Sommaire
1. Introduction
2. Cadre théorique
2.1. Revue critique de la littérature
2.2. Justificatif de l’étude
2.3. Hypothèses
3. OBJECTIFS
3-1-Objectif général
3-2-objectifs spécifiques
4. Démarche méthodologique
4.1. Cadre de l’étude
4.4. Population d’étude
4.6. Variables
4.7. Support des données
4.8. Traitement et analyse des données
5. Résultats
6. Commentaires et discussion
7. Conclusion
8. Recommandations
9. Références bibliographiques
10. Annexe
OBJECTIFS
Objectif général Etudier la disponibilité et l’utilisation des antipaludiques dans la commune V du district de Bamako.
objectifs spécifiques : Identifier les antipaludiques disponibles dans les centres de santé dans les officines de pharmacie et auprès des vendeurs ambulants de médicament en commune V du district de Bamako. Identifier les antipaludiques prescrits et leur forme galénique au CSREF de la commune V à l’ASACO de garantiguiougou et à l’ASACO de kalaban. Déterminer les sources d’approvisionnement en médicament des officines de pharmacies et des vendeurs ambulants. Déterminer le premier recours de la population en cas de suspicion de paludisme et leur comportement face aux conseils donnés par le personnel sanitaire.
Démarche méthodologique
Cadre de l’étude : L’étude s’est déroulée en commune v du district de BAMAKO à plusieurs niveaux – Au centre de santé de référence de la commune v – A l’ASACO de garantiguibougou – A l’ASACO de kalaban – Dans certaines officines privées de la commune v – Au niveau de la population de la commune v – Au niveau de quelques vendeurs ambulants en commune v
• Aperçue sur la commune V du district de Bamako
Données géographiques La commune V fut créé par l’ordonnance 78-34/CMLN du 18 Août 1978 et placée sous la tutelle du gouvernorat du district de Bamako. Elle est constituée de huit (8) quartiers dont le plus ancien est Bacodjicoroni et le plus récent est le quartier Mali (source Mairie de la commune V) La commune V couvre une superficie de 41, 59 km2 située sur la rive droite du Niger, elle est limitée au nord par le fleuve Niger, au sud-ouest par Kalaban – coura (Kati) à l’Est par la commune VI
Données démographiques
La population de la commune V est estimée à 279 240 habitants en 2006 dont 145 205 femmes soit 52% et 134 035 hommes soit 48% dont les ethnies dominantes sont: Les Bambara Les Soninké Les peulh Pendant la saison sèche on note un grand afflux de la population rurale vers Bamako à la recherche d’emploi et de traitements de soutien.
Données socioculturelles: La communauté est composée de familles, de quartiers et de groupements associatifs ; la plupart des familles sont de type traditionnel, vivant dans la promiscuité. Les autochtones ont une influence sur certaines décisions politiques, l’Islam est la religion dominante avec une prévalence de plus de 80% suivi de l’animisme et du Christianisme. La polygamie, l’excision des filles, le lévirat, le sororat, le mariage précoce sont fréquents au sein de la commune.
Données socio- économiques: La population de la commune V s’adonne aux activités suivantes: Le petit commerce, le transport, l’artisanat; Le maraîchage, l’agriculture, la pêche et l’élevage; Il existe des petites industries alimentaires telles que les boulangeries.
Organisation politique et administrative
Dans chaque quartier on retrouve une chefferie traditionnelle avec un chef de quartier et ses conseillers. L’avènement de la démocratie pluraliste a favorisé l’émergence de plusieurs partis politiques et associations dans la commune. La commune V est une collectivité administrative décentralisée dirigée par un conseil communal de 37 membres présidé par le maire lui-même assisté dans sa tâche par huit (8) chefs de quartier regroupés au sein d’un collectif dirigé par un président.Etude de la disponibilité et de l’utilisation des antipaludiques en milieu urbain au Mali : cas de la commune V du district de Bamako.Tous les services centraux sont représentés au niveau de la commune V : -Une mairie avec des centres secondaires d’état civil -Trois commissariats de police -L’éducation représentée par deux (2) CAP – La santé représentée par le centre de référence, les neuf (9) CSCOM, les ASACO, la PMI BADALABOUGOU, les structures privées, les organisations et associations humanitaires et les tradithérapeutes.