Cours SGBD Systèmes de Gestion de Base de Données, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Avantages et inconvénients des SGBD
Les gestionnaires de base de données de type hiérarchique sont apparus à la fin des années 1960 (comme DL/1, IMS ou Système 2000).
Ces gestionnaires permettent de traiter de façon élégante et efficace une situation très fréquemment rencontrée dans la pratique : la dépendance
Mono-dimensionnelle. Un exemple type est le problème CLIENT-COMMANDE : chaque client est « propriétaire » d’un certain nombres de commandes qu’il a passées.
Pourtant, si on ajoute un étage à cette construction, on atteint les limites du hiérarchique.
En effet, chaque commande se décompose en « ligne de commande » qui référencent un produit et une quantité commandée pour ce produit. Le schéma hiérarchique ne permet d’établir un lien fonctionnel entre la ligne commande et le produit commandé qu’à travers une redondance de donnée (le code « produit » figure dans la liste des items de l‘enregistrement LIGNE).
On retombe dans la même ornière qu’avec un gestionnaire de fichiers.
Pourquoi ? Essentiellement parce que le hiérarchique ne peut traiter que des situations de décomposition mono-dimensionnelle alors que nous sommes en présence d’un problème à deux dimensions : la quantité dépend à la fois de la commande dans laquelle elle existe et aussi du produit qui est référencé. Or, un gestionnaire hiérarchique interdit à un enregistrement d’avoir plusieurs parents : c’est une limitation fonctionnelle, dont nous voyons ici les conséquences pratique
Structure hiérarchique
C’est pour lever ce genre de restrictions qu’un nouveau type de gestionnaire de base de données a été défini en 1971, avec la publication, par un groupe de travail réunissant fabricants d’ordinateurs et utilisateurs, du rapport connu sous le nom de « Codasyl Data Base Task Group Report ».
Ce rapport reprenait, en les développant, des idées qui venaient d’être mises en œuvre par Charles Bachman dans la conception du SGBD IDS sur le matériel Honeywell. Ce rapport eut un retentissement suffisant pour que, peu après, deviennent disponibles des SGBD de types réseau, « aux normes Codasyl » aussi célèbres maintenant que: IDMS (de Cullinane), IDS II (sur Honeywell), DMS 1100 (Univac), DSMS (Data General) et DBMS (Prime).
Dans cette nouvelle génération de SGBD, on parle désormais de : type d’enregistrement et de relation (set) ; toute relation a (au moins) un propriétaire et un membre, qui sont des types d’enregistrement ; et les types d’enregistrement peuvent être à la fois membre et propriétaire de relations, sans limitation fonctionnelle.
Il faut noter que, dans les deux modèles de base déjà étudiés (hiérarchique et réseaux), la souplesse apparente due à la possibilité de faire créer par le système tous les pointeurs désirés est en fait limitée par la nécessité de définir, au moment de la création de la base, l’ensemble des pointeurs et chemins d’accès voulus. Toute modification ultérieure impliquant généralement une refonte de la base et des programmes d’exploitation.