Cours réseaux informatiques documentation du réseau et outils de création de ligne de base, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.
Outils de dépannage
Il est très difficile de dépanner un problème de connectivité réseau, quel qu’en soit le type, sans avoir recours au diagramme du réseau, qui indique notamment les adresses IP, les routes IP et les périphériques tels que les pare-feu et les commutateurs. Les topologies logiques et physiques sont extrêmement utiles dans les processus de dépannage réseau.
Topologies réseau physiques
Un diagramme physique du réseau indique la disposition physique des périphériques connectés au réseau. Vous devez savoir comment les périphériques sont physiquement connectés pour pouvoir résoudre des problèmes au niveau de la couche physique, notamment les problèmes de câblage ou de matériel. Les topologies réseau physiques sont généralement constituées des éléments suivants :
• Types de périphériques
• Modèles et fabricants de périphériques
• Emplacements
• Versions du système d’exploitation
• Types et identificateurs de câbles
• Points d’extrémité de câblage
Topologies réseau logiques
Un diagramme logique du réseau indique comment les données sont transférées sur le réseau. Les éléments tels que les routeurs, les serveurs, les concentrateurs, les hôtes et les périphériques de sécurité sont représentés par des symboles. Les topologies réseau logiques sont généralement constituées des éléments suivants :
• Identificateurs de périphériques
• Adresses IP et masques de sous-réseau
• Identificateurs d’interfaces
• Protocoles de routage
• Routes statiques et par défaut
• Protocoles de liaison de données
• Technologies de réseau étendu
Outre les schémas de réseau, d’autres outils peuvent s’avérer utiles dans le dépannage efficace des problèmes et du manque de performances d’un réseau.
Documentation du réseau et outils de création de ligne de base
La documentation du réseau et les outils de création de ligne de base sont disponibles pour les systèmes d’exploitation Windows, Linux et UNIX. CiscoWorks peut vous aider à dessiner le diagramme du réseau, à mettre à jour la documentation du matériel et des logiciels réseau et à mesurer de façon rentable l’utilisation de la bande passante sur le réseau. Ces outils logiciels sont souvent dotés de fonctions de contrôle et de rapport qui permettent d’établir la ligne de base du réseau.
Outils de système d’administration de réseaux (NMS)
Les outils de système d’administration de réseaux permettent de surveiller les performances du réseau. Ils affichent une représentation graphique des périphériques réseau. Si une défaillance survient, l’outil peut en localiser la source et déterminer si elle a été provoquée par une activité ou un logiciel malveillants, ou par un périphérique défectueux. CiscoView, HP Openview, Solar Winds et WhatsUp Gold sont des exemples d’outils d’administration de réseaux couramment utilisés.
Bases de connaissances
Les bases de connaissances des fabricants de périphériques réseau sont devenues une source d’informations indispensable. En associant les bases de connaissances en ligne aux moteurs de recherche sur Internet, un administrateur réseau a accès à de nombreuses informations basées sur l’expérience.
Analyseurs de protocoles
Un analyseur de protocole décode les différentes couches de protocole dans une trame enregistrée et présente ces informations sous un format relativement facile à utiliser. Les analyseurs de protocoles peuvent capturer le trafic réseau afin de l’analyser. Le résultat capturé peut être filtré pour afficher un trafic spécifique ou certains types de trafic, sur base de critères définis. Vous pouvez par exemple afficher tout le trafic d’un périphérique particulier. Les analyseurs de protocoles, tels que Wireshark, fournissent des informations de dépannage détaillées sur les données communiquées sur le réseau. La configuration et l’arrêt d’une session TCP entre deux hôtes constitue un exemple des types d’informations affichables via un analyseur de protocoles.
Travaux pratiques : Utiliser Wireshark pour observer la connexion TCP en trois étapes
Certaines défaillances constatées au niveau des couches inférieures du modèle OSI ne sont pas facilement identifiables par les outils logiciels. Par conséquent, il est parfois nécessaire d’utiliser des outils matériels de dépannage tels que des testeurs de câble, des multimètres et des analyseurs réseau.
