Procédés de production des essences :
Le craquage catalytique et le reformage catalytique sont les deux procédés de base pour la production des essences à hauts indices d’octane. Le craquage catalytique des gas-oils lourds qui a lieu entre 480°C et 500°C en présence d’un catalyseur «zéolithe » permet d’obtenir de l’essence ayant un indice d’octane supérieur à 90. Le reformage catalytique constitue le trait dominant du développement de l’industrie du raffinage. Il a pour but de transformer une coupe pétrolière à faible indice d’octane (naphta) en une essence à indice d’octane élevé. Au cours de ce processus il se produit une isomérisation des alcanes linéaires en alcanes ramifiés et une augmentions de la teneur en composés aromatiques par déshydrogénation des cyclo-alcanes, cette opération est effectuée au contact d’un catalyseur et rapproche beaucoup du procédé pétrochimique de production des aromatiques (B.T.X) ce procédé est actuellement le seul utilisé en Algérie. Remarquons que les essences légères de distillation directe ont des indices d’octane de 60 à 70, les essences lourdes ou naphta des indices d’octane encore plus bas compris entre 30 et45. L’essence sortie donc de ce processus n’est pas commercialisée. Telle qu’elle mais mélangée avec d’autres additifs pour obtenir une essence aux spécifications bien définies. Ces essences après avoir subi toutes les transformations sont conduites par pipelines dans les dépôts puis acheminées vers les consommateurs.
L’essence sans plomb sera généralise en 2013 en Algérie : A partir de l’annonce du directeur général des hydrocarbures de NAFTAL, l’essence sans plomb sera généralisée en 2013, avec l’achèvement du programme de réhabilitation des raffineries de Sonatrach, l’appareil de raffinage aura la capacité de produire uniquement de l’essence sans plomb. Actuellement, seule la raffinerie de Skikda produit de l’essence sans plomb. . Les travaux de réhabilitation de la raffinerie d’Arzew seront achevés en juin 2012, ceux de Skikda en 2013 et ceux de la raffinerie d’Alger en 2014. Toutes ces raffineries rénovées produiront de l’essence sans plomb pour satisfaire les besoins domestiques. En effet, plus de 60% des véhicules en Algérie ont plus de 20 ans d’âge. Plus précisément, les véhicules mis en service avant janvier 1987 ne sont pas adaptés à fonctionner à l’essence sans plomb. Cette catégorie de véhicules ne consomme donc que de l’essence avec plomb. Tant que ces véhicules ne sont pas retirés de la circulation, il y aura une demande en essence avec plomb. Le premier responsable de NAFTAL, filiale à 100% de Sonatrach, a affirmé que l’essence est disponible. Il n’y a pas de pénurie d’essence. L’essence sans plomb notamment est disponible. NAFTAL commercialise 12 millions de tonnes de produits raffinés en Algérie dont 2 millions de tonne de GPL annuellement. Mais ce qui est clair, c’est que les quantités d’essence sans plomb commercialisées seront beaucoup plus importantes, avec l’introduction sur le marché national d’environ 300 000 véhicules neufs par an et l’achèvement du chantier de rénovation des raffineries [13]. I.8.3.
Les effets du plomb sur la santé : Le plomb est le plus étudié des toxines dangereuses pour l’homme et la quantité de preuves démontrant ses effets destructeurs sur la santé et l’environnement est accablant. Il y a convergence des données produites par des centaines d’études cliniques, en laboratoire, épidémiologiques et cellulaires, qui mettent en évidence la toxicité du plomb sur différents organes et systèmes. Après un examen exhaustif des études menées dans ce domaine, la National Academy of Sciences des États-Unis a réaffirmé, sans équivoque, que même de faibles intoxications par le plomb avaient des effets néfastes sur la santé humaine. Cette conclusion a été publiée dans son rapport définitif de 1993 : Measuring Lead Exposure in Infants, Children, and Other Sensitive Populations. A des hauts degrés d’intoxication, le saturnisme provoque le coma, des convulsions et la mort. Chez les enfants, des niveaux d’intoxication trop bas provoquant des diminutions de la capacité intellectuelle et de la capacité de concentration, ainsi que des troubles de la lecture et de l’apprentissage, des problèmes de comportement, des troubles de la croissance et des pertes d’acuité auditive. Chez les adultes, le saturnisme provoque une augmentation de la tension artérielle, des lésions du foie et des reins et une diminution de la fécondité. L’hypertension provoquée par l’intoxication par le plomb est responsable de la mort de milliers d’individus chaque année, en particulier de personnes du sexe masculin, âgées de 35 à 50 ans.
Les effets du plomb dans une région particulière peuvent être dévastateurs.
