Plantes aphrodisiaques utilisées par les Kumu de Yoko

Historique et usages de produits aphrodisiaques

Le terme aphrodisiaque est dérivé d’Aphrodite, déesse de l’amour dans la mythologie grecque et semble apparaître pour la première fois au XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, le dictionnaire de l’académie française les définit comme étant des substances qu’on croit propres à exciter aux plaisirs de l’amour.

Usages

L’usage des aphrodisiaques s’apparente à une tradition folklorique. La plupart sont utilisés afin de stimuler le désir sexuel ou dans le but d’augmenter les performances sexuelles des hommes comme des femmes. Les effets recherchés peuvent être multiples : une érection facilitée ou augmentée, une sensation de légèreté, un libido ou un orgasme plus intense. D’autres encore sont désignés afin d’augmenter la virilité ou encore pour lutter contre l’infertilité. Certains sont issus de plantes et épices, directement consommés ou élaborés, ou encore à partir d’éléments animaux.

Parties d’animaux considérées comme de puissants aphrodisiaques

Testicules, queue, os et pénis du tigre (soupe), pénis de Yak, pénis de taureau, cornes de rhinocéros, ailerons de requins (soupe), chair de certains singes, bile d’ours, nids d’hirondelles (soupe) ; embryon de caneton, viande de chien (soupe), sang et cœur de serpent (www. wikipedia.org/ aphrodisiaque consulté le 07/02/2012). Parlant de toutes ces propriétés, les produits aphrodisiaques interviennent le plus souvent dans la thérapie de l’impuissance et de la frigidité.
L’impuissance
Elle se définit comme l’impossibilité de développer une érection suffisamment rigide pour permettre une pénétration. Selon PERVES cité par NSHIMBA (1994) note qu’un cycle de réponse sexuelle comporte les étapes suivantes : l’érection, l’intromission et cohabitation ainsi que l’éjaculation. Celle-ci est l’aboutissement de l’orgasme. Elle s’accompagne de la volupté spécifique ainsi que l’apaisement. Un individu qui ne peut passer par ces étapes citées, peut être qualifié d’impuissant étant bien entendu que le coït est normal.
Causes de l’impuissance
Elles sont le plus souvent multifactorielles à la fois :
– Psychologiques dans la majorité des cas ;
– Associées à des anomalies vasculaires dues à une prise médicamenteuse telle que les antihypertenseurs, voire le traitement à visée prostatique.
Les causes peuvent être iatrogènes d’ordre chirurgical. Les autres causes peuvent être dues à une maladie telle que les maladies neurologiques (tumeur cérébrale, sclérose en plaque, diabète), l’alcoolisme et le tabagisme joue un rôle dans certains cas.
Selon NSHIMBA (1994) l’abstention sexuelle ou « coïtus reservatus », le coït interrompu ou « coïtus interuptus » sont nocifs à la santé et certainement à la fonction et peuvent conduire à une impuissance véritable.
La frigidité
C’est l’incapacité d’atteindre le paroxysme du plaisir sexuel (point culminant d’un sentiment sexuel). La frigidité est l’opposé de l’impuissance chez l’homme (PIERRE B. et PIERRE G. (1989) cités par NSHIMBA (1994)
Les rapports sexuels chez la femme comportent les phases ci-après :
– Phase d’excitation qui correspond à la lubrification vaginale
– Phase en plateau qui correspond à des mouvements alternatifs de la copulation
– Phase d’orgasme qui correspond à des contractions musculaires rythmiques (3-5 espacées de 0,8 secondes) des muscles périnéaux.
– Phase de résolution avec possibilité de multi-orgasmes
– Phase réfractaire pendant laquelle les excitations ont des effets négatifs.
Notons qu’à chacune de ces phases correspondent des troubles sexuels possibles. C’est-àdire, peut être qualifiée de frigide, toute femme qui connaît une perturbation de ces phases. Néanmoins, nous ne saurons pas revenir sur les causes de la frigidité, car elles sont presque les mêmes que de l’impuissance.

Définition des concepts

Les concepts définis dans cette partie du travail ont été tirés de MABIKA, 1982) et (WOME, 1985).
o Décoction : opération avec un solvant à la température d’ébullition pendant un temps déterminé pour obtenir un décocté.
o Macération : opération consistant à laisser en contact pendant un temps déterminé les plantes dans un liquide (eau, jus d’ananas, vin de palme) pour obtenir un nouveau liquide, le macéré qui sera ensuite administré comme médicament.
o Pilage : division de la drogue dans un mortier à la frappant avec un pilot pour donner un pilant.
o Mastication : action de broyer avec les dents les médicaments de consistance solide.
o Application locale : consiste à placer le médicament sur la partie malade.
o Voie buccale ou per os: administration des médicaments par voie orale ou per os au moyen d’un gobelet, d’un verre, d’une cuillère à soupe, d’une tasse …
o Lavement ou purgation : introduction de médicament par voie anale se faisant à l’aide d’un irrigateur ou poire.
o Virilité : puissance sexuelle masculine.

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