Testeurs de câble
Les testeurs de câble sont des appareils portables spécialisés qui permettent de tester différents types de câblage de communication de données. Les testeurs de câble peuvent être utilisés pour détecter des câbles rompus ou croisés et des connexions court-circuitées ou mal jumelées. Des testeurs plus sophistiqués, tels que les TDR (Time-Domain Reflectometer) permettent de mesurer la distance qui les sépare d’une coupure d’un câble. Les testeurs de câble permettent également de déterminer la longueur d’un câble.
Multimètres numériques
Les multimètres numériques sont des instruments qui permettent de mesurer directement les valeurs électriques de la tension, du courant et de la résistance. Dans le cas d’un dépannage réseau, la majorité des tests du multimètre implique la vérification de la tension d’alimentation et la vérification que les périphériques réseau sont bien alimentés.
Analyseurs réseau portables
En branchant un analyseur réseau à un commutateur sur le réseau, un ingénieur réseau peut déterminer les utilisations moyenne et maximale du segment. L’analyseur permet également d’identifier les périphériques à la base du trafic réseau le plus important, d’analyser le trafic réseau par protocole et d’afficher les détails de l’interface. Les analyseurs réseau s’avèrent très utiles pour la résolution de problèmes provenant de logiciels malveillants ou d’attaques de déni de service.
Guide de certification du participant
Guide du participant CCENT
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Dépannage de problèmes des couches 1 et 2
Problèmes au niveau des couches 1 et 2
Les couches liaison de données et physique englobent les fonctions matérielles et logicielles. Le fonctionnement de toutes les communications réseau repose sur les technologies de ces couches. Un ingénieur réseau doit être capable d’isoler et de corriger rapidement les problèmes survenant au niveau de ces couches.
La couche physique, ou couche 1, est responsable des spécifications physiques et électriques de la transmission de bits d’un hôte à l’autre sur le support physique, qu’il soit filaire ou sans fil. Les problèmes réseau survenant au niveau de la couche 1 peuvent provoquer une perte de connectivité du réseau, ou diminuer les performances réseau.
Les types de problèmes qui surviennent au niveau de la couche 1 sont directement liés au type de technologie utilisée. Par exemple, Ethernet est une technologie à accès multiple. Les protocoles Ethernet utilisent un algorithme pour détecter l’absence de signal dans le câblage pour initier une transmission. Toutefois, il est possible que deux périphériques initiant un envoi exactement en même temps provoquent une collision. En cas de collision, tous les périphériques interrompent la transmission pendant une durée aléatoire avant de poursuivre la transmission. Capable de détecter les collisions et de leur répondre, Ethernet est souvent appelé CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access with Collision Detection).
Notez toutefois que les collisions excessives peuvent provoquer la diminution des performances réseau. Les collisions peuvent devenir un problème plus important sur les supports partagés, tels qu’un réseau de concentrateurs, que sur les ports commutés.
La couche liaison de données, ou couche 2, spécifie le mode de formatage des données
transmises sur le réseau. Elle régule également les autorisations d’accès au réseau. La
couche 2 fournit le lien entre les fonctions logicielles de la couche réseau et les composants
matériels de couche 1 pour les applications de réseau local et étendu. Pour résoudre
efficacement les problèmes de couche 1 et 2, les ingénieurs doivent disposer des
connaissances et compétences nécessaires en matière de normes de câblage, d’encapsulation
et de verrouillage de trame.
Après que l’ingénieur a vérifié que la couche 1 est fonctionnelle, il doit pouvoir déterminer si le problème provient de la couche 2 ou d’une couche supérieure. Par exemple, si un hôte peut envoyer une requête ping à l’adresse de bouclage local, 127.0.0.1, mais qu’il ne peut accéder aux autres services du réseau, le problème peut être lié au verrouillage de trame de la couche 2, ou provenir d’une carte d’interface incorrectement configurée. Les analyseurs de réseau et d’autres outils en ligne peuvent localiser la source d’un problème de couche 2. Dans certains cas, un périphérique reconnaît qu’un problème s’est produit au niveau de la couche 2 et envoie un message d’alerte sur la console.