Par exemple, la Banque mondiale estime que le plomb provoque, chaque année, la mort de centaines de nourrissons et celle d’environ dix mille adultes au Caire. La Banque a également découvert que l’enfant moyen vivant dans les zones urbaines de Manille a perdu, à cause de l’ingestion de plomb, de 2,2 à 6,4 points de sa capacité intellectuelle. Les opposants à l’élimination progressive de l’essence au plomb soutiennent souvent que l’essence au plomb n’est pas une source importante d’intoxication par le plomb. Ils affirment que d’autres sources, comme la peinture au plomb ou les boîtes de conserve soudées au plomb, sont responsables de ce fléau. Ceux qui perpétuent ce mythe disent qu’il est de la responsabilité de chaque pays d’entreprendre des travaux approfondis pour mesurer les sources de saturnisme, avant d’entreprendre une élimination progressive de l’essence au plomb. L’existence d’autres sources de plomb dans l’environnement ne réduit en aucun cas l’importance de l’essence au plomb dans l’intoxication des êtres humains.
Des études ont démontré la corrélation directe, au niveau des populations, entre l’utilisation de l’essence au plomb et les taux de plomb dans le sang. Aux États-Unis, l’élimination quasi totale de l’essence au plomb a permis une baisse de 77 % du taux moyen de plomb dans le sang parmi la population, entre 1976 et 1991. Au Royaume-Uni, une baisse de 50 % des taux de plomb dans l’essence a provoqué une baisse de 20 % des taux de plomb dans le sang. De plus, les études qui ont utilisé l’analyse isotopique, grâce à laquelle il est parfois possible de remonter jusqu’à la source de cette contamination sanguine, ont prouvé que l’utilisation de l’essence au plomb influe de manière considérable sur ces taux de plomb dans le sang. À Turin, en Italie, par exemple, l’analyse isotopique a montré que l’essence au plomb était Responsable de 30 % à 40 % des taux de plomb dans le sang, parmi la population de la ville. Ce lien ne varie pas de manière significative d’un pays à l’autre, parce que les produits chimiques dégagés par la combustion de l’essence au plomb, les canaux de contamination et la biologie du corps humain restent les mêmes.
Description de l’unité 800 (reformage catalytique) :
Le naphta désulfurée avec un débit de 13.5 m3/h est mélangé au refoulement de la pompe GA801 A/B avec le gaz de recyclage provenant du compresseur GB 801 A/B. le mélange qui constitue la charge des réacteurs, et préchauffé dans les échangeurs EA803B/A, puis dans l’échangeur EA801, jusqu’à la température de405°C par échange thermique avec l’effluent des réacteurs. Il est ensuite porté à la température de réaction dans le four BA801 qui est de l’ordre de 520°C avant d’entrer dans le réacteur K801. Le bilan des réactions mise en jeu lors du processus de reformage étant endothermique, il est nécessaire de réchauffer le mélange au cours de la réaction pour maintenir un niveau de température constant. Dans ce but, le catalyseur est réparti dans trois réacteurs K801, K802, K803 et la charge est successivement réchauffée dans les foursBA802 et BA803. A la sortie du dernier réacteur K803, les effluents sont d’abord refroidis dans EA801 par échange thermique avec la charge des réacteurs. Une partie des effluents est ensuite utilisée en tant que fluide chaud réchauffé dans l’échangeur EA802 pour rebouillir la colonneDA801. Le partage des effluents assurant le rébouillage est réglé par une vanne à trois voies à l’entrée de EA802.les effluents remélangées sont refroidis dans les échangeurs EA803 A et B, puis condensés dans aéroréfrigérants EC804, portés à la température de 40°C.ils sont ensuite flashés dans le ballon séparateur FA801.
La phase vapeur est entièrement reprise par le compresseur de recyclage GB801 A/B. la purge de l’unité sous contrôle de pression est envoyée vers l’unité de pré traitement, le reste du gaz constitue le recyclage qui est mélangé avec la charge du reforming. La phase liquide constitue le recyclage qui est mélangé avec la charge du reforming. La phase liquide constitue l’alimentation de la colonne de stabilisation DA801, elle est réchauffée dans les échangeurs EA805B/A et portée à la température de 145 °C Avant d’être envoyée à la colonne. Le rébouillage de la colonne est assuré dans le rebouilleur EA802 par échange thermique avec l’effluent des réacteurs. Les gaz de tête sont condensés dans l’ puis flashé dans le ballon FA802. Le disti divisée en deux parties. Le distillat liquide envoyé au stockage du GPL, le reflux renvoyé en tête de la colonne par la pompe GA802. Le produit de fond qui est le reformât stabilisé est refroidi dans les échangeurs EA805A/B par échange thermique avec l’alimentation de la colonne. Il est ensuite amené à la température de stockage dans l’ l’ordre de 28°C.
Introduction générale |