Une importante palette de modes de questionnements efficaces est à la disposition des enseignants
Des questions ouvertes
• Les questions fermées, souvent introduites par des pronoms interrogatifs, induisent des réponses partielles Privilégier les questions plus ouvertes. C’est l’enchaînement question réponse qui donne, dans ce cas, tout son sens à l’énoncé.
• L’usage des adverbes interrogatifs (quand, comment, pourquoi) amène souvent des phrases plus riches
Le questionnement indirect
• Utilisé par le maître, ce mode de formulation
• intériorisation du questionnement par le récepteur
• qui s’investit dans l’élaboration de réponses variées
• le maître engage le récepteur à justifier
• Cette stratégie génère une véritable implication dans la prise de parole
L’émission d’hypothèses
• Elle constitue une formidable ouverture pour enrôler l’enfant
• dans l’élucidation d’un mystère,
• l’expression de ses représentations
• l’explication d’une observation en sciences,
• l’anticipation d’une action à venir ou de la suite d’un récit.
Les contresens ou les fausses déclarations
• Le maître ou la marionnette ne comprend pas ou fait mine de ne pas comprendre ce que veut dire l’enfant. • Il fait une remarque incongrue,
• avance une hypothèse erronée,
• formule une consigne fantaisiste.
La sollicitation du point de vue des enfants et sa justification
• « Qu’est-ce que tu en penses ? »,
• « Tu crois ? »,
• « Pourquoi n’es-tu pas d’accord avec… ? »
L’utilisation des connecteurs et des embrayeurs
• particulièrement efficace dans la narration
• Leur formulation par le maître enclenche la production d’un énoncé qui atteste le développement de la capacité à se situer dans le schéma narratif et qui contribue à le renforcer.
Les vertus du silence
• Trop rare dans les séances de langage saturées par la parole magistrale, le silence du maître permet aux enfants de « se lancer » et d’aller jusqu’au bout de leur propos en enchaînant plusieurs phrases.
Découvrir l’écrit
Contribuer à l’écriture des textes
• Les activités fournissent des occasions naturelles de laisser des traces de ce qui a été fait, observé ou appris. • A l’écoute : entendre des tournures de phrases et les reprendre à son compte
• A l’écrit : dictée à l’adulte; écriture tâtonnée,…
Mettre à profit les occasions offertes par les différents domaines d’activités
L’écrit se déploie dans les divers domaines d’activités : en relation avec le vécu et les intérêts Importance du passage de l’oral à l’écrit
raconter rendre compte, faire faire, Informer, imaginer…
Quelles notions abordées ?
La notion de mot PS :
• Par imprégnation, l’enseignant explique quand il écrit ce qu’il fait.
• Tous les jeux que l’on peut faire pour repérer et décompter les mots contenus dans la phrases de manière ludique MS :
• Même chose en systématisant les jeux de repérage avec des étiquettes
• Systématiser la copie en introduisant la règle de l’espace entre les mots.
La notion de mot (suite) GS :
• Travail sur l’écriture approchée, bien insister sur le fait que les mots doivent être séparés.
• Travail en lien avec l’écriture cursive
• Compter le nombre de mots dans une phrase
Le travail sur la phrase
• Le schéma de la phrase de base doit être intégré en fin de grande section
• situations fonctionnelles de produire des phrases simples, affirmatives ou négatives et relevant des différents types de phrases.
• puis progressivement des enchaînements de phrases et des phrases complexes.
• Les phrases questions feront l’objet d’une attention particulière en compréhension comme en production