Cours montage d’un lecteur de disquette, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Structure des disquettes
Suivant le format et la capacité recherchée, une disquette n’aura pas la même apparence. Ainsi, le nombre de secteurs par piste va augmenter parallèlement à la contenance. La vitesse de rotation va dépendre de la disquette utilisée, l’unité de mesure étant le RPM. Cette unité est l’abréviation de Rotation Per Minutes ( rotation par minute ), ainsi 300RPM est équivalent à 5 tours / secondes. Pour connaître la capacité d’une disquette, on fait le calcul suivant
Nbr de pistes * nbr bytes par secteurs * nbr secteurs par piste * nbr de faces
Ainsi, pour une disquette HD, on obtient 80 * 512 * 18 * 2 = 1474560, soit une capacité de 1.44 Mo formaté. Le tableau ci-dessous vous donne les spécifications pour les disquettes PC les plus courantes. Ne figurent pas dans ce tableau des formats obsolètes comme les disquettes 5,25″ de 320, 180 et 160ko. Les lecteurs simple face n’étant plus fabriqués depuis 1982, ils n’y figurent pas non plus. Le format de disquettes ED 2.88Mo, inventé par Toshiba en 1987 ne se trouve pratiquement que sur la gamme PS2 d’IBM.
Le formatage
Il faut avant tout savoir que les capacités indiquées sur les boîtes de disquettes ne sont pas toujours réelles. Ainsi de nombreux fabricants indiquent 2Mo sur des disquettes de 1.44Mo en réalité. La valeur qu’ils indiquent est juste si l’on ne tient pas compte du système d’exploitation. En effet, un Macintosh utilisera une capacité de 1.6Mo sur cette même disquette. Lorsque vous devez formater une disquette, il convient de contrôler si votre lecteur de disquettes est compatible avec la disquette insérée. Ainsi de nombreux lecteurs 1.2Mo 5.25″ endommagent les disquettes de 360ko. Cela est lié à une vitesse de rotation différente. Dans les autres cas, il suffit d’utiliser la commande Dos FORMAT. Elle dispose de deux syntaxes adaptées à la situation :
FORMAT d: /N:9 /T:40 ou FORMAT d: /F:360
d: nom du lecteur N: nombre de secteurs/piste T: nbr de pistes F: capacité
Manipulation des disquettes
La manipulation des disquettes doit suivre certaines règles très strictes. Si cela n’est pas fait, le risque de perdre des données est grand. Dans chaque boîte de disquette, on trouve un petit mode d’emploi illustré qui résume parfaitement les diverses choses à ne pas faire.
• Ne jamais approcher une disquette d’une source magnétique ( aimant, … ). Les données sont elles-mêmes inscrites sur la disquette sous forme magnétique.
• Ne jamais laisser une disquette dans des conditions de température difficiles. En effet, elle pourrait gondoler, avoir de la condensation.
• Toujours remettre une disquette à l’abri après l’usage ( étui, boîte, .. ). Et surtout prendre garde à la poussière, ne jamais toucher le disque lui-même.
• Ne jamais plier une disquette ou la poser dans un endroit où cela pourrait être fait involontairement. Le risque existe aussi sur une disquette 3.5″, la partie métallique pourrait être faussée.
Types de lecteurs
Les lecteurs de disquettes actuels existent sous deux formes: le 3.5″ et le 5.25″. Leur nom est issu des disquettes qu’ils peuvent lire. Un simple coup d’ il permet de les identifier facilement, ne serait ce que par leur taille. Les lecteurs 5.25″ sont désormais obsolètes, mais il est toujours possible d’en trouver dans le commerce. Ils sont dotés d’une pièce rotative servant à verrouiller la disquette dans le lecteur. Lorsque cette pièce, appelée volet, est positionnée verticalement, il est impossible de sortir la disquette (à moins de tirer comme un sourd, et dans ce cas, il est conseillé d’utiliser un fer à repasser pour lisser la disquette). Attention, certains lecteurs disposaient d’une double sécurité. Le fait d’ouvrir le volet n’avait pour effet que de lever les têtes de lecture, la disquette n’était pas déverrouillée pour autant. Il fallait alors tourner le volet de 45° et le ramener en position horizontale.
