Comparaison entre les types de revues de la littérature

Comparaison entre les types de revues de la littérature

Il existe deux types de revues de la littérature classique (Kitchenham & Charters, 2007, Okoli & Schabram, 2010) :

Revue de la littérature traditionnelle ou narrative

En premier lieu il y a la revue de la littérature qu’on considère le fondement théorique d’une question de recherche donnée, que ce soit dans un contexte de recherche professionnel ou bien dans un chapitre de document universitaire. Ce type de revue de la littérature vise à positionner le sujet par rapport aux autres idées existantes dans la littérature et justifier la pertinence et la contribution apportée par cette recherche.

Les chercheurs fournissent ainsi une base pour leurs travaux futurs en décrivant le contenu et la qualité des connaissances disponibles. Et ce n’est qu’en élaborant une synthèse du matériel disponible et une critique assidue de la théorie de recherche qu’ils peuvent prouver la validité de leurs recherches au sein de l’ensemble de la littérature. Cependant ce processus peut être sujet à des préjugés qui soutiennent le propre travail du chercheur.

Revue de littérature autonome (Stand-alone)

Souvent réalisée par des étudiants dans le cadre de leur formation aux processus de recherche dans leur domaine, ce type de littérature (plus précisément la RSL) requiert une approche plus rigoureuse et mieux définie.

Cette approche détaille rigoureusement les méthodes utilisées pour évaluer et synthétiser les résultats des études en question. Ceci qui la rend plus explicite, complète en termes de couverture de toute la littérature et transparente afin de permettre la réplication de l’étude sans problème. Ainsi, ce type d’étude vise à produire une identification de toutes les études, évaluations et synthèses pertinentes pour produire une analyse critique d’un ensemble de connaissances liées au sujet exprimé en tant que questions de recherche.

La méthodologie RSL a été initialement développée et utilisée dans la recherche médicale comme un moyen de collecter, d’analyser et de synthétiser systématiquement les résultats de plusieurs études (Fink, 2005). Cependant, les revues systématiques ne sont pas limitées à la médecine et sont assez courantes dans toutes les autres sciences où les données sont collectées et publiées et où une évaluation de la qualité méthodologique pour un sujet précisément défini est utile.

Par conséquent, notre étude a été menée selon les pratiques prescrites de la méthodologie (voir (Kitchenham et Charters, 2007), (Okoli et Schabram, 2010)) pour avoir plus de détails et des exemples sur la méthodologie RSL et ses étapes).

Ceci dit, la démarche utilisée dans ce projet est présentée en six étapes.
• Établir la question de recherche.
• Recherche bibliographique et évaluation des critères d’inclusion.
• Évaluation de la pertinence des titres, résumés et mots clés des articles scientifiques.
• Évaluation du contenu des articles scientifiques à partir des critères d’inclusion et de pertinence.
• Évaluation de la rigueur méthodologique des articles scientifiques.
• Proposition de pistes de recherches futures pour combler le manque souligné dans la littérature.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 PROBLÉMATIQUE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE
CHAPITRE 2 REVUE DE LITÉRATURE
2.1 Revue systématique de littérature pour la CSÉ
2.2 Revue systématique de littérature pour la CP
2.3 Revue systématique de littérature pour croiser les deux notions de CSÉ et CP
CHAPITRE 3 MÉTHODOLOGIE DE LA REVUE SYSTÉMATIQUE
3.1 Comparaison entre les types de revues de la littérature
3.1.1 Revue de la littérature traditionnelle ou narrative
3.1.2 Revue de littérature autonome (Stand-alone)
3.2 Établir la question de recherche
3.3 Recherche bibliographique et évaluation des critères d’inclusion
3.4 Évaluation de la pertinence des titres, résumés et mots clés des articles.
3.5 Évaluation du contenu des articles scientifiques.
CHAPITRE 4 ÉVOLUTION DE LA CONSCIENCE SITUATIONNELLE D’ÉQUIPE
4.1 Évolution de la Conscience situationnelle d’équipe
4.1.1 Présentation de la CS
4.1.2 Distinction entre CSÉ et CSP
4.1.3 Évolution de la notion de CSÉ
4.1.4 Synthèse
4.2 Modèles de la CSÉ
4.2.1 Le modèle de la CSÉ de Endsley et Robertson (2000)
4.2.2 Le modèle de la CSÉ inter et intra de Endsley et Jones (2001)
4.2.3 Le modèle de la CSÉ de Salas et al. (1995)
4.2.4 Le modèle de la CSÉ de Wellens (1993)
4.2.5 L’approche de cognition distribuée de Artman et Garbis (1998)
4.2.6 Le modèle de la CSÉ de Shu et Furuta (2005)
4.2.7 Le modèle de la CS distribuée de Stanton et al. (2006)
4.2.8 Le modèle de la cognition d’équipe Furuta and al. (2010)
4.2.9 Synthèse
CHAPITRE 5 ÉVOLUTION DE LA COMPRÉHENSION PARTAGÉE
5.1 Évolution de la Compréhension partagée (CP)
5.1.1 Présentation des notions de compréhension et de partage
5.1.2 Évolution de la notion de compréhension partagée (CP)
5.1.3 Synthèse
5.2 Modèles de la (CP)
5.2.1 Le modèle de message de la conversation de Reddy (1979)
5.2.2 Le modèle de contribution de Clark et Schaefer (1989)
5.2.3 Le modèle de calcul de Heeman (1991)
5.2.4 Le modèle de calcul de la CP de Traum (1991)
5.2.5 Le modèle du coordonnateur de Winograd (1988)
5.2.6 Le modèle des propriétés cognitives des groupes de Hutchins (1991)
5.2.7 Le modèle des enseignants et apprentis de Rogoff (1991)
5.2.8 Le modèle formel du travail d’équipe de Cohen et al. (1990)
CHAPITRE 6 COMPARAISON DES DEUX NOTIONS DE CSÉ ET CP
6.1 Domaine des TI
6.2 Domaine des études cognitives
6.3 Domaine de l’ingénierie industrielle
6.4 Domaine de la gestion de performance d’équipe
CHAPITRE 7 ENJEUX ET LIMITES DANS LA LITÉRATURE
7.1 Enjeux spécifiques à la conscience situationnelle d’équipe (CSÉ).
7.1.1 Les facteurs d’équipe
7.1.2 Les facteurs contextuels
7.1.3 Les facteurs relatifs au processus de travail de l’équipe
7.2 Enjeux spécifiques à la compréhension partagée
7.2.1 La distribution géographique de l’organisme
7.2.2 Les différences culturelles des agents de l’organisme
7.2.3 La complexité du réseau de communication
CHAPITRE 8 ENJEUX ET LIMITES DU MÉMOIRE
CHAPITRE 9 FUTURES ÉTUDES
CONCLUSION