Faiblesses des concurrents
Dans la région, la plupart des mûriers plantés sont des vieux pieds plantés par leur grand-père surtout pour la zone traditionnelle. Ils sont généralement plantés autour du village ou autour du champ sous forme de haie vive. Certains s’approvisionnent en feuilles des voisins. L’entretien est généralement insuffisant. Une pièce d’habitation est réservée pour la magnanerie. L’utilisation des chaux n’est pas encore praticable pour la plupart des éleveurs. Les vers sont sous alimentés. Ce qui explique la faiblesse de la productivité. Les outils de transformation sont vieux donc une qualité médiocre de fils. Même si les concurrents ont auparavant implanté sur le marché, ils ont toujours des handicaps. On peut citer entre autre : L’absence de communication : action commerciale et publicitaire, la manque d’innovation, défaillance des relations interprofessionnelles, manque d’étude sur les besoins et motivations des consommateurs, insuffisance de formation et de savoirfaire (rappelons que la majorité sont des paysans), rendement faible de la production, production à petite échelle, stocks indisponibles.
Au niveau national L’offre sur le marché national n’est pas significative par rapport à la demande. L’offre du marché malgache par rapport au marché international n’est pas dominante. Le marché local est envahissé par des produits importés à faible prix, ce qui entraîne une grande modification des comportements des consommateurs et ses habitudes d’achats vers des produits mois chers adaptables à son revenu. L’amélioration des techniques et de la productivité a induit par une forte augmentation de la production nationale, sensible depuis 2006 et a commencé à entraîner un abaissement des coûts du kg de cocons et du kg de fils grège permettant ainsi aux cours nationaux de se rapprocher de ceux pratiqués au niveau international par les principaux pays producteurs. Environ 37,65% de la production proviennent de la région Analamanga. La région Amon’ Mania se trouve en troisième avec un taux de 21,18%. On estime donc que la production a plus que doublé, sur 5 ans, entre 2001 (5tonnes de fil grège) et 2007 (12 tonnes). Cette production est faible comparant aux besoins des produits soyeux nationaux et aux spectaculaires potentiels. Le prix du produit ne cesse pas d’augmenter à cause de l’augmentation de la demande, donc c’est très intéressant de relancer la sériciculture. Mais pour prendre part à la mondialisation en matière de soie et pour la rentrée de devises. Madagascar exporte aussi des articles en soie et aussi pour valoriser les produits malgaches aux autres pays. La majorité des exportations sont destinée aux pays européens mais désormais, la communauté africaine commence à apprécier. Les articles en soie malgache sont reconnus par leur qualité. Madagascar importe aussi des fils de soie en 2005 mais d’une quantité insignificative (1kg) par rapport à la production locale, destinée en France et d’une valeur de 4 893 (valeur FOB en Ariary). Nous remarquons d’après ce tableau, la faiblesse de la quantité de fils exportés à cause de la production insuffisante localement. Soulignons que grâce à l’exportation, Madagascar recevra des devises pour l’économie nationale. Nous avons donc gain à accroître la production locale.
Le prix C’est un élément clés de la décision d’achat des consommateurs. Il représente un facteur de compétitivité et de rentabilité pour l’entreprise. La fixation du prix est fonction de la demande, des coûts de production et de la concurrence sur le marché. Le volume de vente de l’entreprise dépend du prix et cela a un effet sur le niveau du chiffre d’affaires. C’est donc une très grande décision à mettre en œuvre. Rappelons que chaque produit a une durée de vie, nous allons donc choisir notre prix en fonction de la phase où se situe notre produit. Pour la première année d’exploitation, la phase de lancement de notre produit, nous adoptons le prix de pénétration (prix inférieur au prix moyen sur le marché). Actuellement le prix d’une jeune plante de mûrier est de 400 Ar et celui du kg de fils de soie se situe entre 125 000 Ar et 135 000 Ar selon la qualité. Pour que les paysans soient motivés par l’achat des jeunes plantes, nous adoptons un prix bas adaptable à son revenu. Nous essayons de prendre place sur le marché en adoptant un prix de pénétration. Pour les prochaines années, nous augmentons le prix du fil de 4% par an compte tenu de l’inflation et de l’évolution des revenus des consommateurs. Non seulement le prix des matières a connu une hausse remarquable par des multiples opérateurs mais aussi le produit artisanal qui demande beaucoup de temps.
La micro environnement
Elle est constituée par les personnes et des organismes qui ont des relations étroites avec l’entreprise comme les tisseurs ou autres, les fournisseurs de graines ou autres, les concurrents, les intermédiaires. Bref, la route de la soie commence à être connue au niveau national qu’intenationnal. La soie prend part à la mondialisation c’est à dire au commerce international. Pour développer la sériciculture, Madagascar a intérêt à mettre en place une structure efficace pour répondre à la demande nationale et internationale, d’encourager les sériciculteurs. C’est la raison pour laquelle nous choisissons notre projet pour valoriser la filière. D’après notre étude, nous ciblons les paysans, les tisseurs et autres fabricants d’articles à base de soie afin de prendre en (5) cinq ans 3,50% du marché. Notre objectif est donc atteint la pertinence de notre projet . Une étude de faisabilité technique et organisationnelle s’avèrerait nécessaire afin de montrer l’efficacité de notre projet par la comparaison des résultats et des objectifs.
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