Les lecteurs de disquettes 3.5″ sont désormais le standard. Beaucoup de défauts présents sur ses prédécesseurs ont été corrigés. En premier lieu, une trappe protège le lecteur de la poussière lorsqu’aucune disquette est introduite. Ensuite, le volet a été abandonné au profit d’un bouton éjecteur. Si ce dernier est nettement plus pratique, il autorise l’éjection d’une disquette au beau milieu d’une écriture. Il est donc fortement conseillé d’attendre que la LED du lecteur soit éteinte avant d’éjecter la disquette. Certains lecteurs, sur les Macintosh par exemple, permettent une éjection commandée par logiciel (d’où le surnom de TOASTER donné à cette machine… pardon pour les âmes perdues amoureuses de ses machines, je n’ai pas pu m’empêcher).
Montage d’un lecteur de disquette
Commencez par définir la destination du lecteur, A: ou B:? Si vous utilisez un câble de connexion standard, doté de fil croisés entre les deux connecteurs des lecteurs, les paramétrages par défaut feront l’affaire. Dans le cas contraire, il peut être nécessaire de modifier les jumpers situés sur la face arrière du lecteur.
Les fonctions DS0 et DS1 permettent respectivement de spécifier A ou B. Sachez toutefois qu’il est rare de rencontrer un tel cas.
Il faut ensuite repérer un emplacement libre correspondant au format du lecteur de disquette. Si aucun emplacement 3.5″ n’est disponible, et que vous désirez monter un tel lecteur, vous pouvez vous procurer un kit adaptateur en vente dans le commerce. Un lecteur peut être monté horizontalement ou verticalement ,mais de préférence jamais à l’envers. En effet. dans cette position, le poids des têtes de lecture peut provoquer des erreurs d’écriture ou de lecture. Ensuite vissez correctement le lecteur, en utilisant au minimum quatre vis. Rappelez-vous que pour éjecter une disquette, vous appliquez un effort sur le lecteur lui-même, il serait ennuyez qu’il recule dans le PC.
Il est maintenant nécessaire de brancher le lecteur. Deux branchements sont nécessaires, d’une part l’alimentation électrique, d’autre part la nappe du câble de données. Les lecteurs 5.25″ utilisent le gros connecteur électrique, alors que les 3.5″ utilisent le petit. Vous trouverez facilement dans le commerce des adaptateurs si aucune prise du type requis n’est disponible.
Il existe deux types de connecteurs de données, le connecteur plat, en cours d’abandon et le connecteur à 34 pins. Le connecteur plat, généralement utilisé pour les lecteurs 5.25″, dispose d’un détrompeur, le second pas forcément. Il faut savoir que le fil rouge de la nappe de câbles correspond à la pin 0 ou 1 du connecteur. Cette numérotation est presque toujours imprimée sur le circuit imprimé du lecteur de disquette. Dans le cas où cela ne serait pas spécifié, vous avez la possibilité de tâtonner. En effet, un connecteur branché à l’envers ne risque pas d’endommager le lecteur. Par contre, ne laissez aucun disquette à l’intérieur de celui-ci, elle risque d’être formatée de force, protection contre l’écriture ou pas. Si le connecteur est à l’envers, la LED du lecteur va rester allumée en permanence, ou au contraire, ne va pas s’allumer du tout.
Connecteur à pins Connecteur plat Le câble de données se compose d’une natte de câble et de trois ou cinq connecteurs. Le premier, obligatoirement à pins, se place sur le contrôleur, sur le connecteur à 34 pins. Les autres connecteurs, s’ils sont au nombre de quatre, se gèrent par groupe de 2. Les 2 extrémités, situées après les fils croisés, représentent le lecteur A. Il y a ainsi un connecteur plat et un connecteur à pins. Un seul des deux peut être utilisé, en fonction du lecteur que l’on possède. Les deux autres connecteurs représentent le lecteur B. Sur les câbles récents, il n’est pas rare que les connecteurs plats soient purement et simplement supprimés. On trouve dans le commerce des adaptateurs pour lier un connecteur plat à une prise à pins. Pensez toujours au fil rouge qui doit absolument être lié à la pin n°0 ou 1.
Il arrive, sur certaines machines, que le câble n’ait pas de fils croisés. En ce cas, les lecteurs sont déclarés Master ( A: ) et Slave ( B: ). Cette opération s’effectue à l’aide de jumpers directement sur le lecteur. Il peut exister des modèles à 2 ou à 4 positions, ce dernier permettant de mettre jusqu’à quatre lecteurs. Ces jumpers portent l’appellation DS suivi d’un numéro. Le premier numéro correspond au premier lecteur, ainsi DS0 désigne le lecteur A.