause, il y a toujours une grande part de responsabilité de l’État dans la défaillance de la JIRAMA.
Les clients des collectivités décentralisées
Le changement de toutes les bornes fontaines publiques, en privées sur tout le territoire national est primordial, à fin de remédier à la situation de ces collectivités, pour le règlement des impayés ultérieurs. Nous suggérons à l’État d’imputer dans le budget de fonctionnement, le règlement de ses arrières. Cela signifie qu’une enveloppe budgétaire doit être réservée, chaque année, pour le paiement de ces impayés à la base de portefeuille. La prise de décision pour l’application de ces suggestions relève dans la plus part des cas, des attributions de l’État. Parmi toutes ces solutions, certaines ont des impacts immédiats, d’autres trouvent leurs fruits dans le temps, et ne peuvent pas aller seuls, car elles nécessitent, en même temps, l’intervention ou l’accomplissement d’une autre suggestion. En outre, pour le système de recouvrement, nous avons vu, précédemment, que la société JIRAMA accorde un délai de paiement très long pour les autres clients. Or, ces clients ne sont pas solvables et créent des difficultés financières à la société. Ainsi, pour éviter les problèmes financiers, la société JIRAMA doit changer en avance le mode de payement, pour atteindre les objectifs visés par l’entreprise, à savoir l’augmentation des ressources financières. C’est pour cela que nous allons aborder les perspectives d’avenir.
Les perspectives d’avenir
Le système de contrôle de gestion est une activité fondamentalement humaine, qui se concentre sur la manière dont on aide les gens à mieux accomplir leurs tâches. C’est ainsi qu’il est souvent préférable que les responsables discutent personnellement avec les travailleurs peu performants, de la manière d’améliorer leurs résultats. Au niveau de la société JIRAMA, surtout au service commercialisation, il y a beaucoup de problèmes à-propos des ventes effectuées par la société, car le système de vente après consommation ou vente à crédit est une vente à risque pour l’entreprise, et cela pose toujours des problèmes au niveau du règlement de la facture. En cas de traitement, le seul moyen pour éviter tous les problèmes, c’est de changer le mode de paiement de la facture, en payant à l’avance la consommation pour toutes les catégories de clients. Ainsi, la société JIRAMA doit installer un compteur prépayé chez eux. Les clients vont faire entrer la consommation, par le numéro de transfert de crédit, composé comme pour les cabines téléphoniques. Il va aussi s’acheter une carte prépayée, pour pouvoir utiliser son compteur. Il doit enregistrer le numéro anonyme sur la carte, dans l’appareil. Celui-ci va fonctionner automatiquement, jusqu’à épuisement du crédit enregistré. Les abonnés contrôleront eux-mêmes leur consommation, et la société JIRAMA ne sera plus confrontée au problème de la facture impayée. Ce système permettra d’augmenter les ressources financières de l’entreprise. En revanche, une progression significative des indicateurs présage d’une création de valeur à venir ; ainsi, l’augmentation de la satisfaction des clients est le signe d’un futur accroissement des ventes et des bénéfices.
CONLUSION
Dans le monde de l’industrialisation, l’électricité est une nécessité inévitable pour faire tourner les appareils de production et tous les autres matériels sophistiqués. La JIRAMA est une société d’État à gestion privée. Elle est régie par le droit commun des sociétés anonymes, dont l’État est le seul actionnaire. C’est un concessionnaire ayant pour objet la production et la commercialisation de l’eau et de l’électricité. Ses infrastructures et ses matériels sont des éléments indispensables à la réalisation des ses activités. Les secteurs de l’énergie et de l’eau sont des secteurs clés pour le développement de l’ensemble des secteurs, notamment le développement industriel. Jusqu’à présent, la JIRAMA est la seule société fournisseur à la fois d’électricité et d’eau potable à Madagascar. Son organisation constitue la structure et l’organigramme de cette société. La gestion du système d’exploitation de la DIR de la JIRAMA consiste à gérer toutes les activités du secteur. Elle dirige aussi toutes les opérations qui existent dans chaque service et elle est rattachée directement à la direction générale, grâce au progrès de la technologie (internet, web, intranet, téléphone…) ; la société JIRAMA fait partie des sociétés qui utilisent le système informatisé. Le service commercial effectue les tâches se rapportant à l’établissement de la facture qui relève de l’attribution du service système informatique.
La facture c’est le document qui constate la consommation en eau et électricité des usagers abonnés. Les abonnés paient leur facture à la caisse. Les impayés sont extraits de la base de portefeuille et sont intégrés dans un fichier historique de paiement. Les factures payées entrent dans la caisse de la société JIRAMA, elles permettent de mesurer la performance de la société. Malgré cela, quelques catégories de clients ne sont pas solvables. La majorité des impayées de la facture proviennent des clients administration. La société cherche des solutions efficaces, faciles et rapides pour contrôler les consommations, pour éviter les impayés au niveau de toutes les catégories de clients, en utilisant des matériels modernes, comme les compteurs prépayés, pour améliorer les résultats financiers de la société. Dans la perspective d’avenir, il est nécessaire de changer le mode de paiement, en adoptant un système de paiement à l’avance de la consommation ou la facture (compteur prépayé). Grâce à ce mode de paiement, la société JIRAMA ne sera plus confrontée aux problèmes des factures impayées. Le contrôle de gestion est un outil de gestion pour aider le gestionnaire à bien maîtriser les travaux, pour atteindre l’objectif visé (analyse de résultat) dans cette société. Il est essentiel de disposer d’un bon indicateur de performance. De nombreuses pratiques de la comptabilité de gestion ont pour objectif de disposer d’indicateurs financiers pour permettre une meilleure évaluation de la performance de l’entreprise. Cette disposition qui consiste à améliorer le traitement de portefeuille permettra de faciliter le travail d’élaboration du budget pour tous les services et aussi d’augmenter les ressources financières de la société, pour pouvoir faire des investissements, face aux problèmes qui existent actuellement dans cette société
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